Quelques jours avant le match, on est allés voir ce qui attendait les Parisiens. Voici notre compte-rendu de la visite.
Dimanche dernier, Londres, deux heures à tuer et Stamford Bridge pas si loin. C'est décidé, je pars visiter l'antre des Blues.
Une photo au milieu de l'équipe, juste à côté de Drogba? Je passe mon tour.
20£ (28€) la visite guidée, ça commence bien. Ça me fait un peu mal au fondement de filer des thunes à Chelsea, mais quand on est supporter du munificent PARIS Saint-Germain, on ne se laisse pas destabiliser comme ça :
- One ticket, please
En attendant le départ de la visite, on a le droit de jeter un oeil au musée du club. L'espace dédié n'est pas immense, mais il y a de quoi faire - retransmission des grands matchs de l'histoire de Chelsea sur grands écrans, 2-3 activités pour les jeunes, pas mal de maillots/fanions/ballons/photos/affiches retraçant l'histoire du club depuis sa création, une maquette du stade et une vidéo montrant ses différentes modernisations. Et, bien sûr, des vitrines bien fournies en coupettes.
Y a pas l'Intertoto, je comprends qu'ils nous envient.
On enchaîne avec la visite, conduite par un jeune qui a manqué une carrière dans le stand up. Avant de commencer, il demande quelles équipes les visiteurs soutiennent: 20 mains (sur +/- 25) se lèvent pour se déclarer supporter de Chelsea, donc je sens que ça va être mon jour de gloire... mais c'était sans compter la présence de deux supp' de West Ham. Du coup, rien à foutre du froggy.
Entre les couleurs et le sponsor... comme ça, première impression, je n'aime pas trop trop ce stade.
Dans le groupe, y a un peu de tout: du jeune méchu aux gueules de docker en passant par du paki, de la famille qu'a claqué deux mois de salaire dans la boutique du club, etc. Bref, on passe par la salle dédiée aux conférences de presse. Ce que ne montre pas cette photo, c'est qu'il y a deux bars sur le côté et au fond de la salle, où les journalistes peuvent picoler gratos, étant entendu que, comme l'avouait le guide, « un journaliste bien bourré est un journaliste qui écrit de bons articles. »
On poursuit avec le vestiaire visiteurs...
J'ai connu mieux en PH.
Vous voyez les deux tables de massage en bois au milieu de la salle? Surement à la pointe de la technologie dans les 70's, un chouilla obsolètes depuis vu qu'il n'y a rien de réglable et qu'à part Messi, je ne vois pas qui tiendrait là-dessus en longueur. De plus, le "tableau noir" est collé au mur, dans un angle, derrière la porte. Bref, les clubs visiteurs ont intérêt à apporter tout leur matos. Trouver la place où l'installer est une autre question...
Truc sympa quand même, entre deux matchs, les maillots des plus grands joueurs passés par Stamford Bridge sont suspendus. Exemple:
Changement de dimension, on passe au vestiaire de Chelsea, à peu près 2-3 fois plus grand et doté d'un équipement dernier cri :
Le guide va prendre le temps de faire ici tout un speech humanitaro-marketing sur Chelsea, fier d'être le club de Didier Drogba, sauveur de la paix en Côte d'Ivoire, blablabla...
Et on revient au stade en lui-même en entrant en file indienne par le tunnel des joueurs (avec la sono qui va bien, histoire de s'y croire) et on va s'assoir sur les fauteuils (chauffants) des remplaçants. Jolie vue sur le terrain, évidemment.
On passe les coursives pour rejoindre Shed End. Une partie de cette tribune est réservée aux supporters de l'équipe adverse et, comme les prochains seront des Français, à l'entrée des chiottes, les mecs ont rajouté "Hommes" sous "Gentlemen" et "Femmes" sous "Ladies". V'là la réputation de grosses brèles en langues étrangères qu'on se traine...
Sous le point de penalty sont enterrées les cendres de Peter Osgood, légende locale.
La visite s'achève à la boutique du club, qui s'étend sur 2 grands étages. Niveau merchandising, ça envoie du lourd. Vu que j'ai assez donné avec les 20£ de la visite, direction la sortie, non sans faire une dernière photo:
Asa
