Article 

Palmieri (Bastia) : « On y va sans peur »

Publié le jeudi 9 avril 2015 à 20:25
Le latéral gauche de Bastia Julian Palmieri s'est exprimé devant la presse ce jeudi. Il a évoqué la finale de samedi contre Paris, qu'il aborde « sans peur »

Auteur d'un doublé face au PSG lors de la victoire 4-2 de Bastia face à Paris en janvier, Julian Palmieri est bien placé pour parler de la finale de samedi, la première du club corse depuis la finale de Coupe de France de 2002. Il décrit l'engouement pour le match et le sentiment corse avant cette rencontre.

Pour Palmieri, peu de doutes, ce sera David contre Goliath : « On sent la pression, enfin, je peux plus appeller ça de l'engouement. C'est le petit contre le gros et on n'a rien à perdre. On va essayer de faire ce qu'on sait faire et surtout d'éviter de croire que c'est perdu d'avance. C'est un match de coupe, une finale, et tout peut arriver. On a déjà vu dernièrement qu'on est capables de les battre donc pourquoi ne pas réitérer ce genre de performances ? Surtout pour une finale où, en cas de victoire, le retour risquerait d'être fort sympathique. »

« On dit que la foudre ne frappe pas deux fois au même endroit mais c'est des conneries ça. »

Interrogé sur la force de frappe parisienne, il répond sans se cacher, tout en rappelant que Bastia a déjà battu le PSG cette année : « Ils font partie des huit plus belles équipes d'Europe donc on ne parle pas de n'importe qui, ils ont de grands joueurs et on l'a vu hier. Après, avoir peur, tout est relatif, cela reste des hommes comme nous. Comme je le dis et le répète, on les a déjà battus une fois donc pourquoi pas deux ? On dit que la foudre ne frappe pas deux fois au même endroit mais c'est des conneries ça. On est capables de rebattre le PSG, c'est une certitude. »

Et après David contre Goliath, Palmieri nous vend l'amitié contre les stars : « On est quand même des joueurs de football, on sait faire deux ou trois passes, on vous rassure. On va essayer avec le ballon aussi. Tu as beau mettre des coups ou essayer de leur marcher dessus, il faut jouer au football aussi. Intrinsèquement parlant, leur qualité de footballeur est bien au-dessus. Nous, honnêtement, on est des copains, on vit bien ensemble et on va miser sur ça : le fait d'être capables de faire des grandes choses ensemble. C'est de ça dont on va avoir besoin. »

« Le but que j'ai mis en janvier, je ne le mettrai plus »

Il est en revanche beaucoup moins offensif quand il s'agit d'évoquer son fameux doublé de janvier : « C'était un miracle. Je vous rassure, il faut redescendre un peu sur terre. Honnêtement, je ne pense pas être leur menace n°1. Je pense qu'ils ont d'autres soucis en tête (rires). Cela me fait repenser à ce qui s'est passé mi janvier mais on est mi-avril... Le but que j'ai mis ce soir-là, je ne le mettrai plus. »

Relancé sur le sujet de la victoire 4-2 de janvier, il insiste sur les quatre buts marqués ce soir-là : « Cela veut dire qu'on est capables de les mettre et qu'ils sont capables de les prendre. J'ai regardé le match d'hier (PSG/Sainté) et, franchement, je cherchais des failles. Il n'y en avait pas hier. Peut-être sur coups de pieds arrêtés mais tout est possible dans le football. On y va sans peur, on est capables de faire quelque chose à Paris, avec les 30 000 Corses qui vont aller à Paris. C'est déjà le cas avec 15 000 à Furiani donc 30 000, cela peut nous pousser et nous donner des ailes et faire quelque chose d'intéressant pour le club. »


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Match lié 

News 

lundi 29 avril

dimanche 28 avril

samedi 27 avril

vendredi 26 avril

jeudi 25 avril

mercredi 24 avril

mardi 23 avril

lundi 22 avril

dimanche 21 avril

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee