Pastore : « Le meilleur PSG dans lequel j'ai joué »

L'avant match :

« Le matin, on était tranquille, comme d’habitude. On savait que ce serait un match très difficile mais qu’il était très important pour nous, pour le club. Les trois jours qui ont précédé ce rendez-vous contre Chelsea, on a beaucoup parlé entre nous, les joueurs, mais aussi avec le coach. On est venu à Londres pour jouer avec une autre mentalité que la saison passée. On a un peu plus d’expérience aussi. Il y a un an, on était venu pour ne pas prendre de but et ce n’est pas ça, le football. À l’arrivée, on a perdu. Cette fois, on était venu pour en marquer et on est passé. »

La causerie de Laurent Blanc : 

Nous avons joué exactement le match qu’il nous avait demandé. Il était important de maintenir le ballon au sol et de se dire que, même si on ne se procurait pas beaucoup d’occasions, on aurait des possibilités sur coups de pied arrêtés. C’est ce qui s’est produit. »

Du doute au moment de l’expulsion de Zlatan Ibrahimovic ?

« Oui, c’est sûr, parce qu’on perd un joueur très important. Mais cinq minutes plus tard, l’équipe était de nouveau concentrée sur l’idée de se qualifier, de garder le même état d’esprit qu’au coup d’envoi. »

La tension sur la pelouse :

« À Chelsea, il y a l’entraîneur qui provoque et des joueurs qui aiment ça, aussi. Diego Costa, par exemple, c’est son jeu. Il est comme ça et c’est difficile de résister. Pour l’arbitre, c’est également difficile d’officier avec cette équipe parce qu’il y a beaucoup de joueurs qui cherchent toujours à semer la confusion. Moi, par exemple, en prolongation, j’ai subi trois fautes dans la même minute et l’arbitre n’a pas sorti un seul carton. Mais on est parvenu à se qualifier. On a écrit une page d’histoire. J’espère qu’on ne va pas s’en contenter. »

Le vestiaire à la fin du match :

« C’était une vraie explosion de joie. Parce que c’était un match complètement différent de la saison dernière et on a gagné avec un joueur de moins, ce qui ne s’est pas vu sur le terrain. À la fin, Ibra a d’ailleurs parlé à toute l’équipe… »

La bonne année pour Paris ? 

« Oui, j’espère. Il reste encore beaucoup d’équipes très fortes mais on a démontré qu’on pouvait rivaliser avec elles. C’est la première fois que Paris en élimine une. Nous sommes prêts pour de grandes choses.
Depuis que vous êtes au PSG, l’équipe a-t-elle déjà été aussi forte ? – Non ! Je crois que cette saison, l’équipe a commencé “comme ci, comme ça’’, mais on a pris de la confiance au fur et à mesure et elle joue très, très bien. Selon moi, c’est le meilleur PSG dans lequel j’ai évolué. »

Le retour au championnat :

« Mais en Championnat, nous ne sommes qu’à un point de Lyon. Ce n’est rien. Je pense que Lyon peut encore perdre des points. On a désormais l’ambition de jouer avec la même mentalité. On va aussi profiter des retours de blessure comme ceux de Thiago Motta et de Cabaye, on a des joueurs qui ont montré qu’ils pouvaient être importants en Ligue des champions, comme Rabiot qui est entré en jeu à Chelsea et a fait un grand match. Nous avons l’effectif pour jouer les quatre compétitions à fond et nous y imposer. »

NB : Propos recueillis par l'Équipe