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PSG/Ajax (3-1) en cinq remarques

Publié le mercredi 26 novembre 2014 à 11:24
Retour sur le match d'hier en cinq remarques.

Des hommes face à des enfants :

Au coup d'envoi, la moyenne d'âge de l'Ajax est de 22 ans et quelques jours. Les entrées de Viergever (25 ans) et Zimling (29 ans) ont certes remonté l'âge moyen de l'équipe de Frank de Boer mais cela fait très jeune pour une équipe de Champions League. Le coach hollandais avait expliqué la veille du match que son équipe manquait d'expérience et le jeu développé a souvent ressemblé à ce qu'est son équipe : de belles promesses qui manquent de vécu, notamment dans les zones de vérité, là où Paris a été fort (3 buts en 5 occasions).
Si le PSG a son lot de joueurs expérimentés (Zlatan et Maxwell notamment), le plus jeune sur la pelouse était malgré tout Rabiot, plus jeune que Kishna de quatre mois.

L'Ajax gagne la bataille de la possession :

C'est très rare en Ligue 1 (seul Marseille a réussi) mais le PSG a été dominé dans la possession de balle puisque l'Ajax a eu le ballon 55% du match. Les Parisiens avaient réussi à recoller dans ce domaine en début de seconde période mais la fin du match a de nouveau vu une domination des visiteurs. Au match aller déjà, les Hollandais avaient été dominants dans ce domaine avec 54% de possession en leur faveur. Le Barça ayant lui aussi privé le PSG du ballon, Paris aura donc gagné cette bataille de la possession uniquement contre l'APOEL en Champions League, le seul club de la poule qui ne tenait pas à avoir le ballon. 

Un arrière goût d'Olympiakos : 

Le match d'hier entre Paris et l'Ajax a rappelé une rencontre de la même époque l'an dernier, celle contre l'Olympiakos (2-1). Alors que les Parisiens avaient besoin d'une victoire pour se qualifier, ils avaient joué à l'économie comme hier, se contentant d'ouvrir le score puis de (mal) gérer. De la même façon que l'Ajax, les Grecs avaient logiquement égalisé avant de craquer lors de l'accélération finale. Si la qualité de l'Ajax est bien réelle, notamment dans la construction du jeu, l'impression de voir un PSG qui joue quand il en a envie se confirme parfois un peu. Mais comme le montre cette analogie avec un match d'il y a un an, cela ne date pas de cette saison...

Cavani, buteur pas cadreur :

Edinson Cavani est le meilleur buteur du PSG cette saison avec désormais 11 réalisations. Avec 5 réalisations en Ligue des Champions, il est même un des meilleurs buteurs de l'épreuve (3ème à égalité avec Aguero, Martinez et Benzema) et le seul Parisien à avoir marqué plus d'un but dans la compétition. Ce nombre de buts est d'autant plus intéressant qu'il a été atteint en 7 frappes cadrées seulement. Mais si ce ratio est fort impressionnant, c'est aussi parce qu'Edinson Cavani est au sommet de la Ligue des Champions dans un autre domaine, celui des frappes non cadrées. Avec 12 tentatives hors du cadre, il est le même n°1 de la C1 dans ce domaine. Entre cette stat et ces deux poteaux (3ème de la compétition), le buteur pourrait donc avoir des statistiques d'une toute autre ampleur. La source de certaines critiques se situe probablement là.

Le groupe des grands écarts :

La Ligue des Champions est censé être une compétition où chaque match est difficile. A voir le classement du groupe du PSG, on en doute un peu. Paris a marqué 13 points sur 15 possibles, le Barça 12 sur 15 tandis que l'Ajax et Nicosie ont récolté respectivement deux et un points. C'est le seul groupe où l'écart est aussi important entre les équipes de tête et les équipes faibles. Et cela ressemble à la confirmation que le groupe abrite bien deux têtes de série, Paris et Barcelone, même si une seule en a le statut.


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