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PSG/Angers (5-1), les performances individuelles

Publié le samedi 23 janvier 2016 à 20:16 par Iaro
Le PSG a balayé Angers ce samedi après-midi, retour sur le match des Parisiens au cas par cas.

Trapp : L'Allemand de l'effectif n'aura pas pu garder sa cage inviolée mais qu'importe, surtout qu'il ne peut pas grand-chose sur le but angevin. Une bonne prise de balle alors que David Luiz l'avait télescopé et un ballon repoussé sur sa droite sur une des rares frappes des visiteurs ont réchauffé sa prestation. A noter qu'il a été souvent sollicité par des défenseurs lors des longues phases de conservation parisiennes, sans fausse note.

Van der Wiel : Il y a bien longtemps que le Néerlandais n'avait pas dû prendre du plaisir sur un terrain comme ce soir. Après un premier quart d'heure timoré, dans le ton de ses prestations précédentes, il a pris de l'envergure dans son couloir et a créé des différences de par le surnombre qu'il a su apporter. Sur l'une de ces situations, il est passeur décisif pour Lucas à l'issue d'une action bien poussée et d'un contre favorable, avant de marquer de près à l'heure de jeu sur un but de Playstation inscrit par les siens. Une vraie belle performance et une promesse pour la suite, dans le contexte d'un calendrier parisien surchargé.

Aurier : Sergio l'animal s'affirme match après match comme l'un des couteaux suisses de ce PSG, évoluant à un niveau de performance égal qu'il soit situé à droite ou dans l'axe de la défense. Il a formé la charnière parisienne avec David Luiz ce soir avec bonheur : vif dans les duels, excellent dans ses jaillissements et très sûr à la relance, il a livré une très bonne copie.

David Luiz : Malheureusement, on se doit d'être plus mesuré concernant la prestation de l'ancien de Chelsea. C'est surtout son jeu long catastrophique qui a posé problème tout du long, le chevelu ratant toutes ses relances à plus de trente mètres. Pas grand-chose à signaler défensivement mais il dégage actuellement moins de facilité qu'Aurier, comme par exemple sur un contrôle mal maîtrisé dans sa surface qui aurait pu profiter aux Angevins en première mi-temps. Comme les autres entrants, Kimpembe l'a remplacé à la 70ème quand le match était fini.

Maxwell : Un match "classique" dans la saison d'un Maxwell qui dose ses montées et s'affirme comme un régulateur au sein d'un PSG qui penche de plus en plus à droite, ou du moins qui s'équilibre dans la largeur. Il a pris de l'ampleur en fin de match alors que Van der Wiel était moins fringant et que Cavani n'avait pas le poids de Lucas à gauche et on l'a alors plus vu aux avant-postes. Finalement, il y a peu à dire à l'issue d'un match propre et sans histoire de la part du Brésilien, qui semble désormais postuler à une prolongation de son contrat qui expire en juin.

Thiago Motta : Sans doute le Parisien le plus décevant ce soir. Un volume de pertes de balle, autour de la dizaine, très inhabituel pour l'ancien de l'Inter, soit sur des passes téléphonées ou des transmissions mal assurées. A son crédit, il faut préciser que ces nombreuses passes axiales dans des zones surchargées étaient une demande du coach. Pour autant, Motta n'a pas brillé par ailleurs pour éclairer le jeu lors des transitions offensives parisiennes (Matuidi ayant crevé l'écran dans ce domaine ce soir, on peut considérer que l'international tricolore n'a laissé que les miettes aux autres milieux). A noter tout de même une meilleure dernière demi-heure, dans un PSG écrasant en termes de possession. Encore une fois, il a surtout donné l'impression de gérer son match.

Rabiot : Mêmes réserves concernant le jeune relayeur parisien, mais pas pour les mêmes raisons. Lui n'a pas assez pris le jeu à son compte, au sein d'un milieu parisien amputé de ses stars créatives. Di Maria a happé beaucoup de la lumière rouge et bleue ce soir dans la moitié droite du terrain mais il n'empêche que le chevelu ne saisit pas les opportunités de briller dernièrement, après déjà une prestation bien quelconque contre Toulouse mercredi en Coupe de France. Stambouli l'a remplacé pour les vingt dernières minutes.

Matuidi : On reproche souvent à l'ancien Stéphanois de faire tâche lors des joutes nationales d'un PSG toujours plus en maitrise techniquement, or ce soir il a livré une performance d'une qualité et d'une intensité rares. Disponible, actif et bien positionné tout du long, il s'était déjà signalé avant le début du récital parisien sur une première alerte face à Letellier, mais c'est dans l'exercice de la passe décisive qu'il a brillé, par trois fois. D'abord en décalant bien Zlatan pour le 1-0 (action sur laquelle il récupère le ballon dans les pieds angevins), ensuite acrobatiquement et avec réussite pour le troisième but par Van der Wiel (mais pour un résultat visuel saisissant), et enfin d'une sublime passe profonde, bien dosée, pour Di Maria sur le 5-1. Forcément un très bon bilan.

Di Maria : Après une prestation bien terne face à Toulouse mercredi, l'Argentin n'a pas tardé à se racheter. Vingt minutes dans le même registre, un peu brouillon, avant de se réchauffer d'une sublime passe pour Van der Wiel à 0-0 qui a lancé son match. La suite : avant-dernier passeur sur les trois premiers buts parisiens (et de quelle manière sur le 2-0, d'une talonnade, et le 3-0 après un une-deux aérien avec Ibra), et surtout double buteur pour corser la note. Ses deux réalisations en forme de lobs sont des bijoux de maitrîse technique. Définitivement l'accélérateur, le détonateur, l'artiste et l'artisan numéro un du carton parisien. Tout ça en soixante-dix minutes "seulement", Cavani l'ayant remplacé.

Lucas : La tendance se confirme et le Brésilien est bel et bien un titulaire du PSG du moment, et l'ancien de Sao Paulo ne fait rien pour décevoir son coach actuellement. Très axial mais aussi très à l'aise dès ses premières prises de balle, il a été une menace constante pour les Angevins, qui s'est concrétisée sur le 2-0, sur lequel il est buteur de près, et sur le 4-1 après un bon travail de conservation avant de mettre Di Maria en bonne position. Il y a encore du travail dans l'intelligence de ses déplacement dans la largeur (et Blanc n'a pas cessé de lui rappeler son exigence, même à 5-1), mais on est presque heureux de voir le cours de l'histoire changer pour ce joueur au talent indéniable, qui fait actuellement tout ce que Cavani ne propose plus : du poids dans le jeu et un impact statistique confirmé match après match.

Ibrahimovic : La première mi-temps du Suédois laissait entrevoir une nouvelle après-midi en demi-teinte, avec un manque de justesse parfois pénalisant mais le meilleur buteur du championnat a mis son camp dans le bon sens en ouvrant le score, avec un brin de réussite, à la 33ème minute, nouveau signe de son importance jamais démentie. Mais la meilleure nouvelle réside plutôt dans la manière dont il a su hausser son niveau de jeu, pour offrir sa meilleure mi-temps en 2016 après le repos. Son audace et sa domination technique ont trouvé leur confirmation dans son initiative totalement folle du troisième but, sur lequel il entame une série de jongles aux vingt-cinq mètres avant de lancer un une-deux dans les airs avec Di Maria, le ballon finissant dans les filets quelques secondes plus tard sans avoir touché terre. Costaud, comme toute l'attaque du PSG ce soir.

Kimpembe, Stambouli et Cavani sont tous entrés à la 70ème minute dans un PSG qui menait alors 5-1 et tous ont globalement confirmé leurs dispositions actuelles. Le premier a évolué dans un contexte qui rend difficile l'analyse de sa prestation défensive (même si une faute "intelligente" aux 40 mètres et quelques duels bien gérés ont plutôt marqué des progrès le concernant), le second a participé à vingt minutes hallucinantes en termes de possession au coeur du milieu parisien, donnant une impression de maitrise sans doute un peu flatteuse, et le dernier a, encore, trop peu existé, sauf sur une action bien sentie dans son déplacement sur laquelle Letellier l'a mis en échec de près.


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