PSG/APOEL (1-0) en 5 remarques

Un but très précoce :

Edinson Cavani a frappé au bout de 58 secondes, inscrivant le but le plus rapide du PSG en Ligue des Champions et offrant à ce match une belle similitude avec le PSG/APOEL d’il y a 19 ans où Paul Le Guen avait marqué le but le plus rapide de l’histoire du club.
C’est bien évidemment le but le plus rapide de la saison et le seul marqué dans les 5 premières minutes d’un match. Le PSG n’avait d’ailleurs plus marqué dans les 10 premières minutes d’un match depuis PSG/Reims lors de la 1ère journée de L1, il y a près de trois mois.

Cavani, buteur en série :

Edinson Cavani a marqué son 4ème but lors des 4 derniers matches, avec à chaque fois un but par match. Si la liste des adversaires ne fait pas rêver (APOEL deux fois, Lens et Lorient), il n’avait pas réalisé une série pareille depuis décembre dernier et l’enchaînement Sochaux/Benfica/Rennes/Saint-Etienne. Malgré cette belle régularité, on a quand même l’impression que le goleador a un peu raté son match et qu’il aurait pu en inscrire bien plus, montrant que le chemin vers son meilleur niveau est encore loin.

Un petit but suffit désormais :

Comme à l’aller, le PSG s’est imposé face à l’APOEL sur la plus petite des marges, bien que le contenu soit complètement différent. Le scénario a lui été complètement inversé puisque Paris a marqué d’entrée sans réussir toutefois à se mettre à l’abri. Malgré ce manque de réussite et alors qu’on aurait pu revivre un grand classique du début de saison, la défense ne s’est pas du tout affolée ni relâchée en fin de match et a su garder le score. Il semblerait que l’époque où les adversaires revenaient au score sur une demi-occasion est désormais révolue.

David Luiz/Thiago Silva, charnière invaincue :

La charnière centrale titulaire en est à trois matches en commun et elle n’a toujours pas pris un but. L’adversaire d’hier n’était certes pas d’un grand niveau mais la défense a tout bien géré, en tout cas mieux qu’à l’aller. Lors du match à Nicosie, pour leur première ensemble sous le maillot du PSG, nous avions souligné les réglages nécessaires entre les deux joueurs. Hier, sur des situations similaires, cela a beaucoup mieux fonctionné. On n’a par exemple pas revu Thiago Silva s’emplâtrer sur David Luiz mais parfaitement inverser leurs positions (9ème minute), signe des progrès du duo. Confirmation demandée dès dimanche contre Marseille avec le premier gros test.

Paris n’arrête plus de gagner :

Avec ce succès, le PSG en est à cinq victoires consécutives, dont trois à l’extérieur, une première cette saison. Il faut remonter en avril dernier pour retrouver trace d’une série pareille avec la fantastique série de 11 victoires consécutives toutes compétitions confondues, série achevée du côté de Stamford Bridge. Pour faire aussi bien, il faudrait que le PSG gagne tous ses matches jusqu’à PSG-Barcelone le 10 décembre.