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PSG/AS Saint-Etienne (1-0), les performances individuelles

Publié le jeudi 17 décembre 2015 à 0:07 par Philippe Goguet
Le PSG a souffert pour éliminer l'AS Saint-Etienne en Coupe de la Ligue dans un match terne (1-0). Retour sur les prestations de chacun des joueurs parisiens, au cas par cas.

Sirigu : Acclamé d'entrée pour son retour au Parc des Princes, il n'a pas été des plus sollicités durant ce match mais a tout fait proprement. Attentif et actif dans sa surface sur les trois incursions de l'ASSE en première période, il capte bien une frappe de Roussey en fin de rencontre puis s'offre une sortie aérienne impeccable. Un match sobre et sans histoires.

Van der Wiel : Après un début de match très effacé où il souffrait de la comparaison avec un Kurzawa très actif et avait du mal à être trouvé, il s'est petit à petit réveillé et a commencé à envoyer quelques centres. Ceux-ci n'ont que rarement trouvé preneurs mais ils étaient au moins dangereux car dans des zones peuplées du terrain, une attitude avec laquelle a tenté de poursuivre par la suite sans pour autant briller. A son crédit, il faut tout de même noter qu'il n'a pas été aidé par Lucas devant lui et s'est souvent débrouillé seul. Défensivement, il n'a pas été spécialement brillant ni défaillant mais ce n'est pas avec ce genre de rencontre sans sève qu'il va bousculer la hiérarchie.

Marquinhos : Saint-Etienne a très souvent joué directement vers l'avant et le Brésilien s'est régalé à couper les trajectoires au nez et à la barbe de Maupay, dépassé toute la soirée. Il n'a presque rien loupé dans les duels et est intervenu à bon escient pratiquement à chaque fois. Dans la relance, il n'a en revanche pris aucun risque et s'est contenté de passes simples.

Thiago Silva : Marqui ayant tout fait ou presque sur le plan défensif, le capitaine parisien a signé un match des plus discrets et s'est contenté de ramasser les quelques miettes qui traînaient. Dans la relance, il a également fait au plus simple et n'a pas beaucoup utilisé son jeu long, ce qui peut paraître logique vu le positionnement de la défense stéphanoise. En fin de match, on l'a senti ennuyé par l'impuissance de ses partenaires et il a tenté de s'impliquer dans le jeu offensif comme il a pu.

Kurzawa : Très en vue en début de match en étant à la fois tranchant et très présent sur son côté, il a petit à petit disparu de la circulation et s'est beaucoup moins montré, pas aidé par l'absence de joueurs proches de lui, Lavezzi étant trop loin et Rabiot trop axial. Il repart mieux après la pause, notamment dans ses propositions à ses partenaires, mais il a rarement été mis en position dans de bonnes conditions et ses centres ont logiquement connu un déchet important. Techniquement, on l'a également connu meilleur tandis que sa prestation défensive est à peine analysable vu l'adversité.

Stambouli : Placé devant la défense avec le retour de Verratti, il a surtout brillé par ses nombreuses récupérations hautes sur le terrain et bien senties sur des contres. En première période, bien que souvent servi par Verratti, il a parfois du mal à exister dans la construction du jeu mais s'est peu à peu montré plus intéressant dans ce domaine et a tenté quelques passes verticales appréciables, comme si la confiance venait au fur et à mesure. Bien évidemment, il n'atteindra jamais le niveau d'un Verratti dans la justesse offensive mais a confirmé qu'il était actuellement dans une phase ascendante. Secoué sur un duel aérien où on a craint pour sa santé, il a confirmé son statut de joueur robuste, à défaut d'être génial.

Verratti : Il n'a pas fallu bien longtemps pour retrouver le joueur que tout le monde connaît et il a touché beaucoup de ballons durant l'heure qu'il a passée sur le terrain. Sans surprise, tout le jeu offensif a reposé sur lui et on a parfois senti le manque de Motta à ses côtés quand il tentait d'utiliser Stambouli dans le même registre pour des échanges courts de préparation du jeu. Malgré quelques ouvertures et jolis gestes réussis, Verratti a semblé souffrir du manque de mouvement de ses partenaires offensifs et s'est surtout appuyé sur Ibrahimovic. Remplacé par un Angel Di Maria qui a immédiatement repris le costume de créateur du jeu parisien et sur lequel ses partenaires se sont largement appuyés. L'Argentin a été à la base de tous les mouvements parisiens durant la dernière demi-heure par la grâce de son divin pied gauche. Dribbles, ouvertures, centres, il a beaucoup tenté, souvent réussi et finalement débloqué la situation d'une merveille de passe oblique. 

Rabiot : Positionné comme relayeur plutôt côté gauche, il a semblé avoir du mal à rentrer dans la partie et à se mettre dans le sens du jeu. C'est allé mieux ensuite et ses nombreux déplacements entre les lignes ont causé des soucis aux Verts. En seconde période, il rechute légèrement mais finit paradoxalement plutôt bien quand il est passé côté droit après l'entrée de Di Mara. Quand Laurent Blanc parle de joueurs fatigués, le nom de Rabiot paraît assez évident, le jeune milieu paraissant usé par le très fort enchaînement de rencontres qu'il a eues à disputer depuis la blessure de Verratti, sa justesse technique et son impact dans le jeu s'amenuisant au fur et à mesure des matches. 

Lavezzi : Encore une rencontre pénible pour l'Argentin qui a eu bien du mal à être trouvé dans de bonnes conditions. Régulièrement perdu dans son placement, ses appels ont rarement été payants vu les difficultés de ses partenaires à le servir dans une défense très regroupée. Une fois le ballon dans ses pieds, le déchet a également été important et il a amené peu de danger, même s'il aurait pu bénéficier d'un penalty à la demi-heure de jeu. Alors qu'on l'imaginait (et le voyait) au bout du rouleau vu sa seconde période, il finit en revanche très bien la rencontre. Ses coups de pieds arrêtés ont été en général des plus moyens, pour être gentil.

Lucas : L'ailier brésilien a commencé la rencontre sur de grosses bases avec une superbe activité et un balayage de toute la largeur du terrain pour proposer des solutions. Problème, il a semblé se disperser et ne plus être nulle part, en plus de se montrer régulièrement gourmands sur ses choix de jeu avec des frappes ou des percées inadaptées à certains moments du match. Au final, il s'est petit à petit perdu dans la rencontre et a fait une seconde mi-temps à l'envers, ce qui ne se rajoute pas vraiment au crédit d'un investissement défensif douteux. Pour combler le tout, il a été aussi moyen que Lavezzi dans ses coups de pieds arrêtés et aucun des très nombreux corners n'a amené d'occasion franche en faveur du PSG.

Ibrahimovic : Discret en début de match, il s'est tout d'abord distingué avec tout juste quelques gestes de classe qui faisaient la différence, notamment des déviations ou ce ciseau fabuleux qui s'est écrasé sur la barre transversale. Petit à petit, il s'est mêlé à la construction du jeu quand il a vu les difficultés de ses partenaires, cherchant notamment à combiner avec Verratti dès que possible. Bien plus souvent décroché que dernièrement, il n'a en revanche pas spécialement brillé dans cette partie, faisant parfois preuve d'un individualisme peu productif. Moins en vue après la pause, il est logiquement sorti. Remplacé par un Cavani qui a loupé sa première occasion sur un geste technique très compliqué qu'il réalise malgré tout plutôt bien (une volée sur un ballon qui vient de derrière lui), a vu Kurzawa lui voler sa deuxième opportunité mais a parfaitement conclu la troisième qui s'est présenté à lui avec une justesse et une application bienvenues.


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