PSG/Nantes (2-0) en cinq remarques

Un air de PSG/Bordeaux :

Les matches de Coupe de France se suivent et se ressemblent pour le PSG. Ce PSG/Nantes a ainsi beaucoup ressemblé au PSG/Bordeaux (2-1) du tour précédent. Dès la composition, on retrouvait la plupart des acteurs du 16èmes de finale contre les Girondins avec notamment la même attaque Bahebeck/Cavani/Lavezzi, deux des trois milieux (Rabiot et Cabaye) et un des latéraux (Digne). Dans le jeu, la similitude est là aussi apparue, avec un jeu bien plus direct qu'en championnat, ce qui avait également été vu contre Bordeaux. Et le scénario s'est lui aussi répété puisque Paris a marqué deux buts en première période avant de gérer. Bordeaux avait su revenir, contrairement à Nantes, et cette solidité défensive a permis de s'offrir une deuxième mi-temps encore plus tranquille.

Cavani, encore de la tête :

Edinson Cavani avait loupé trois énormes occasions avec ses pieds à Lyon et s'est relancé d'un coup de tête bien senti hier soir. La tentation de comparer avec le match contre Bordeaux évoqué ci-dessus est d'ailleurs grande puisqu'il avait également marqué de la tête durant cette rencontre, là aussi en début de match. Sur l'année 2015, l'Uruguayen en est désormais à 3 buts dont deux de la tête et un du pied contre Evian où il pousse la balle au fond de près. La prochaine étape pourrait donc être de marquer un vrai but avec ses pieds. En attendant, on peut tout de même se réjouir du 16ème but de l'attaquant cette saison, ce qui lui permet de rejoindre Ibra en tête du classement des buteurs parisiens.

Des coups de pieds arrêtés (presque) tous ratés :

Les coups de pieds arrêtés ont globalement été très mal tirés hier, que ce soit par Motta, Lavezzi ou même Lucas en fin de match. Trop courts ou trop longs, cela a globalement été un échec et le PSG confirme son irrégularité dans ce domaine. Pourtant, malgré cette déficience dans ce secteur du jeu, c'est sur un coup-franc que Cavani a ouvert le score, se précipitant pour couper une trajectoire bien rectiligne. On peut donc constater quel le PSG a marqué sur le seul coup de pied arrêté qui n'était pas forcément destiné à être repris.

Des titulaires qui entrent en jeu :

Laurent Blanc avait largement fait tourner son effectif hier avec les titularisations de sept joueurs différents par rapport au match précédent à Lyon il y a trois jours. De façon assez surprenante et plutôt que de laisser les joueurs qui jouent peu finir la partie, l'entraîneur parisien n'a pas hésité à sortir un joueur comme Bahebeck plutôt que Cavani. Ce qui peut également surprendre, c'est l'identité des entrants, à savoir Verratti, Matuidi et Lucas, trois titulaires en puissance. Le groupe se resserre alors que la fin de saison approche mais il faut également y voir la relative finesse de l'effectif du PSG, obligé d'utiliser ses titulaires au moindre petit pépin.

Enfin une victoire large :

Le PSG a gagné par plus d'un but d'écart et c'est pratiquement un événement cette saison. Le match contre Evian avait vu les Parisiens s'imposer avec deux buts d'écart également (4-2) mais le scénario n'avait rien de tranquille, Paris marquant le but du 3-2 à l'entame du dernier quart d'heure et celui du break dans les arrêts de jeu. Pour retrouver un match aussi simple à gérer, il faut finalement remonter à Lens/PSG (1-3) au Stade de France mi-octobre voire même à PSG/Saint-Etienne (5-0) fin août. Et c'est un bon marqueur des difficultés rencontrées par le PSG cette saison.