Alors que le PSG a tranquillement dominé Nantes (2-0), retour sur les prestations individuelles des joueurs parisiens.
Douchez : A peine quelques ballons simples à capter sur une frappe de Nkoudou ou une tête de Bedoya puis Bammou et un coup franc de Djilobodji ont égayé sa soirée. Paris s’est vite rendu le match facile, et celui de son gardien l’a été aussi.
Van der Wiel : On attendait le Néerlandais au tournant pour son retour dans le onze titulaire et il a fait son match. Saignant au duel, il n’a été pris à défaut qu’une fois, par Bedoya sur un duel aérien avant la demi-heure. Très remuant dans son couloir et à l’aise pour dédoubler, il a affiché une belle activité et l’une de ses montées a précipité le but du 2-0, sur un de ses centres mal boxé par Dupé. Encourageant.
Marquinhos : Un premier tiers de match très compliqué puisque le Brésilien était souvent en retard au duel, sur le premier centre du match qu’il remet dans l’axe ou devant Gakpé qu’il n’a pas pu contrer d’un tacle manqué. Peut-être lui fallait-il reprendre ses marques à son poste de prédilection mais le reste de son match a été sans histoire et plus inspiré face à des Nantais démobilisés.
David Luiz : Sa technique lui permet souvent de se sortir de situations compliquées, mais quand il se rate, le Brésilien met son camp en difficulté. En début de match, il perd notamment un ballon idiot suite à une conservation basse qu’il a trop poussée avant de se manquer complètement au duel devant Gakpé avant la demi-heure. Mieux ensuite grâce à de bons placements. En revanche, il joue très bien le coup sur le coup franc du 1-0 en déposant intelligemment le ballon sur la tête de Cavani.
Digne : Moins en vue que Van der Wiel à droite mais il a tout de même arpenté son couloir et certaines de ses montées méritaient d’être couronnées de succès. Un très bon centre en retrait pour Bahebeck aurait pu connaître meilleur sort, et il a conclu à l’heure de jeu au second poteau un centre de Van der Wiel au fond des filets mais l’arbitre a annulé le but par erreur, même si la défense nantaise s’était arrêtée.
Thiago Motta : Après un quart d’heure de mise en route, l’Italien a livré une de ses meilleures prestations de la saison. C’est précisément à ce moment du match qu’il a parfaitement lancé Digne en profondeur sur l’occasion de Bahebeck, et ses décalages souvent en deux touches maximum ont éclairé le jeu parisien. Remplacé par Matuidi, qui l’a aussi suppléé en tant que capitaine à son entrée.
Cabaye : Au-delà de son but opportuniste, il réalisait un match très intéressant avant sa sortie sur blessure à l’adducteur. Ses nombreux pressings ont permis aux Parisiens de récupérer des ballons dans ses positions intéressantes. Verratti l’a remplacé au pied levé à la mi-temps et l’Italien s’est régalé dans une seconde mi-temps où les Parisiens ont écrasé la possession face à des visiteurs résignés.
Rabiot : Le relayeur formé au club a laissé une impression plus feutrée que les deux autres titulaires du milieu parisien, la faute à un début de match où il a semblé éteint et pas toujours à l’aise avec le ballon. Du mieux progressivement dans la conservation de balle et l’intensité et il a également gratté pas mal de fautes.
Bahebeck : L’autre représentant du centre de formation titulaire ce soir a réussi une prestation intéressante de par sa vivacité et ses permutations. Avant sa sortie, il s’était signalé par un enchaînement dribble court-centre côté gauche, ou par un coup franc bien provoqué à droite avant de laisser sa place. Entre gestion de la fin de match et envie de se racheter de ses dernières sorties, Lucas l’a remplacé à la 71ème.
Lavezzi : Dans l’utilisation du ballon, la comparaison avec Bahebeck est à la défaveur de l’Argentin ce soir. Il a rarement pu se mettre dans le sens du jeu mais il a bien combiné avec Cavani d’un double une-deux conclu d’une belle ouverture en profondeur pour l’Uruguayen à la 48ème. A part ça, beaucoup d’approximations dans ses remises et il a abusé du jeu en une touche, pourtant pas son point fort.
Cavani : Une soirée réussie pour le Matador après ses déboires récents. Réaliste et efficace de la tête sur l’ouverture du score, la suite de son match a été bien gérée, entre retours défensifs réussis et appels intéressants. L’un d’eux aurait dû lui permettre de filer au but mais Cissokho l’a coupé dans son élan d’une faute après la pause. Généreux et présent pour soulager son arrière-garde, il peut sourire ce soir.
Iaro
