Silva : « Maintenant, je suis tranquille »

Le match :

« Je suis content aujourd’hui parce qu’on a fait un bon match, pas le même match qu’on a fait contre Chelsea mais on était agressifs, on a maîtrisé le ballon. Et cet après-midi, il y a eu un joueur qui a très bien joué, c’est Adrien (Rabiot). Il a été très costaud, il a donné de bons ballons, a été bon au marquage. C’était le meilleur joueur aujourd’hui. »

Paris de nouveau patron de la L1 ?

« Non, on ne réfléchit pas comme ça. Le PSG a toujours été fort. Mais maintenant, nous sommes devant, nous sommes premiers. On a mis un peu de pression à Lyon et Marseille, qui jouent demain (dimanche). Je pense que c’est possible de rester à cette place puisque l’OL, face à Nantes, et l’OM, contre Saint-Etienne, ont deux matches compliqués. »

Sa méthode pour revenir à son meilleur niveau :

« Le travail. Ça n’a pas été facile, il y a eu beaucoup de critiques… J’entendais "Thiago il n’est pas le même..." J’ai beaucoup aimé une phrase de mon entraîneur. Quelqu’un lui avait demandé pourquoi je jouais alors que je n’étais pas au top. Il lui il a répondu : "Thiago, c’est le meilleur défenseur du monde. C’est pourquoi je le fais jouer." Quand j’ai entendu ces mots, j’ai beaucoup réfléchi. Ce n’est pas facile de retrouver la manière juste de jouer. Surtout que j’ai été blessé deux mois. Mais maintenant, je pense que je joue bien, je donne de la motivation au groupe, de la confiance aussi. C’est très important pour quelqu’un qui joue derrière, qui parle beaucoup. »

Aussi fort qu'en 2013 ?

« Je pense. Même un petit peu meilleur (rire). Je pense avoir beaucoup progressé. Mais je dois parler de tout le groupe car je ne joue pas seul. Les milieux de terrain me donnent de la confiance, les défenseurs qui jouent à mes côtés, Marquinhos, David Luiz, le latéral gauche, que ce soit Maxwell ou Digne aussi. Quand nous sommes très solides, quand on joue comme une équipe, on progresse. »

Une progression mentale ?

« Ça a été un travail complet. Ça été difficile à vivre. Pas forcément pour moi, je suis habitué, mais pour ma femme, pour mon fils. Ils ont entendu beaucoup de choses. Parfois on prononce des critiques, mais ces paroles qui me visent ne sont pas bonnes. Mais maintenant je suis tranquille, ma femme aussi, elle est contente de m’avoir vu marquer. »

NB : Propos recueillis par L'Équipe.fr