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Toulouse/PSG (0-1), les performances individuelles

Publié le samedi 16 janvier 2016 à 23:22 par Iaro
Le PSG s'est imposé 1-0 à Toulouse sans briller, retour sur les performances individuelles des joueurs du PSG au cas par cas.

Trapp : De retour dans les buts parisiens après avoir été mis au repos mardi en Coupe de la Ligue, l'ancien de Francfort a fait le boulot. Aucun arrêt très difficile à effectuer mais il a bien lu les situations adverses et a permis à son camp de rester à flot, particulièrement dans le "deuxième quart-temps" quand Toulouse poussait. Sauvé par sa barre à la 36ème devant Ben Yedder.

Aurier : Second retour au Stadium en L1 depuis son départ de Toulouse pour l'ancien du TFC. Si l'an passé, il avait offert un but sur une grosse erreur à Ben Yedder, ce soir il s'est bien moins fait remarquer. Peu en vue en première m-temps, il commençait à prendre ses aises dans son couloir avec quelques bons centres avant que le cours des évènements ne le pousse à glisser dans l'axe à l'heure de jeu. A ce poste, il a été bon, dans ses placements et dans les duels.

Marquinhos : Sans particulièrement exceller, il a renoué avec un niveau de performance intéressant pendant une heure. Sobre et efficace dans les uns-contres-un et ses couvertures, il avait les épaules d'un taulier avant de devoir céder sa place sur une blessure aux adducteurs à la 61ème. Van der Wiel est entré à droite pour le remplacer et on ne peut pas dire qu'on ait beaucoup vu le Néerlandais, effacé dans un PSG décidément très axial ce soir.

David Luiz : A l'inverse, l'autre Brésilien a semblé à la limite, voire même carrément à la faute quand Toulouse poussait en fin de première mi-temps. Peu sûr dans ses interventions, parfois promené comme sur cette remontée de balle de Ben Yedder qui a terminé par un tir sur la barre transversale, il n'y était pas et c'est Marquinhos puis Aurier qui ont tenu l'axe de la défense centrale. A signaler toutefois qu'il est l'auteur d'une passe décisive involontaire sur le 1-0 pour Ibra.

Maxwell : Brillant au Parc contre Bastia huit jours plus tôt, le fiable Max a livré une prestation très neutre, pour ne pas dire carrément creuse. On attendait plus de lui (comme de son pendant à droite) pour dynamiter dans la largeur un bloc toulousain longtemps difficile à contourner et il a eu beaucoup de mal à exister dans son couloir gauche. Pénible jusqu'au bout, en témoigne sa dernière montée ponctuée d'un centre complètement raté à la 88ème minute.

Thiago Motta : Dans son habituel rôle de régulateur des débats devant la défense parisienne, il a été l'un des grands artisans de l'écrasante possession de balle des visiteurs, supérieure à 70%. Privé de Verratti au coup d'envoi, il s'est davantage appuyé sur Matuidi qu'à l'accoutumée dans la construction, sans parvenir à trouver la clé dans le jeu pour déséquilibrer les locaux. Un de ces matchs où sa présence s'est peu faite remarquer, malgré son habituel record de ballons disputés du match qui ne surprend plus personne.

Stambouli : Un des enseignements de la composition d'équipe de ce match est que (sauf donnée physique inconnue du public) l'ancien Montpelliérain semble actuellement devant Rabiot dans la hiérarchie des milieux relayeurs du PSG, ce qui n'était franchement pas le cas à l'automne quand Verratti était absent. Pour autant, il n'a jamais semblé en mesure d'apporter l'ingrédient déstabilisant qui aurait permis, notamment par des dépassements de fonction, de mettre les locaux en difficulté. Correct sans briller, il a connu un temps faible avant de sortir et de laisser sa place à Verratti pour le dernier quart d'heure, important pour garder le ballon.

Matuidi : L'implication de l'international français n'est pas en cause (ni ce soir ni en général, la plupart du temps), mais plus les matchs passent, plus on a le sentiment qu'il n'a presque rien à offrir dans ce type de configuration de matchs. Paradoxalement, il a été le deuxième Parisien à toucher le plus de ballons, avec le meilleur taux de passes réussies des milieux et attaquants parisiens (94%), renforçant la sensation d'un travail scolaire, sans réel intérêt ni changements de rythme qui font parfois son sel.

Lucas : Félicité par son coach la veille en conférence de presse, le Brésilien enchaînait sa troisième titularisation en championnat. Pas réellement fixé dans la largeur, il a longtemps le sentiment donné d'être le moins mauvais des trois offensifs parisiens, sans réellement peser pour autant. Des imprécisions techniques dans le dernier geste l'ont empêché de faire de réelles différences dans le jeu. Il a en partie compensé par plusieurs corners bien tirés, dont celui du but sur lequel il trouve David Luiz.

Pastore : On n'a rien eu le temps de voir de l'Argentin, qui a quitté les siens après quinze minutes et une nouvelle rechute au mollet. Cavani l'a remplacé au pied levé et l'Uruguayen a en partie traîné son spleen actuel sur le terrain. En partie seulement car il a offert des solutions de par ses appels ou ses déviations en une touche. C'est à partir de la seconde touche de balle que les ennuis commençaient pour lui et il a encore été l'auteur problématique, bien loin des attentes lorsqu'il évoluait face au jeu.

Ibrahimovic : On dit le Suédois dans une période moins faste suite à la coupure de Nöel, et il n'a pas totalement tordu le cou à cette théorie. Pendant longtemps, l'ancien du Milan a pêché par des imprécisions techniques, qui lui ont valu le record de pertes de balle du match (9). Oui mais voilà, le géant a été immense dans l'implication, brassard de capitaine autour du bras, et il a mené les siens à la victoire dans les dernières encablures du match alors que sa soirée commençait depuis peu à se réchauffer. Pas génial, mais tellement important.


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