Lavezzi s'exprime : son avenir, Blanc, l'Italie et la L1

Personnage récurrent des rumeurs des transferts depuis un an, Ezequiel Lavezzi s'est exprimé dans la presse italienne concernant son futur dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, abordant également au passage quelques autres thèmes, notamment son amour pour l'Italie.

Pocho ne s'en cache pas et l'Italie « lui manque beaucoup. Le foot en particulier. Je suis Argentin, je suis habitué à la pression. Pour nous, les Argentins, c'est mieux de vivre le foot de façon intense, même s'il y a de l'amour et de la haine. Naples est une ville unique mais toute l'Italie vit pour le football de façon intense et c'est plus stimulant. Ici, à Paris; vous vivez d'une façon différente, ni meilleure ni pire : vous appréciez le football et la vie mais c'est différent. »

Et le joueur continue de clamer son amour pour l'Italie et sa Série A : « Peut-être que le football italien est moins bon qu'avant mais j'aime vivre et jouer ici. C'est excitant, cela fait sentir au joueur qu'il est vivant et cela le pousse au maximum. J'ai la télévision italienne et je regarde tous les matches. »

Pour autant, Lavezzi, convoité par la Juventus et l'Inter, ne s'annonce pas encore de retour dans la botte :  «J'ai le temps pour décider et faire le meilleur choix. C'est mon dernier contrat et je veux aller dans une équipe qui me motive. Mais je penserai aussi à la ville et à la qualité de vie. Aujourd'hui, je suis plus proche de partir que de rester, même si dans ce métier on ne peut jamais savoir. Ce ne sera pas facile de quitter Paris. Peut-être que je vais tout arrêter, finir ma carrière et rentrer en Argentine.»

Lavezzi s'est également exprimé sur ses différents coaches à Paris, notamment l'actuel avec lequel il lui est prêté de mauvaises relations : « Blanc est le coach, il décide, il n'y a aucun problème. » La réponse est convenue et le ton plus chaleureux quand il faut évoquer ses prédécesseurs : « Ancelotti crée de grandes relations avec son vestiaire et Leonardo est l'homme qui m'a amené ici. Ce qui m'a plus motivé à venir ici est Leonardo et ses ambitions. Mais chaque coach travaille à sa façon et cela me convient. »

Au passage, Lavezzi a tout de même bien taillé la faible Ligue 1 : «Il est clair que le PSG est trop fort pour les autres clubs. Notre défi c'est donc de trouver des motivations même s'il n'y a pas en France de rivaux capables de nous bousculer beaucoup. Et je crois que pour ça, le groupe fait du super boulot en restant toujours impliqué. L’équipe fait un excellent travail. »