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L'heure des retrouvailles entre Cavani et Jara a sonné

Publié le mardi 17 novembre 2015 à 17:45 par Philippe Goguet
L'Uruguay d'Edinson Cavani va affronter cette nuit le Chili de Gonzalo Jara, une revanche du dernier quart de finale de la Copa America qui avait vu Jara et les Chiliens faire expulser Cavani puis les éliminer du tournoi.

Une revanche attendue par le peuple, pas par les joueurs

Le 24 juin dernier, Edinson Cavani et la Céleste bouclaient de pitoyable façon leur Copa America dans un bouillant quart de finale face au pays organisateur, le Chili (0-1). Expulsé pour s'être révolté après que le Chilien Jara lui ait glissé un doigt dans les fesses, l'attaquant parisien finissait de la pire des manières une compétition qu'il avait traversé comme un fantôme, et sa sélection avec lui. Quatre mois plus tard, tant Cavani que Jara ont purgé leurs suspensions suite à ce fameux match et il est l'heure des retrouvailles à l'occasion d'un match éliminatoire pour la Coupe du Monde 2018.

Côté uruguayen, la presse fait monter la sauce depuis des semaines concernant cette nouvelle manche entre deux pays, et deux joueurs, qui ne s'apprécient guère depuis cet événement. Alors que l'Uruguay avait un match compliqué à jouer en Equateur (finalement perdu 2-1), la presse ne parlait déjà que des retrouvailles entre Cavani et Jara. Le voyage jusqu'à Montevideo pour assister au match a même été déconseillé aux fans chiliens, symbole des tensions. A l'opposé, fatigué par cette attente qu'il jugeait malsaine, le sélectionneur uruguayen Oscar Tabarez a quant à lui refusé d'en parler et les joueurs en ont fait de même. Cavani a ainsi déclaré que l'incident était clos pour lui, balayant d'une seule phrase toute attente de revanche malsaine. Pas le moins belliqueux de la bande, le capitaine Diego Godin a lui aussi tenu un discours en ce sens.

L'Uruguay doit faire mieux dans le jeu

Si la Céleste veut se concentrer sur le match et non pas sur cette revanche, c'est aussi parce que les maux uruguayens sont apparus au grand jour du côté de Quito, en Equateur, lors de la défaite 2-1 de la sélection uruguayenne, littéralement dépassée par des locaux qui leur ont donné une leçon de football collectif. Rarement le jeu de la Céleste n'aura été aussi pauvre, à base de grands ballons vers l'avant dont la destination était aussi aléatoire que la précision. Au pays, entre deux charges sur Jara et ses amis, on s'interroge logiquement sur l'indigence du jeu proposé, certes en l'absence d'un Luis Suarez moteur de l'attaque uruguayenne. 

Aligné comme ailier gauche lors du dernier match, Cavani a complètement raté son match malgré un but et ses carences techniques ont bien symbolisé les difficultés techniques de son équipe. Le 4-3-3 vu pendant près d'une heure à Quito devrait disparaître pour un 4-1-4 assez similaire mais avec l'attaquant du PSG en pointe, le Bordelais Rolan reprenant son rôle d'ailier gauche. Vu la qualité du jeu collectif chilien, la presse s'attend déjà à ce que l'Uruguaye résiste plus qu'elle ne joue mais cela devrait lui être pardonnée, au moins si elle gagne. Car malgré ses difficultés, les Uruguayens restent troisièmes sur dix de la poule unique de qualification à la Coupe du Monde 2018 et sont donc encore en position de qualifiés. Avec une victoire contre le Chili, ils repasseraient même devant leurs adversaires du soir, s'offrant au passage une douce revanche.

Le match Uruguay/Chili sera diffusé ce mardi à minuit sur beIN Sports 3.


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