Luis Enrique : « On doit continuer à penser positif »

La semaine dernière, vous parliez d'insister, insister, insister. Vous avez insisté beaucoup aujourd'hui mais vous n'avez pas réussi. Que se passe-t-il ?

« Je crois que nous avons insisté. Et je ne connais pas d'autres formules. Insister, insister, insister ? Encore une fois. »

L'entraîneur d'Auxerre disait que c'était une victoire. Comment le ressens-tu et en tant que coach, à quel point c'est difficile d'analyser la situation et de trouver des solutions ? Il manque à chaque fois pas grand-chose, ce soir le gardien.

« Aujourd'hui, le gardien était très fort. On a eu 25 situations (de but), c'est la deuxième meilleure de L1 à domicile derrière nous. On a fait un bon travail offensif et on ne va pas perdre notre foi, on va écouter les critiques et on est préparés à ça. Et on va insister, insister, insister. »

J'ai aimé ce que vous avez proposé ce soir et il n'a manqué que le but et vous devez continuer...

« Je sais, je sais (il rigole). Le problème avec ça, c'est que tout le monde derrière nous est tellement négatif, à penser où sont les erreurs, de quoi nous avons besoin. On a besoin d'insister, de marquer, c'est le sport où vous devez marquer des buts. Mais je suis content avec la performance de l'équipe. Pas du résultat, mais on doit continuer à penser positif. »

Après Fabian Ruiz contre Nantes, c'est Zaïre-Emery qui était dans la ligne des trois défenseurs quand le PSG avait le ballon. La preuve que les milieux doivent être polyvalents.

« Ce sont des consignes que l'on a, parce qu'on est une équipe où il faut avoir de la mobilité, de l'incertitude. Fabian, Vitinha, parfois Nuno, tout dépend de cette mobilité et c'est ce qu'on aime. On veut imprimer notre supériorité, on a créé beaucoup d'occasions et on n'en a pas concédé beaucoup mais je n'ai pas la formule magique, vu qu'il n'y a pas le résultat. »