Chez les joueurs du PSG, Adidas surclasse Nike

Cet été, le Paris Saint-Germain a subtilisé Lionel Messi au FC Barcelone, l’un des meilleurs joueurs de l’histoire et tout ce que cela comprend hors des terrains, sur le volet marketing notamment. S’il est encore trop tôt pour le dire, la Pulga, égérie d’Adidas depuis 2006, risque ainsi de propulser un peu plus la marque allemande dans la capitale française.

Adidas s’installe aux pieds des parisiens

Cependant, Adidas n’a pas eu besoin de l'arrivée de Lionel Messi pour s’installer aux pieds des joueurs parisiens. Si le club francilien est équipé par Nike depuis plus de 30 ans, et a même noué un partenariat avec Jordan, la majorité de l’effectif rouge et bleu est fournie par la marque allemande en chaussures. Selon FootPack, 50.91 % des hommes de Mauricio Pochettino sont chaussés par Adidas. Contre seulement 38.18 % par la marque à la virgule et 10.91 % par Puma.

Pour l’anecdote, il y a quelques jours, Xavi Simons, un des jeunes joueurs les plus prometteurs d’Europe, a fait la bascule. Équipé par Nike depuis quelques années, le jeune néerlandais évoluant avec les U19 du PSG a joué avec une nouvelle paire Adidas lors du match face au RB Leipzig (1-4) pour le compte de la 4e journée de Youth League. Comme un symbole du passage d'une marque vers l'autre au sein d'un club où les contrats d'équipementiers individuels sont légion. 

Un phénomène national

Si Adidas surpasse Nike au sein du PSG, la tendance se confirme aussi sur le plan national. Pour la première fois depuis la saison 2012/2013, la marque allemande, selon FootPack toujours, est la plus représentée aux pieds des joueurs de Ligue 1 avec près de 45 % des footballeurs du championnat de France, contre « seulement » 32 % pour la marque américaine. Puma complète le podium avec un peu plus de 21 %.

Cette séparation entre l’énorme stratégie de développement de Nike avec le PSG, et la forte présence d’Adidas aux pieds des joueurs du Paris Saint-Germain s’explique assez facilement : à notre époque, les footballeurs sont de véritables images et ces chiffres ne sont que la confirmation, une nouvelle fois, de la hausse des contrats individuels qui séparent les clubs et les joueurs, chacun ayant son équipementier.