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En avril, Paris a (presque) tout bien fait

Publié le jeudi 30 avril 2015 à 12:54
L'infernal mois d'avril du PSG est terminé et il est donc temps de faire le bilan. Pour Paris, c'est pratiquement un sans-faute et l'échec européen est la seule ombre au tableau.

Annoncé comme terrible vu son infernal nombre de matches, avril a finalement été plutôt bien géré par le PSG. Retour sur ce mois de 30 jours rempli de huit rencontres.

Le meilleur mois du PSG ?

Dans les chiffres, avril n'est pas le meilleur mois du PSG malgré les six victoires en huit matches des Parisiens. En novembre, Paris avait réussi un sans-faute et gagné ses sept rencontres, signant un mois parfait d'un bout à l'autre. Avec 75% de matches gagnés, on est au niveau du mois d'octobre (3 victoires en 4 matches) et légèrement en-dessous de janvier (6 victoires en 7 matches soit 85% de victoires). 

Dans le jeu, l'impression laissée est en revanche probablement la meilleure de la saison et le niveau moyen est élevé. Outre les matches aux scores de grande envergure comme PSG/Saint-Etienne (4-1), PSG/Lille (6-1) ou même Bastia/PSG (0-4), c'est dans les mauvais matches qu'il faut voir des satisfactions. En avril, les plus mauvaises prestations sont certes contre l'intouchable Barcelone mais aussi dans des larges victoires comme à Nice (3-1). On retrouve cet élan offensif dans les chiffres avec 24 buts marqués en huit matches, soit pile trois par rencontre, la meilleure moyenne de l'année. Le parfait mois de novembre avait par exemple vu Paris marquer douze buts en six matches, soit deux par rencontre.

Un sans-faute en France

C'est particulièrement dans les compétitions nationales que le PSG a été étincelant durant ce mois d'avril. Tous les adversaires français rencontrés ont été vaincus, quelle que soit la compétition, soit six victoires en six matches. Paris a brillamment gagné un trophée avec la Coupe de la Ligue, s'est qualifié pour la finale de la Coupe de France et a réellement pris le pouvoir en Ligue 1. Mieux, seul l'OM a réussi à perdre par moins de deux buts d'écart (3-2), lors du premier match du mois, possiblement parce que les joueurs parisiens revenaient de sélection. A Marseille, le PSG avait frappé fort pour débuter le mois, écartant un concurrent direct pour le titre de façon claire.

C'est l'attaque du PSG qui a fait la différence avec une régularité incroyable malgré l'absence de son meilleur buteur Zlatan Ibrahimovic pour la moitié des rencontres. Avec 23 buts en 6 matches, Paris frôle les quatre réalisations de moyenne sur le mois complet et les Parisiens ont marqué au moins trois buts à chaque rencontre. Paris a marqué 94 buts dans les compétitions nationales cette saison et le PSG a donc marqué près d'un quart de ses buts en avril (23/94 soit 24,46%) pour seulement 13,6% des rencontres nationales jouées cette année (6/44) !

L'Europe, point noir du mois

Mais tout n'a pas été parfait en avril puisque le PSG a concédé deux défaites, soit autant que durant le pire mois de la saison, en décembre 2014. Pire, ces deux défaites ont été concédées dans les deux matches les plus prestigieux du mois, en Coupe d'Europe face à Barcelone (1-3 et 0-2). La série d'invincibilité au Parc des Princes en Coupe d'Europe s'est envolée au bout de huit ans et après une trentaine de matches et, pire, le PSG a paru bien loin du niveau de son adversaire. Comme l'a souligné Laurent Blanc, le PSG a subi contre Barcelone ce qu'il fait subir à ses adversaires en L1. 

C'est probablement contre ce cador européen que le poids des rencontres s'est le plus fait sentir. Si le PSG s'en sort largement en France avec une équipe un peu moins amoindrie, les suspendus et blessés ont beaucoup pesé dans ce duel européen, particulièrement face à un adversaire au complet. Et ces blessures découlent directement des compétitions nationales puisque David Luiz et Thiago Motta s'étaient blessés à Marseille tandis que Thiago Silva était déjà douteux lors de son échauffement contre Barcelone, pas ménagé par l'infernal calendrier qui lui avait imposé 3 matches en 6 jours avant de défier la meilleure équipe du continent.

Pour autant, si l'on excepte les blessures, récurrentes cette saison, le physique parisien a plutôt bien tenu. Contre Metz, pour le 8ème match du PSG en 23 jours, ce sont même les visiteurs qui ont paru être les plus usés. Laurent Blanc a beau évoquer des joueurs fatigués physiquement et mentalement, les plus affamés étaient bien parisiens. Au cours de ce mois infernal durant lequel le PSG a jonglé entre quatre compétitions, il semble juste de dire que la tête a pris le dessus sur les jambes, avec une force mentale liée à la quête de titres qui s'est réveillée dans l'infernal enchaînement qui était proposé.


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