L'accusatrice de Hakimi ne retire rien

A quelques jours de jouer son avenir européen sur la pelouse du Borussia Dortmund, le PSG se serait probablement bien passé de ce retour l'actualité extra-sportive dans son quotidien. Ce vendredi, Achraf Hakimi n'était pas présent à l'entraînement mais dans les locaux de la justice à Nanterre pour s'expliquer sur l'affaire de viol dont il est accusé et pour laquelle il est mis en examen depuis mars dernier. 

Le latéral droit marocain s'est retrouvé face à son accusatrice pour la première fois depuis la soirée du 25 février dernier et une confrontation était au programme entre les deux parties. Rien n'a spécialement filtré de ce rendez-vous qui avait été demandé par la défense dès le début de la procédure et Hakimi est ressorti libre, à tel point qu'il est dans le groupe pour PSG/Nantes ce samedi soir comme attendu.

Le racket déguisé fortement repoussé

En revanche, son accusatrice, qui n'a pas porté plainte, a vu son avocate Me Rachel-Flore Pardo s'exprimer auprès de plusieurs médias à propos d'une des phrases de la défense d'Achraf Hakimi. L'avocate a formellement réfuté les accusations de racket déguisé qui ont été mises en avant par le camp d'en face : « Rien dans ce dossier ne permet de caractériser une tentative de racket. Ma cliente maintient l’ensemble de ses déclarations et s’est constituée partie civile. »

Achraf Hakimi n'en a donc pas encore fini avec cette histoire mais aucune date de procès n'est aujourd'hui apparue. Il n'est en revanche toujours pas interdit de quitter le territoire, lui permettant donc de pouvoir jouer en Europe avec le PSG et partout dans le monde sous les couleurs de la sélection marocaine.