Un ancien coach de Di Maria décrit ses qualités et ses défauts

Enfin remis de sa blessure à la cuisse et prêt physiquement, le nouvel ailier parisien Angel Di Maria s'apprête à faire ses débuts avec le PSG du côté de Monaco dimanche soir. Avant la rencontre, le quotidien Le Parisien est parti en Argentine sur les traces de l'enfance du joueur et a retrouvé un de ses premiers formateurs, Alejandro Fernandez, son coach quand il avait 13 ans et évoluait à Rosario Central, l'un des deux grands clubs de la ville d'origine de Di Maria.

Le technicien suit toujours le joueur et a évoqué ses qualités, présentes depuis toujours : « Depuis tout jeune, l'une de ses grandes qualités est sa rapidité. Il court très vite et avec le ballon collé au pied. Il est aussi, et l'était déjà à l'époque, très fort dans les duels. Il les gagne presque toujours. Ce sont des aspects de son jeu qui se voyaient déjà quand il était jeune et qu'il a développés. C'est un milieu offensif qui coopère beaucoup avec le reste de l'équipe, avec sa défense. Son autre grande qualité est de ne se mettre en colère que contre lui-même. Il n'est pas du genre à se défausser sur les autres joueurs lorsqu'il fait une erreur. »

Et après les qualités, il est bien évidemment passé aux côtés moins brillants de l'ailier de 27 ans : « Un de ses défauts pourrait être sa tendance à se déplacer beaucoup avec la balle. Parfois, ça le conduit à perdre en lucidité dans la définition du jeu. Alors qu'il devrait prendre une décision, il tarde. C'est un aspect qui est inhérent à son style de jeu, depuis tout petit. Il s'est amélioré mais, par moments, cela revient. »

Alors que l'ancien éducateur parie sur une adaptation rapide et facile, notamment en raison de l'effectif du PSG et du caractère de Di Maria, il revient sur l'aspect mental du joueur : « Il a toujours eu confiance en ses capacités. Il le faisait aussi par respect pour le sacrifice que cela représentait pour sa famille. C'est un aspect qui l'a beaucoup motivé. Il ne cherche pas seulement à montrer qu'il est un excellent joueur. Il cherche aussi à être un bon mari, un bon père, un bon fils et un bon ami. Souvent, les jeunes perdent un peu la tête avec le monde du football, l'argent... Lui n'a absolument pas changé. »

NB : Propos recueillis par Le Parisien.