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Les U17 du PSG cartonnent Amiens (7-0)

Publié le dimanche 8 novembre 2015 à 19:02 par Philippe Goguet
Pour leur premier match depuis près d'un mois, les U17 du PSG ont étrillé Amiens (7-0). La première mi-temps a été moyenne, la deuxième très réussie et le PSG remonte au classement.

La composition :

David Bechkoura a aligné une équipe constituée d'une majorité de joueurs de 2ème année et a pu compter sur quelques joueurs d'expérience comme Zagadou ou Bernède, de retour de blessure après plus de deux mois loin des terrains. Rémi Cabral a joué à un poste assez inhabituel pour lui, milieu défensif. A noter les premiers pas en U17 de Virgiliu Postolachi.

Le match :

La rencontre débute doucement et ce sont les visiteurs qui se mettent d'entrée en évidence avec quelques contres très dangereux mais mal conclus (lob au-dessus, hors-jeux très limites) et Paris ouvre vite le score par Rémi Cabral. Le milieu défensif est présent aux 20m pour reprendre un ballon repoussé et trouve le petit filet (1-0, 10e). Amiens réagit et c'est encore un hors-jeu sifflé tardivement qui sauve le PSG sur un bon contre. Guclu fait passer une première frayeur aux visiteurs sur une belle reprise mais le PSG peine à installer son jeu et Luzayadio doit faire un gros retour pour sauver encore son camp. Contre toute attente, le PSG double quand même la mise par Guclu sur un ballon mal repoussé. Le gaucher se met sur son pied droit, frappe des 18m et marque suite à une légère déviation d'un défenseur (2-0, 28e). Malgré cet avantage, le jeu parisien ne décolle pas et Zagadou sauve la maison rouge et bleue sur un gros retour juste avant la pause. Ce n'est pas follichon dans le jeu et Amiens peut trouver le score de 2-0 lourd à la mi-temps.

La deuxième période montre un PSG bien plus conquérant et il creuse vite l'écart par l'intermédiaire de Rémi Cabral. Le milieu défensif est à la conclusion d'une belle action collective construite par Bernède et Toufiqui et sa frappe des 18m finit entre les jambes du gardien, masqué (3-0, 56e). Paris est bien mieux, joue haut mais ne se crée pas tant d'occasions que cela malgré un superbe coup-franc de Bernède détourné par le gardien. L'adversaire souffle et Flamant annihile bien un de ses rares contres de la 2nde période tandis qu'Epailly perd son duel face au gardien à 20 minutes de la fin pour ce qui sera la dernière occasion loupée par le PSG.

Le dernier quart d'heure est terrible pour les visiteurs qui vont en prendre quatre en à peine un quart d'heure, le PSG étant en plus redynamisé par ses entrants. Luzayadio s'échappe d'abord côté droit et envoie un centre absolument parfait pour Guclu au second poteau qui ne se prive pas pour marquer (4-0, 75e). Après un premier coup-franc direct de peu au-dessus, Adli dépose cette fois sa tentative sur la tête de Guclu, auteur d'un triplé d'une reprise décroisée imparable (5-0, 81e). Le festival n'est pas fini puisque Kevin Cabral provoque un penalty qu'Epailly transforme avant de sortir (6-0, 84e). Le calvaire des Amiénois se finit par le 1er but de Postolachi sur son premier ballon à ce niveau. Bien servi par Luzayadio, encore, il coupe parfaitement le centre aux 6m et marque (7-0, 87e). La dernière occasion sera toutefois pour les visiteurs mais Chesneau, tranquille toute l'après-midi, sauve son équipe d'un but qu'Amiens aurait pourtant mérité.

Le PSG s'impose finalement 7-0, un score acquis en deux temps et avec deux mi-temps très différentes.

Le jeu et les joueurs :

La première période a vu le PSG s'empêtrer offensivement dans les mailles du filet amiénios et le milieu de terrain a alors peiné dans la construction, les trois joueurs peinant à trouver un équilibre entre eux. Le PSG se retrouvait alors régulièrement coupé en deux avec quatre joueurs d'un côté et six de l'autre. Forcément, il y avait du monde sur les seconds ballons et Paris marque deux fois comme ça mais le jeu était très moyen et a offert d'énormes possibilités de contre aux visiteurs, bien exploitées mais souvent mal conclues. Paris s'en sort très bien sur cette mi-temps, notamment défensivement.

En seconde mi-temps, la fatigue aidant, les jeunes Parisiens ont été bien meilleurs, plus concentrés, plus équilibrés et plus collectifs. Les trois joueurs du milieu se sont mieux trouvés, avec moins de passes ratées, plus de constance et des couloirs qui ont commencé à s'animer, particulièrement celui côté droit sous la houlette de Luzayadio, Mohamed étant plus discret côté gauche. Les entrants ont continué cette belle oeuvre de possession et de construction, une méthode qui a payé dans le dernier quart d'heure. 

Chesneau n'a pas eu grand chose à faire mais a su être concentré en toute fin de rencontre avec un double arrêt pas évident.

En défense, Zagadou a joué un peu facile en première période avant de monter en régime ensuite. Forcément, il devient vite intouchable à ce niveau-là. Flamant a souvent été en difficulté dans les duels mais son placement a rarement été déficient, lui permettant de s'en sortir. Et il a un déficit physique logique à compenser vu son âge. A droite, Luzayadio a mis une petite mi-temps à se mettre dans son match mais a été excellent ensuite. On a moins vu Mohamed côté gauche mais il n'a rien à se reprocher défensivement.

Au milieu, Rémi Cabral a mis un très joli doublé avec deux frappes pures des 18m mais a eu du mal à être constant dans le jeu, loupant parfois des passes faciles. Bernède signait son retour et il a toujours son énorme volume de jeu mais a besoin de retrouver des repères avec ses partenaires. Cela s'est vu avec quelques passes un peu faciles loupées et des dribbles pas toujours opportuns. Mais un match d'Antoine Bernède reste aussi un spectacle à apprécier, notamment pour les attitudes assez folles d'un joueur à part (cris venus de nulle part, appels les deux bras en l'air, etc). Toufiqui a lui aussi eu un match irrégulier avec quelques bonnes orientations et jolis gestes mais des pertes de balle ennuyeuses. Adli a fait une excellente entrée, dans son style très Rabiotien, tandis que Gomes a été plus discret.

En attaque, Kevin Cabral (jumeau du double buteur du jour) a mis du temps à être trouvé dans le sens de la marche mais a bien fini, provoquant notamment un penalty. Côté gauche, Guclu a été assez discret dans le jeu mais terriblement efficace dans la surface adverse avec un triplé sans faire de bruit, ou presque. Epailly a eu un peu plus de mal à exister que d'habitude dans la défense centrale adverse mais il a aussi quelques gestes plein de classe. Postolachi n'a touché qu'un seul ballon mais a su le mettre au fond, s'offrant des débuts pour le moins réussis pour un buteur comme lui.


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