Au terme d’un match au couteau, les Parisiens conservent leur titre aux dépens de Nantais méritants (32-26)
Les deux équipes au complet
C’est la première surprise de la journée, le PSG est bien au complet et enregistre les retours de blessure de Barrachet, Accambray et Kopljar. On notera le choix de Gardent de se passer d’Honrubia, l’ailier gauche du PSG, qui laisse donc M’Tima comme seul spécialiste du poste. La partie promet d’être intéressante puisque Thierry Anti, entraineur de Nantes, peut lui aussi compter sur l’intégralité de son groupe.
A chacun ses temps forts
Les Nantais ont décidé d’attaquer en utilisant la relation arrière/pivot qui avait parfaitement fonctionné contre Montpellier en demi-finale. L’international français Igor Anic commence ainsi le match très fort en marquant les deux premiers buts de son équipe (1-2 – 3ème). Les deux équipes vont avoir chacune leurs temps forts. Paris va passer devant et compter deux buts d’avance (4-2 – 4ème) puis Nantes va refaire son retard et prendre à son tour deux buts d’avance grâce à un grand Nicolas Claire (4-6 – 9ème). Le PSG ne trouve pas la solution dans la grosse défense nantaise où trône Rock Feliho. Mikkel Hansen et Jeffrey M’Tima permettent bien à Paris de ne pas être décroché mais c’est Nantes qui compte 3 buts d’avance (6-9 – 11ème).
Philippe Gardent décide donc de changer de dispositif défensif pour contrer le jeu offensif ligérien. Kopljar prend la place de Barachet au poste d’arrière droit pour mettre du poids et de la taille pour contrer le duo Entrerrios/Anic. Ce dispositif porte vite ses fruits puisque non content de stopper l’hémorragie en défense, Kopljar va marquer le premier de la série de 6 buts marqués d’affilée par les Parisiens (12-9 – 23ème). C’est donc pas moins de 12 interminables minutes sans marquer que vont subir les violets et jaunes même en supériorité numérique et sur pénalty avec une grosse séquence d’Omeyer dans les cages. Comme d’habitude, en situation d’échec, Thierry Anti va fondre une durite et insulter le preneur de son de BeIN Sports lors d’un temps-mort. Malheureusement ce ne sera pas son coaching ni ses joueurs mais bien les Parisiens eux-mêmes qui vont permettre à leurs adversaires de revenir au score en déjouant et en donnant des buts faciles.
Score à la mi-temps : 14-12
Jeu dangereux
L’écart se reduit à une unité mais le PSG va profiter d’une supériorité numérique pour enfoncer le clou et porter son avance à 4 unités à la suite d’une excellente défense d’Accambray (19-15 – 36ème). On n’entend plus la fanfare de fête du village et l’affaire semble bien engagée. Pourtant les coéquipiers de Daniel Narcisse, qui a d’ailleurs été découpé à chaque entrée en jeu, vont jouer à se faire peur. Les Nantais remontent leur handicap mais perdent Mathieu de La Bretèche, sosie de Bundes de l’Équipe du Soir (glorieuse émission de l'Équipe 21), qui, en faisant faute sur Accambray, s’est ouvert le crane et devra sortir du terrain. Cette situation n’enraye en rien la marche en avant de son équipe qui revient complétement au score (21-21 – 44ème).
Le public nantais recommence à y croire d’autant que les deux équipes se rendent coup pour coup et à dix minutes du terme le suspense reste entier (24-24 – 40ème). Mais dans ces moments où les petits détails comptent, Omeyer est là et en attaque des joueurs comme Abalo, Hansen ou M’Tima ne tergiversent pas. Paris va aborder ces dix dernières minutes par un 5-1 qui sera rédhibitoire pour les rêves de doublé nantais (29-25 – 55ème). Les remplaçants peuvent se tomber dans les bras, la Coupe de France reste à Paris.
Score final : 32-26
Nantes : Schulz (6 arrêts), Skof (2 arrêts), Claire (7), Anic (7), Rivera (4), Entrerrios (3), De la Bretèche (2), Maqueda (1), Gharbi (1), Nyateu (1)
PSG : Omeyer (10 arrêts), M’Tima (11), Hansen (8), Kopljar (4), Abalo (3), Accambray (2), Gunnarsson (2), N’Diaye (1), Melic (1).
Réactions
Prochain match
Il est temps pour tous les joueurs de rejoindre leurs sélections nationales respectives. Après cette trêve de 10 jours, Paris aura l’occasion de revenir à un seul point de Montpellier en défiant le leader de la D1 chez lui à la Park & Suites Arena.
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