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Strasbourg/PSG (1-1), les performances individuelles

Publié le dimanche 28 mai 2023 à 2:39 par Philippe Goguet
Le PSG a fait match nul à Strasbourg, suffisant pour valider son titre de champion de France après un match équilibré. Retour sur les performances des Parisiens au cas par cas :

Donnarumma : Le gardien italien a concédé un but et vu son poteau le sauver sur une frappe lointaine de Diallo mais il a pourtant tout fait pour repousser l'échéance et a failli y parvenir. Avant d'être trompé de près par Gameiro, il avait réussi un énorme arrêt sur Sanson et Diallo avait buté sur lui en première période, peu après une sortie dans ses pieds où il l'avait déjà bien excentré. Un match solide au final.

Danilo : Le grand Portugais a vécu un match contrasté face à un Diallo qu'il a parfois eu bien du mal à gérer. Ce fut surtout le cas en première mi-temps, le Sénégalais parvenant régulièrement à échapper au Portugais sur des longs ballons avant que Danilo ne s'en sorte mieux après la pause. Il est en revanche un peu pataud pour sauver devant Gameiro sur le but. Avec le ballon, quelques intentions en début de partie vite oubliées mais une superbe ouverture sur le but parisien.

Ramos : Bien qu'à la tête d'une défense à trois qui devait maîtriser le seul Diallo, l'Espagnol n'a pas vraiment été à la fête ce samedi. Régulièrement dominé dans les airs, comme sur la remise de Diarra amenant la frappe sur le poteau, Ramos a surtout su s'imposer en seconde période, signant notamment deux grosses interventions sur Diallo coup sur coup. Pas de quoi y voir un match spécialement réussi pour autant, avec un jeu au pied assez quelconque pour une fois.

Bitshiabu : De retour dans un onze de départ à l'extérieur trois mois et demi après sa noyade à Monaco, il a commencé la partie de la même façon, à savoir avec une énorme erreur qui a failli se transformer en but adverse. Ce ne sera pas la seule boulette balle au pied du jeune défenseur, seulement la plus marquante, et sa fébrilité dans ce domaine a été problématique. Défensivement, il a plus ou moins tenu le choc même s'il a parfois été débordé par des attaques rapides le long de la ligne de touche. Son apprentissage du plus haut niveau continue, mais qu'il est coûteux pour son équipe.

Zaïre-Emery : Toujours sur le côté droit, le jeune piston de fortune a surtout pu exister en seconde période puisque le jeu se trouvait surtout de l'autre côté en première, ce qui a eu pour conséquence d'avoir très peu mis à contribution le benjamin de l'équipe à l'exception d'une action conclue par une frappe de Messi. Il a pu se lâcher en seconde période et a réussi à animer un peu mieux son côté mais a raté son centre en première intention sur ce qui était sa montée la plus prometteuse. Défensivement, il a peu été sollicité au final mais n'a que rarement été mis hors de position.

Bernat : Opposé à un Colin Dagba qu'il connaît forcément très bien, l'Espagnol n'a pas vraiment souffert défensivement et a même signé un bon retour dans la surface sur le latéral prêté par le PSG. Ce sera son intervention la plus marquante car le reste de son match va surtout être en milieu de terrain. Beaucoup de ballons touchés, peu d'actions poussées si ce n'est une énorme sortie de balle en solo et une absence dans le dernier tiers qui représente bien les difficultés du PSG à s'approcher du but adverse.

Verratti : Positionné en sentinelle, le milieu italien a comme toujours beaucoup eu le ballon dans les pieds pour tenter d'organiser le jeu parisien mais c'est paradoxalement lorsqu'il a pu s'éloigner un peu de son poste théorique qu'il a été le plus intéressant, surtout après la pause. Il n'a pas tout réussi non plus, à l'image de cette passe longue ratée vers Messi en très bonne position, mais heureusement qu'il est là pour ordonner un peu le jeu du PSG. Défensivement, il a récupéré bon nombre de ballons dans les pieds adverses sur des attaques placées mais a régulièrement été dépassé sur les contres.

Vitinha : L'enfer de la Meinau n'était clairement pas un stade fait pour que le jeune Portugais exprime ses qualités et cela s'est vu. Le relayeur droit n'a pas existé dans les duels, qu'ils soient défensifs ou offensifs, et il a dans l'ensemble bien peu pesé, particulièrement en première période où le jeu a penché sur l'autre côté vu que Vitinha n'y arrivait pas sur le sien. Il a été un peu meilleur après la pause, réussissant quelques bonnes combinaisons avec Zaïre-Emery, mais le bilan reste très léger et même insuffisant.

Soler l'a remplacé pour la fin de match et il faut se demander s'il a touché la moindre fois le ballon.

Renato Sanches : Positionné en relayeur gauche comme lors de ses entrées précédentes, le Portugais a signé un bon début de partie et se signalait par sa volonté d'aller de l'avant, loin d'être la norme sur le terrain. Sa capacité à casser des lignes a malheureusement peu à peu disparu et son influence dans le jeu parisien a logiquement décliné, Sanches signant d'ailleurs une seconde période des plus neutres. A noter aussi quelques fautes évitables de provoquées et le bilan est moyen malgré un bon début et une belle volée pas loin de tromper Sels. Mais il a joué le match en intégralité, une première avec le PSG le concernant.

Messi : L'Argentin n'avait clairement pas très envie de se faire mal et son début de match a été des plus tranquilles avec peu de décrochages et des duels perdus dès que l'adversaire mettait de l'intensité. Sans atteindre des sommets, il faut reconnaître une vraie montée en puissance, progressivement, avec finalement pas mal de bonnes choses et notamment plusieurs passes qui auraient dû être décisives pour Mbappé ou encore un corner parfait pour Renato Sanches. On retiendra aussi quelques jolies chevauchées et surtout ce qui restera comme le but du titre, d'une frappe précise comme l'an passé contre Lens (1-1).

Mbappé : Capitaine du soir, l'attaquant parisien a livré un petit match malgré un début prometteur au cours duquel il tentait d'accélérer sur chacune de ses prises de balles. A l'exception d'un énorme rush non conclu de peu en pleine surface, les mauvais choix se sont peu à peu multipliés et l'arme fatale parisienne a finalement signé un deuxième acte de piètre qualité avec de nombreux ballons perdus et plusieurs occasions ratées. Si certaines n'existent que par sa vitesse hors-normes, d'autres auraient pu être mieux exploitées malgré tout. C'est toutefois lui qui construit presque seul le but parisien avec un sacré travail dans le camp strasbourgeois : contrôle compliqué, temporisation puis passe dans un tempo parfait. 


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