Article 

OL/PSG (2-3), les performances individuelles

Publié le lundi 24 février 2025 à 3:29 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 3-2 sur la pelouse de l'OL dans une partie à plusieurs visages, d'une première période assez fermée à une fin de match totalement folle. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Le PSG s'est imposé 3-2 sur la pelouse de l'OL dans une partie à plusieurs visages, d'une première période assez fermée à une fin de match totalement folle. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Le gardien parisien a longtemps cru garder son but inviolé, ne craquant pour la première fois qu'à la 85e minute, mais il a finalement dû s'incliner à deux reprises sans qu'il ne soit coupable le moins du monde. Au contraire, le grand Italien a encore opposé une excellente résistance aux assauts adverses, qu'il s'agisse de la frappe de loin de Tessmann ou des tentatives en angle fermé. Et que dire de sa double parade incroyable en fin de match. Du très bon Donnarumma encore une fois.

Hakimi : Le héros parisien du match aurait bien pu finir sa partie à peine après la demi-heure de jeu en réagissant mal à une vilaine faute de Tagliafico. Ce mauvais geste a finalement été le tournant de son match, mal entamé par le Marocain avec du déchet technique sur une pelouse compliquée et quelques difficultés défensives. Mais le latéral droit parisien est monté en température dans la durée et a signé un deuxième acte énorme. Il y a évidemment ces deux buts sur deux frappes parfaitement placées mais ce ne fut que la partie la plus visible de son activité générale. Défensivement, il a forcément été absent sur quelques contres mais a été discipliné lorsque le PSG défendait bas.

Marquinhos : Le capitaine parisien a livré un match qui résumé tout ce qu'il peut faire de bien et de pas bien. Dans la colonne du positif, il y a cette lecture dans l'ensemble impeccable des longs ballons de l'OL en première mi-temps, cette présence très nécessaire en fin de match pour dégager bon nombre de ballons chauds ou encore cette fiabilité technique de tous les instants. Mais le négatif est particulièrement visible sur ce premier but lyonnais où il se fait effacer par Mikautadze d'une façon indigne de son CV. Tout était presque parfait jusque-là, très bien encore après, mais que cette erreur ternit son match.

Beraldo : Le Brésilien était la surprise du onze de départ dans l'axe gauche de la défense et il a signé une première mi-temps tout en contrôle, distribuant tranquillement le jeu tout en gérant les rares offensives lyonnaises. La seconde période a été plus compliquée, et dès le départ avec ce duel perdu face à Nuamah qui s'est envolé vers le but. Le gaucher n'a plus vraiment été en vue par la suite, subissant les événements de façon trop régulière et pris dans son dos sur le dernier but du match. L'entrée de Hernandez côté gauche à la place de Nuno Mendes ne l'a pas aidé non plus.

Nuno Mendes : Le Portugais a livré un match en deux parties. Dans la première heure de jeu, il s'est concentré sur la partie défensive de son rôle et a pu rassurer sur ce point avec une prestation impeccable, mêlant dureté dans les duels et bonne utilisation de sa vitesse pour rattraper les coups, le tout avec une justesse technique appréciable pour ressortir depuis l'arrière. Le point d'orgue de cette performance défensive de haut niveau a été ce retour incroyable sur Nuamah en pleine surface. En fin de partie, il est passé ailier et s'est alors jeté vers le but adverse. Il y a eu quelques ballons perdus mais il est aussi au départ du troisième but.

Vitinha : La sentinelle parisienne n'évoluait visiblement pas sur le même terrain que les autres, ne se retrouvant jamais gêné par la pelouse ravagée du Groupama Stadium. D'une justesse technique hallucinante, le Portugais a encore régalé avec le ballon dans les pieds, alternant ses passes pour construire patiemment avec des percées tout en dribbles qui font mal à la défense. Défensivement, il n'a en revanche que trop peu pesé, et il a également un peu trop disparu de la possession de balle en fin de partie quand l'OL poussait.

João Neves : D'abord dans un rôle de relayeur gauche très excentré, il s'est vite recentré et s'est alors glissé dans la circulation du ballon sans souci. Sa disponibilité perpétuelle a encore été au rendez-vous et il a été vu dans les deux surfaces de façon régulière, défendant la sienne tout en attaquant celle adverse par des courses en profondeur. Mais l'impression générale a été moins éclatante que d'habitude, gêné par la pelouse et plus souvent dominé dans les airs. Il se fait prendre au départ du premier but de Lyon et, fait rare, il a semblé vraiment fatigué en fin de partie.

Doué : Cette fois-ci dans un rôle de relayeur droit, le jeune milieu parisien s'est vite retrouvé assez reculé et il a tout aussi vite basculé plutôt côté gauche, Neves inversant avec lui. Dans un premier temps, Doué a su signer quelques bonnes actions individuelles mais il s'est peu à peu perdu et a assez clairement sombré dans un individualisme peu productif. Recadré à la pause, il a été un peu mieux, délivrant par exemple une passe sublime à Barcola sur le premier but du PSG. Pas de quoi l'empêcher d'être sorti de façon anticipée.

Fabian Ruiz l'a remplacé et il a dans un premier temps tenté de se fondre dans les circuits de passes parisiens. Mais il s'est permis un peu trop de passes compliquées ce qui a engendré un nombre non-négligeable de pertes de balle. Il est touché au mollet en fin de partie, mais a serré les dents pour revenir et finir.

Kvaratskhelia : Positionné à droite, le Géorgien s'y est adapté en jouant beaucoup avec l'extérieur du pied, de façon aussi esthétique qu'efficace. Bien dans le jeu parisien, à peine dérangé par le terrain, l'ailier parisien a signé quelques actions individuelles typiques de son style, faisant exploser soudainement la défense adverse par la grâce de sa conduite de balle et sa capacité extraordinaire à se glisser dans les plus petits espaces. Paradoxalement, ce n'est pas par ses dribbles qu'il a été décisif mais en servant Dembélé. Sa première passe pour son attaquant a été sauvée sur la ligne par Mata, la seconde a fini au fond des filets. Du bon Kvara au final, même loin de son couloir gauche naturel.

Hernandez l'a remplacé et il s'est positionné en arrière gauche. Le latéral a encore une fois montré toutes ses limites physiques, à l'image de ce duel très pénible en vitesse face à Cherki. Plus gênant, le gaucher n'a pas vraiment semblé en mesure de gagner des duels défensifs, son habituelle plus grande force.

Dembélé : Son rôle d'attaquant axial face à un adversaire replié lui a offert une première mi-temps forcément frustrante, l'état du terrain ne faisant que renforcer les difficultés à le trouver, et le feu follet parisien s'est retrouvé à exister sur de rares actions : une course en profondeur bien sentie mais mal conclue, un contre incroyable là aussi mal conclu. La seconde mi-temps a été bien plus accomplie et Dembélé a inscrit un but absolument formidable et témoin de sa nouvelle dimension face au but. Dans le jeu, il a aussi été plus inspiré, décrochant de façon régulière pour perturber l'organisation adverse.

Ramos l'a remplacé pour le dernier quart d'heure et il s'est montré aussi généreux et combatif qu'à chaque entrée. Mais à ce rôle de bon coéquipier, il a ajouté un enchaînement absolument exceptionnel sur le troisième but parisien dans lequel il a une part prépondérante. Un très grand geste de footballeur.

Barcola : Pour son premier retour à Lyon comme titulaire, l'ailier gauche a été hué comme attendu et le rancunier public local s'est réjoui de ses difficultés dans les dribbles liés en bonn partie au terrain. Pour autant, sa capacité à attaquer les espaces disponibles était déjà bonne et elle est apparue de façon claire sur l'ouverture du score. Barcola a accéléré et centré avec à-propos, signant une action d'éclat qui a largement réhaussé son match. 

Lee l'a remplacé pour un gros quart d'heure et il a été intéressant tant que le PSG avait le ballon, à l'image de son décalage parfait pour Hakimi sur le dernier but parisien. Mais il a disparu dans les derniers instants quand il fallait tenir le ballon, comme les autres.


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Match lié 

News 

Aujourd'hui

mercredi 30 avril

mardi 29 avril

lundi 28 avril

dimanche 27 avril

samedi 26 avril

vendredi 25 avril

jeudi 24 avril

mercredi 23 avril

 

Soutenez nous 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee