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Paulo César : « Les supporters ne vont pas regretter de venir regarder nos matchs »

Publié le vendredi 5 septembre 2025 à 21:55 par Bruno Hermant
A la veille de la reprise du championnat de France d'Arkema Première Ligue, le directeur sportif Angelo Castellazzi et le coach de l'équipe féminine Paulo César tenaient une conférence de presse au Campus PSG. Le discours du coach s'est voulu convaincant, portant son ambition de jouer et de gagner avec le groupe de 27 joueuses dont il dispose et ce, malgré le départ de Grace Geyoro. Face à la presse nationale, nous avons pu également glisser notre micro. Compte-rendu intégral de la conférence de presse.
A la veille de la reprise du championnat de France d'Arkema Première Ligue, le directeur sportif Angelo Castellazzi et le coach de l'équipe féminine Paulo César tenaient une conférence de presse au Campus PSG. Le discours du coach s'est voulu convaincant, portant son ambition de jouer et de gagner avec le groupe de 27 joueuses dont il dispose et ce, malgré le départ de Grace Geyoro. Face à la presse nationale, nous avons pu également glisser notre micro. Compte-rendu intégral de la conférence de presse.

La conférence de presse débute par une allocution du directeur sportif Angelo Castellazzi. 

« Paulo a remporté comme entraîneur le championnat de France U19 féminin la saison dernière. C’est grâce à son travail et ses méthodes que nous avons choisi de commencer cette nouvelle saison avec lui, dans un projet qui s’inscrit sur le long terme. Nous partageons la même vision du football et du club, la manière de faire, surtout la personne qu'est Paulo.»

Le coach a pris la parole par la suite

« Déjà, merci Angelo pour ces bons mots. Cela fait de nombreuses années que je suis au club. J'ai eu la chance de jouer au club et maintenant en être l'entraîneur. Cela fait 6 ans que je suis avec les plus jeunes. J'ai eu la chance d'accompagner pas mal de joueuses depuis le temps qui ont signé avec le club sur les 6 dernières années. Donc c'est quand-même quelque chose de très positif. Moi, je suis très content d'être là, avec vous mais aussi avec ce poste de d'entraîneur. 

Je dois d'abord remercier Angelo et Sabrina Delannoy parce que ce sont les deux personnes qui m'ont accompagné toutes ces années, qui m'ont aussi donner l'opportunité de réussir et d'avoir ce poste-là aujourd'hui. J'ai hâte que les compétitions commencent. Pour que je puisse mettre en avant tout ce qu'on a travaillé dans cette préparation avec les joueuses qui sont présentes aujourd'hui. Je vais profiter déjà pour parler un peu de mon style du jeu. Ce sera du franco brésilien. Je vais profiter de ma petite culture. J'ai présenté aux joueuses la façon de faire comme je le vois, je commence à mettre en place ce que je veux faire.

A l'arrivée, la tactique, je veux que l'équipe ait pour objectif la créativité et le déplacement. J'ai ca dans le sang, j'ai appris cela au Brésil. Ce sera mon style de jeu, c'est ce que je vais préconiser dans cette saison avec plusieurs compétitions qui nous attendent. Et je vais essayer de mettre en avant cette culture pour construire quelque chose de fort. Avec un état d'esprit iréprochable dans le quotidien pour que les résultats soient en adéquation.

Je profite aussi avant que ne commencent les questions pour annoncer que j'ai choisi Sakina Karchaoui comme capitaine. C'est Sakina qui va être ma capitaine cette saison, je pense qu'elle coche toutes les cases et surtout pour ce qu'elle représente aussi depuis plusieurs années dans le club. C'est quelque chose qui me tient à coeur et je pense qu'elle est capable aussi de penser à ce rôle là, de respecter à la lettre tout ce qu'elle doit faire en tant que capitaine.»

Angelo Castellazzi reprend la parole pour détailler le projet du club 

« Le projet est de gagner. Ce n'est pas par hasard l'année dernière si le PSG était l'équipe la plus jeune du championnat. C'est dans l'ADN du club de former et de s'appuyer sur les talents qui proviennent de son académie. On sait que c'est un process long et qu'on a besoin de temps. Mais tout le monde convaincu que c'est le bon chemin, pour y arriver et à être vraiment compétitif dans toutes les compétitions.

Et chercher d'arriver à gagner. On a heureusement un exemple direct et concret qui nous dit que c'est un chemin qui peut payer avec ce qui s'est passé l'an dernier chez les garçons. Donc le but, c'est vraiment de donner de la continuité de travail, de bien profiter des talents qui sont chez nous. Pour chercher à arriver dans le bon équilibre, à donner des résultats importants à nos supporters. »

Les questions débutent d'abord pour le directeur sportif.

Le départ de Geyoro ?

« Cela fait plusieurs années que le sujet sur la table. Et finalement, on pense qu'est arrivé le bon moment, le bon timing, pour faire cette opération là pour tout le monde. C'est un sujet qui revenait sur la table à chaque mercato, on a échangé, partagé, bien entendu à l'intérieur avec la direction générale du club, moi et Sabrina. On a discuté aussi avec le coach, on a cherché derrière tous les points de vue et les implications possibles de ce départ. Et finalement, la conclusion est que c'est la situation idéale dans ce mouvement pour tout le monde. On a fait l'opération qui s'est réellement complétée hier soir à 2 minutes de la fin de mercato anglais.

Ce mouvement s'est effecué à la limite parce qu'on a eu beaucoup de réflexions. On a vraiment essayé de regarder tout, de regarder aussi l'histoire de Grace avec le club, de tout ce qui s'est passé mais finalement, comme je l'ai dis, on a partagé avec la totalité du club cette décision. La conclusion : c'était le bon moment de faire cette opération là. Après ça va toujours le terrain qui dira si c'était une bonne décision ou pas. Mais là, ça parle du jeu, ca parle de foot. Aujourd'hui, on pense qu'on a fait le bon choix pour tout le monde.»

Est-ce que vous confirmez que c'est un transfert record, on évoque la somme d'1,8 M€ ?

« Sincèrement, je ne sais pas si c'est un record ou pas. Parce que pour le club, ce n'est pas le sujet le plus important. Le but était de trouver dans ce transfert la situation idéale pour le club. Dans son optique, pour l'implication dans l'équipe, pour la programmation des distributions des postes des joueuses dans le groupe. Après je sais qu'il y a beaucoup d'opérations dans les derniers jours. Et je peux pas entrer dans les détails aussi des opérations que d'autres femmes sont en train de faire. Donc je ne sais pas si c'est le record mais c'est pas le sujet qui est important pour moi.»

Avec le départ de Marie Katoto un peu plus tôt dans l'été, c'est vraiment une page qui se tourne pour le Paris Saint-Germain, ce sont deux joueuses emblématiques qui ont quitté le club cet été.

« Oui, ce sont deux joueuses emblématiques. Et c'est un signal important mais comme on l'a dit, on vient d'être l'équipe plus jeune grâce à beaucoup de joueuses formées chez nous, qui sont montées dans l'équipe pro. Cette année, on a aussi finalement Anaïs Ebayilin qui a eu une saison très compliquée avec sa blessure et elle revient dans le groupe. Nous croyons beaucoup en elle. C'est un moment pour redéfinir un petit peu l'effectif. On a échangé avec tout le monde et pour nous, on est convaincu d'avoir un effectif très compétitif.

On est aussi convaincu d'avoir une équipe très équilibrée. Quand je parle d'équilibre, je parle de joueuses internationales, avec de l'expérience, avec un certain niveau. On a des joueuses confirmées, des jeunes joueuses, françaises, étrangeères. On pense que c'est un bon équilibre.

Après, on peut parler des joueuses qui sont parties mais bon, est arrivé quand-même une championne du monde (Olga Carmona du Real Madrid), est arrivé quand-même la capitaine de l'équipe qui a gagné la Coupe d'Afrique et qui a été nommée pour tous les matchs de la compétition comme meilleure joueuse (Rashidat Ajibade de l'Atlético Madrid). Je pense qu'on a quand-même des valeurs et des qualités.»

Mais vous ne pensez pas que l'équipe est une peu affaiblie en perdant des joueuses comme Marie Katoto et Grace Geyoro ?

« Non parce qu'on pense qu'on a les bonnes joueuses pour les remplacer. Pour certains postes, on a aussi des jeunes joueuses qui doivent tracer leur chemin et confirmer. Je ne me rappelle pas, peut-être que Sabrina peut m'aider pour cela, les deux joueuses que vous avez nommés, elles étaient de jeunes joueuses qui ont prouvé avec des cadres comme Sabrina, comme Kate Kiedrzynek. On a des joueuses expérimentées qui sont là pour faire grandir Anaïs Ebayilin, Tanté Diakité, et les autres. J'ai hâte que ces autres joueuses prennent ce même chemin. Et ça, c'est notre but.»

Est-ce qu'avec le départ de Grace Geyoro, vous allez chercher une autre joueuse au milieu avant la fin du mercato ?

« On est en train d'évaluer cela. On est en train d'évaluer, parce qu'on en a parlé avec le coach, on a plusieurs opportunités. Parce qu'on a aussi des jeunes, parce qu'on a aussi des joueuses polyvalentes, comme notamment Ajibade, Echegini qui peuvent jouer à différents postes. Donc on est en train d'évaluer avec le coach. Parce qu'on est en train d'aller chercher le profil le plus adapté pour intégrer l'effectif. On n'a pas besoin de chercher une joueuse pour remplir un quota.

On ne va pas forcément cibler des talents forts si on pense que la joueuse ne va s'intégrer dans l'effectif. Parce que, comme je l'ai dit, le but c'est vraiment de mettre un accent sur l'équipe, l'esprit d'équipe, la solidarité d'équipe. Pour atteindre ça, c'est important de trouver les bonnes joueuses. On a parlé d'Ajibade, c'est facile de l'intégrer avec Echegini, elles parlent la même langue. Il faut aussi évoquer Jourde, c'est une jeune talentueuse Canadienne.

On a un intérêt aussi avec les jeunes, elles sont montées en provenance de notre centre de formation. Avec ces talents, bien sûr, on doit attendre un petit peu leur évolution. On leur fait confiance, on a démarré la saison tôt mi-juillet justement par ça. Pour voir et pour aider les jeunes joueuses à évoluer le plus rapidement possible dans ce contexte le plus équilibré possible.»

On disait que le départ de Grace était sur la table depuis quelques années. Qu'est-ce qu'il a fallu cette année pour que cela se fasse ?

« Parce qu'on pense qu'on est arrivé à la combinaison de plusieurs facteurs au même moment. Je pense que cela fait 2 ans qu'à chaque mercato, on est sollicité pour Grace. Au début, on a dit non, des fois, on a essayé de discuter pour écouter les autres clubs. Cette année, on pense que c'est le moment dans lequel plusieurs éléments sont alignés. On pense que c'était le bon moment pour faire cette opération là et que c'était la dernière saison pour le faire.»

C'est ensuite Paulo César qui a été questionné sur le début de saison et les ambitions du club cette saison. 

Comment êtes vous ? Comment avez vous vécu ce changement ? Parce que c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour le PSG. Est-ce que ça vous paraît plus compliqué sans ces joueuses dont on parlait ?

« Non parce que je suis persuadé du groupe que j'ai en main. C'est la première chose. La seconde chose, c'est qu'on doit quand-même remercier Grace par rapport à tout ce qu'elle a accompli ces 13 dernières années. Parce que quand-même c'est très important. Et qu'elle oeuvre aussi comme un exemple, comme je lui ai dit. Sabrina avant elle était un exemple, avec Formiga, avec Irène Paredes et toutes les joueuses qui sont passées.

Aujourd'hui, Grace est un exemple pour les jeunes joueuses, elles pourront pour faire le même parcours et elles ont la possibilité aussi d'intégrer l'équipe pro. Je suis très content par rapport à l'effectif que j'ai aujourd'hui. On va être très compétitif. Les supporters ne vont pas regretter de venir regarder nos matchs. Et moi, je vais être derrière les joueuses pour que les choses se passent le mieux possible. Nos ambitions sont toujours les mêmes pour le Paris Saint-Germain, c'est de gagner. Après, faire le mieux possible, un parcours le mieux possible en Ligue des Champions. On a cette possibilité. Je suis persuadé qu'on va faire un bon parcours, j'ai confiance sur toutes les joueuse que j'ai avec moi aujourd'hui.»

Justement, après la déception de l'année dernière, de l'élimination avant la phase de poule de Ligue des Champions, comment avez vous remotivé les filles ?

« Je ne vais pas revenir sur l'année dernière parce que ce n'était pas moi le coach. Moi, ce que je peux vous dire, c'est que je vais faire en sorte que sur le plan du jeu et sur les stratégies qu'on va mettre en place, on va être compétitif dans toutes les compétitions. Il y a des adversaires en face qu'on va étudier, c'est notre travail d'étudier, d'analyser pour que les performances soient dans le même état d'esprit de l'équipe. Pour qu'on fasse une bonne prestation et que nous, et d'abord les joueuses soient aussi fiers de sortir de bonnes prestations.

Et je suis persuadé que si les joueuses sont fières, les supporters aussi, ils vont être fiers de cette équipe. Tactiquement, le projet, j'ai déjà un style offensif. Je ne vais pas oublier la manière. On a plusieurs manières de jouer, plusieurs compositions tactiques. On peut jouer à 3, on peut jouer à 4 derrière. Après ce sont des stratégies, c'est dans l'analyse qu'on va mettre en place à chaque match, chaque semaine avec les joueuses. On partage tout pour que les choses se passent le mieux possible sur le terrain. Et que ça soit confortable pour toutes les joueuses, qu'elles sachent leur rôle exactement sur le terrain.»

Vous parlez beaucoup des supporters. Qu'est-ce qui va être fait concrètement pour renouer avec eux ? Parce qu'il y a eu des soucis justement à la saison passée. A quoi peut on s'attendre pour redonner envie à ces supporters qui ont un peu boudé le stade pour qu'ils reviennent de nouveau soutenir les féminines ?

« Je ne peux pas mettre en paramètre ce qui s'est passé l'année dernière. Je sais qu'il y a eu une cassuree, pas de souci. Moi, aujourd'hui, je suis le responsable de l'équipe de la section féminine en tant que coach. Donc ce qui va être fait concrètement, ce sont les prestations sur le terrain. Parce que c'est là, c'est sur le terrain que les choses se passent.

Donc si les joueuses sont performantes sur le terrain, dans la responsabilité de chaque joueuse sur le terrain, je suis persuadé que les supporters qui soutiennent l'équipe vont être là. Je peux être garant de cet état d'esprit et de cette performance là. Pour que, dans la saison, on puisse aussi ramener plus de monde dans le stade.»

On a vu une équipe du PSG très agressive contre l'Ajax (victoire 6-0). Est-ce que c'est le jeu que vous voulez mettre en place cette année ? Est-ce que vous pensez que vous pourrez tenir ce rythme toute la saison vu l'exigeance physique que cela implique ? Est-ce que vous pensez avoir l'effectif suffisant en nombre et en qualité pour pouvoir tenir ce pressing toute l'année ?

« Le rythme, on le travaille pendant les séances d'entraînement. Ce sont les effets des entraînements qui doivent transmis sur le terrain. Bien sûr que si tu fais un pressing haut, tu ne peux pas faire 90 minutes. On a un plan de jeu à chaque adversaire, on va avoir une stratégie en place. A chaque match, vous allez voir qu'il y a vraiment une grosse intensité quoi qu'il arrive.

Si on est bloc haut, bloc médian, bloc bas. Cela dépend de comment on va faire mais ce que j'ai envie, c'est d'écouter ces joueuses-là. C'est qu'elles prennent vraiment la responsabilité des matchs. Et c'est nous qui ferons en sorte que ça se passe très bien sur le terrain avec les filles.»

Les joueuses étaient assez contentes de votre nomination en fin de saison dernière, notamment Grace. Est ce que vous avez essayé de la retenir quand-même ?

« Je ne retiens personne. Parce que déjà, je respecte son parcours. Je respecte tout ce qu'elle a produit ici sur le terrain. Après c'est son choix, il y a plusieurs paramètres qui ont compte. Ce n'est pas que le désir du coach. Je sais que Grace est une joueuse qui est exceptionnelle, une joueuse qui a beaucoup de talent.

Après, il y a d'autres paramètres qui sont entrés en ligne de compte et sur lesquels je ne suis pas en capacité de vous répondre. Mais de mon point de vue, dans ce que je préconise sur le terrain, les joueuses qui sont là sont en capacité de répondre présent sur toutes les compétitions cette année.»

Il y a eu beaucoup d'entraîneurs ces dernières années au club. Est-ce que vous voyez sur le long terme et plus d'une saison ?

« Je vois déjà sur cette saison. J'ai signé deux ansn donc ça veut dire qu'il faut que je me projette aussi sur la saison prochaine. Je vais faire mon travail, c'est mon travail qui va qui va dicter ce qui va se passer dans le futur. Je fais en sorte, par rapport ce que j'ai vécu dans club-là, par rapport à ce que mon choix de quitter le Brésil. Il y avait un objectif de travailler dans ce club-là, parce que moi j'aime bien ce club et j'ai une identité en tant que joueur et entraîneur.

Si tu me demandes mon désir pour aujourd'hui, c'est de rester au PSG le plus longtemps possible. Après, je sais qu'il y a des personnes qui sont responsables aussi pour cette saison, je sais l'enjeu qu'il y a, ce sont les résultats. Donc je vais faire en sorte qu'au quotidien, les choses se passent bien et que les résultats soient là. Après, c'est le direction qui va juger s'il faut continuer ou pas.»

Comment allez-vous alterner les matchs entre la Champions League, l'Arkéma Première Ligue et la coupe de France avec l'effectif que vous avez votre disposition ?

« Déjà, on va commencer par la Preière Ligue (rires). Parce que la Ligue des Champions, le tirage au sort est le 19 septembre. On sait qu'il y a le nouveau modèle de compétition qui va s'installer, comme les garçons (à 18 équipes). On voit au fur et à mesure, je sais j'ai 27 joueuses qui sont capables de jouer. Après, c'est mon choix et ma responsabilité de mettre les meilleures joueuses qui seront à ce moment là sur le terrain.»

Comment vous abordez le match face à Lens dès demain pour la reprise du championnat ?

« J'ai eu la chance de connaître bien Sarah M'Barek (coach de Lens) depuis plusieurs années. J'ai fait beaucoup de matchs amicaux contre elle, c'est une super coach, elle a beaucoup des idées qui sont très similaires aux miennes. J'aborde un match très important, c'est le premier match de la saison, avec un état d'esprit de la gagne. Comme toujours. On va là-bas pour respecter l'adversaire mais on va essayer de mettre notre jeu en place et on va vraiment aller là-bas pour chercher quelque chose d'important.»

Est-ce qu'il y a des vice-capitaine derrière Sakina ? Est-ce que les filles ont participé au choix ?

« Le choix, c'est c'est à moi de le faire. J'ai la chance dans cette équipe, j'ai plusieurs cadres. C'est vraiment important d'avoir ces cadres là comme Paulina Dudek, comme Griedge Mbock, comme Jackie Groenen, comme Mary Earps, comme Kate Kriedzrynek. J'ai la chance d'avoir ces cadres là.

Aujourd'hui, c'est Sakina qui est nommée, j'ai plusieurs joueuses qui sont des relais, la relation se passe dans un cadre avec 8/9 joueuses qui sont dans le groupe. Et nous, on partage tout pour que les choses se passent bien, qu'on soit en accord, avec un but commun.»

Vous savez que cela a été très conflictuel, concernant le choix de la capitaine l'année dernière. Il n'y a pas du tout de sujet cette saison ?

« Non aucun parce que j'ai pris la décision. J'ai la responsabilité pour ça. J'ai discuté avec les filles qui étaient les cadres de l'équipe. J'ai donné mon point de vue. Après c'est une décision que je pense sur le terrain. Il y a des décisions que je négocie avec les joueuses, il y a d'autres décisions que je ne négocie pas. C'est comme ça, c'est le foot, c'est le haut niveau. Je suis ouvert avec mes joueuses, je vais pas passer par les médias ou Instagram ou je ne sais pas quoi.

Je vais être direct dans le vestiaire, directement face à la joueuse. Si on a des petits conflits, parce que c'est normal d'en avoir, sur le terrain, je n'amène que 18 sur le match. Donc forcément il y a des joueuses qui seront déçues, et ces joueuses qui sont déçues, elles sont ouvertes aussi pour poser la question sur la raison qui fait qu'elle n'est pas dans le groupe. Et, si je sens que j'ai la possibilité de le faire parce que j'ai une vision, une stratégie mise en place. Si je ne compte pas sur cette joueuse-là, je vais lui expliquerai. »

Votre management passera t'il par la discussion ? Vous allez beaucoup discuter avec les filles ? On sait que cela a un peu coincé aussi l'année dernière.

« Mon management est participatif. Ca veut dire que je décide des choses, je sais que j'ai le dernier mot, moi et mon staff, qui est très compétent. Les joueuses cadres vont être actrices, ce sont elles qui vont faire les efforts pour que dans l'équipe, ça se passe bien. C'est donc normal que je partage avec tout le monde, je partage aussi ma vision avec la direction pour que les choses se passent bien. Et qu'au bout du chemin, ce soit l'ensemble de l'équipe qui soit bien. J'ai des convictions mais je ne vais pas rester sur ça. Il y a aussi une adaptation par rapport aux autres filles, par rapport aux stratégies qu'on va mettre en place à chaque match.»


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