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« L'équipe la plus exceptionnelle d'Europe », la presse anglaise bluffée après Arsenal/PSG

Publié le mercredi 30 avril 2025 à 10:58 par Jean Chemarin
Déjà conquise par le PSG après ses victoires contre Manchester City, Liverpool et Aston Villa cette saison en Champions League, la presse anglaise est dithyrambique ce mercredi matin au lendemain de la victoire 1-0 de l'équipe de Luis Enrique sur la pelouse d'Arsenal. Mikel Arteta en prend aussi pour son grade, taxé d'en avoir trop fait dans sa communication avant le match.
Déjà conquise par le PSG après ses victoires contre Manchester City, Liverpool et Aston Villa cette saison en Champions League, la presse anglaise est dithyrambique ce mercredi matin au lendemain de la victoire 1-0 de l'équipe de Luis Enrique sur la pelouse d'Arsenal. Mikel Arteta en prend aussi pour son grade, taxé d'en avoir trop fait dans sa communication avant le match.

Accompagnée d'un petit cappuccino, la lecture de la presse anglaise doit être savoureuse pour Luis Enrique et son staff ce mercredi matin au lendemain de la victoire 1-0 du PSG sur la pelouse d'Arsenal en demi-finale aller de Champions League. Gianluigi Donnarumma a sorti deux arrêts de classe face à Gabriel Martinelli et Leandro Trossard, Mikel Merino est passé à quelques centimètres d'égaliser, mais le sentiment général est que la victoire du PSG est largement méritée et qu'elle aurait même pu être plus lourde si Bradley Barcola et Gonçalo Ramos avaient converti leurs occasions en fin de match.

Un PSG bien différent de celui d'octobre dernier

« C'est une excellente équipe d'Arsenal - son malheur est qu'elle semble être tombée sur l'équipe la plus exceptionnelle d'Europe cette année et peut-être plus encore, écrit ainsi le journaliste Sam Wallace (Daily Telegraph) dans sa chronique d'après-match. Le PSG a éliminé Liverpool et Aston Villa, et il a battu Manchester City lors de l'avant-dernier match de la phase de championnat en janvier. Arsenal, comme Liverpool et Villa, a battu le PSG en 90 minutes, mais depuis cette victoire en octobre à l'Emirates, cette équipe du PSG s'est affinée et renforcée ».

Très critique envers Mikel Arteta, qu'il accuse d'avoir été hystérique avant le match, Olivier Brown (rédacteur en chef du Daily Telegraph) estime lui que « ce n'est pas encore une cause perdue pour Arsenal. Après tout, Liverpool a déjà montré cette saison comment s'imposer 1-0 au Parc des Princes. Mais à en juger par ces faits, on craint pour Arsenal, tant ils ont été défaits par la finesse et la confiance en soi du PSG. S'il y a un changement qu'Arteta devrait mettre en œuvre pour le match retour à Paris dans huit jours, c'est de calmer l'hystérie, de faire davantage confiance à ses propres méthodes qu'aux fioritures gratuites à la Churchill. »

Barney Ronay, du Guardian, estime comme beaucoup de ses confrères qu'Arsenal « a été asphyxié pendant les 20 premières minutes de cette demi-finale aller, incapable de respirer dans son propre stade, à bout de souffle, privé d'air et de lumière par le pressing intense de la machine Paris Saint-Germain. »

« Arsenal n'avait jamais joué cette version du PSG, la nouvelle, la sérieuse »

« Dans ces moments-là, le PSG semblait avoir plus de joueurs dans tous les secteurs de jeu, se reproduire, João Neves apparaissant à l'épaule de chaque coéquipier comme un majordome fantomatique. L'approche agressive d'Arsenal a été complètement perturbée par la combinaison de la pression physique du PSG et de l'envie de courir, de remplir les jambes d'acide lactique et d'embrouiller le cerveau », ajoute-t-il, estimant que pour Arsenal, « il n'y a pas de honte à cela. Le PSG est une très bonne équipe, composée de joueurs parfaitement adaptés au système de Luis Enrique. »

Barney Ronay rappelle également qu'Arsenal n'avait jamais perdu auparavant face au PSG dans son histoire, « mais Arsenal n'avait pas non plus joué cette version du PSG, la nouvelle, la sérieuse, celle qui a passé beaucoup de temps devant le miroir. C'est un PSG qui dit, "oui, nous sommes toujours un club de projet". Mais le projet, ici, c'est le travail, l'effort, l'âme, l'humilité de l'élite, comme le Prince William en manches de chemise dans un refuge pour sans-abri. »

« Les champions de France ont montré pourquoi ils ont gagné autant d'admirateurs cette saison »

Dans un autre article du Guardian, David Hytner estime pour sa part que « les champions de France ont montré pourquoi ils ont gagné autant d'admirateurs à travers le continent cette saison, en donnant le ton lors des 35 premières minutes et encore vers la fin, quand ils ont resserré leur emprise avec brio. »

« Les supporters d'Arsenal ont apporté leurs crampons pour le plus grand match de l'histoire de l'Emirates, comme Mikel Arteta leur avait demandé de le faire. Malheureusement, les joueurs d'Arsenal ont oublié de prendre les leurs », peste de son côté Oliver Holt dans le Daily Mail, impressionné lui aussi par le PSG : « Ce n'était pas le PSG qui avait vacillé lors du match retour de son quart de finale contre Villa au début du mois. C'était le PSG qui avait surclassé Liverpool à domicile et à l'extérieur lors du tour précédent. C'était le PSG qui, inspiré par Khvicha Kvaratskhelia, Dembélé et l'excellence implacable de Vitinha au cœur du milieu de terrain, semblait être la meilleure équipe d'Europe. C'est une équipe qui semble croire qu'elle est prête à soulever le trophée de la Ligue des champions pour la première fois. »

Kvaratskhelia comparé à George Best

La presse anglaise salue aussi ce matin quelques individualités du PSG, notamment le buteur Ousmane Dembélé, mais aussi Gianluigi Donnarumma. Pour The Athletic, l'Italien est passé en quelques mois de « boulet à titan du PSG en Ligue des champions » grâce à ses performances XXL face aux écuries anglaises. Martin Samuel, du Times, a lui été emballé par Khvitcha Kvaratskhelia, qui lui a rappelé un certain... George Best, la légende de Manchester United : « Certains diront que c'est un sacrilège, mais avec ses chaussettes baissées, sa vitesse, son inventivité, sa force physique, le Georgien n'était pas sans rappeler Best quand il maraudait sur le flanc droit de la défense d'Arsenal. »

« Paris Silence Gunners »

Toujours généreux en jeux de mots, les tabloïds anglais étaient inspirés ce mercredi matin. Le Daily Mirror titre ainsi « Paris fait taire les Gunners », photo de la célébration de Dembélé à l'appui, ce qui donne en version originale : « Paris Silence Gunners » (pour PSG). The Sun titre lui « Bele Ache » avec une photo d'Ousmane DemBELE, un jeu de mots avec « Belly Ache », qui signifie maux de ventre dans la langue de Shakespeare. « Battu, mais pas éliminé » titrent aussi plusieurs autres tabloïds anglais, estimant comme Mikel Arteta qu'Arsenal aura besoin de faire « quelque chose de spécial » à Paris mercredi prochain pour éliminer ce PSG-là.


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