« Luis Enrique est la bonne personne » pour Danilo, amer mais toujours supporter du PSG

Après quatre saisons à Paris où il aura fini vice-capitaine et membre écouté du vestiaire parisien, Danilo Pereira a quitté le PSG direction l'Arabie saoudite l'été dernier, clairement poussé dehors par le club à un an de la fin de son contrat. Le Portugais n'a pas caché sa frustration dans les colonnes du Parisien, tout particulièrement le fait d'avoir été mis de côté : « Je ne m’attendais pas à ce que le club m’écarte du groupe. Ça, c’était la sensation la plus douloureuse. Je pense que je n’ai pas mérité ce traitement. Ç’a été très dur. J’étais touché car je ne comprends pas pourquoi le club s’est comporté comme ça. »

Cette décision qui a gâché un passage au PSG qu'il juge très positif, notamment de par la reconnaissance reçue des supporters, semble toutefois plus attribuée à la direction sportive : « Luis Campos est ensuite venu me voir pour m’annoncer que je n’entrais plus dans les plans. C’était le choix du coach, avec lequel je n’ai pas échangé. » Mais malgré cette volonté de se séparer de lui, le grand Portugais reste malgré tout très positif envers Luis Enrique.

« Luis Enrique a des idées pour faire progresser un projet qui dure dans le temps »

Selon celui qui « soutien(t) toujours le club », l'Espagnol « est un très bon coach. Il a des idées très claires. Parfois, on peut avoir l’impression qu’il n’écoute pas les gens. Il est dans son truc car il croit vraiment en son travail ! Il aime conserver le ballon, fatiguer l’adversaire. C’est un coach qui peut amener beaucoup d’expérience. [...] C’est la bonne personne. Il a un caractère très très fort et Paris a besoin de gens qui se font écouter. Luis Enrique a des idées pour faire progresser un projet qui dure dans le temps. »

Amer contre les dirigeants, Danilo admet pourtant qu'il « n’étai(t) pas le type de joueur qu’il aime bien. Mais je le comprends. » Et l'expérimenté Portugais appelle plutôt à laisser du temps au coach pour voir des jours meilleurs : « À Paris, on a tendance à douter un peu. Et il ne faut pas douter. Un projet ne dure pas six mois ou un an. [...] Si on donne du temps (à cette équipe) pour être plus solide, on va voir un PSG très costaud. »

En attendant, il va falloir passer par deux matches décisifs en Ligue des Champions face à City et Stuttgart mais Danilo ne doute pas un instant de ses anciens partenaires : « Je suis confiant car on a une belle équipe. Il leur manque encore un peu de réussite, mais ça va venir car ils se créent des occasions. On va se qualifier. »