Le PSG a joué dix matches durant cette saison 2025/2026, avec déjà un titre, un très joli souvenir à Barcelone et de bons résultats d'ensemble malgré quelques accrocs. Au sein de l'effectif, tous les joueur n'ont pas forcément profité de ces deux premiers mois de compétition, voici quatre gagnants et et trois perdants du début de saison.
Quatre gagnants
Luis Enrique :

L'entraîneur parisien a eu un poids énorme sur le mercato estival en se payant le luxe de choisir son nouveau gardien, quitte à congédier un des héros de la saison précédente, mais aussi de refuser tous les profils qui ne lui plaisaient pas. Mais c'est évidemment son début de saison sur le banc de touche qui est forcément très en sa faveur avec la Supercoupe d'Europe arrachée à Tottenham et, surtout, cette victoire à Barcelone malgré une équipe très remaniée.
Plus que jamais il est le chef de file de l'équipe première, si ce n'est du club, et tout le monde est derrière lui, du plus gros CV de l'effectif au dernier jeune arrivé dans le groupe pro. Seul impair, cette phrase malheureuse sur le fait de « silencier » un stade avant de perdre le surlendemain à Marseille pour la première fois depuis plus de dix ans.
Nuno Mendes :

Le PSG aurait pu lui chercher une doublure durant l'été, il n'en a rien été et c'est Lucas Hernandez qui va continuer de doubler le poste, une menace pas très pressante pour l'international portugais. Mais de toute façon, absolument aucun joueur sur la planète n'a actuellement les capacités pour le concurrencer vu la forme éblouissante dans laquelle Mendes est.
Après avoir intégré le top 10 du Ballon d'Or pour sa première nomination à ce trophée impossible à gagner pour un arrière latéral, la bombe du côté gauche confirme à chaque sortie qu'il est dans la meilleure période de sa carrière.
Senny Mayulu :

Le premier blessé de la saison a eu besoin de temps pour se remettre en forme mais son ultra-polyvalence lui permet d'avoir un temps de jeu pour le moins conséquent depuis son retour. Après avoir dépanné comme arrière droit en fin de saison dernière, Mayulu s'est imposé comme la meilleure alternative à Ousmane Dembélé dans le rôle de neuf très libre du système de Luis Enrique, à tel point qu'il a débuté les deux matchs de Ligue des Champions à ce poste.
Toujours juste face au but, il n'a pas tremblé au moment d'égaliser à Barcelone, permettant aux Parisiens de croire à l'exploit concrétisé par la suite. Dans la hiérarchie des milieux de terrain, il est également en train de remettre en cause la place de quatrième milieu de son collègue de promotion Warren Zaïre-Emery, c'est dire l'importance qu'il a prise en quelques mois.
Vitinha :

Si le récent Barça - PSG était l'occasion de savoir qui de lui ou de Pedri était le meilleur milieu de terrain de la planète, la rencontre a permis d'avoir la réponse de façon assez claire, et ce même si le Portugais a raté sa première période. Le maître à jouer parisien rayonne en ce début de saison, bien que gêné par des petits soucis physique, et chaque rencontre lui permet d'exprimer sa plénitude footballistique avec une main sur le jeu de son équipe tout bonnement incroyable.
Pratiquement chaque rencontre est une exhibition, et le PSG est autant l'équipe de Luis Enrique que de Vitinha, l'un étant le prolongement de l'autre.
Trois perdants
Gonçalo Ramos :

Après deux mois de compétition, dont plus de la moitié jouée sans Dembélé, Gonçalo Ramos a plus que confirmé son statut des deux dernières saisons : il est probablement le meilleur joker d'Europe, mais probablement le plus mauvais titulaire du PSG. Le Portugais a déjà marqué 3 buts entre la Supercoupe d'Europe et la Ligue des Champions, mais à chaque fois en entrant en jeu, tandis qu'il n'a pas trouvé la moindre fois le fond des filets lorsqu'il a débuté.
Son entraîneur lui a pourtant donné sa chance à de nombreuses reprises mais l'avant-centre parisien ne parvient plus du tout à assumer le statut de titulaire et même Mayulu lui est passé devant dans ce rôle de numéro 9. À cet instant, il ne semble plus du tout en mesure de candidater à une place dans le onze de départ mais a au moins un rôle bien clair dans l'effectif, celui de joker n°1 en cours de match. Pas sûr que ce statut était celui qu'il visait lorsqu'il déclarait en août dernier vouloir rester à Paris.
Lucas Chevalier :

Le PSG a investi une somme record pour un gardien de but afin de le faire venir depuis Lille, le club a mis à la porte un Donnarumma qui avait pourtant enfin pris la mesure de son rôle dans les soirées européennes, mais Chevalier n'assume clairement pas le poids de la succession de l'Italien jusque-là.
S'il a réussi à rattraper sa faute de main contre Tottenham lors de l'épreuve des tirs au but, ses erreurs à Marseille puis Lille ont coûté pas mal de points à son équipe et il cherche encore un premier match référence alors qu'il en a déjà joué dix. Très épargné par la presse jusque- là et soutenu publiquement par son entraîneur après toutes ses erreurs, son cas commence en revanche à tendre bon nombre de supporters qui voit une claire régression au poste de gardien de but.
Warren Zaïre-Emery :

Les nombreuses absences de João Neves (suspension puis blessure) ainsi que l'absence de recrutement derrière Hakimi lui ont offert un statut de titulaire très régulier depuis le début de la saison, seuls Hakimi et Vitinha ayant joué plus. Le milieu de 19 ans n'a pas raté tous ses matchs, loin de là même, mais il n'a franchement pas bousculé la hiérarchie pour autant avec deux prestations très compliquées lorsque le niveau montait, contre Tottenham et à Marseille notamment.
Lui-même avoue qu'il doit faire mieux mais il a loupé une belle fenêtre pour relancer la concurrence à son poste alors que Neves doit revenir très prochainement. Sa rétrogradation de l'équipe de France A aux Espoirs est un signe assez clair de sa baisse de standing, même s'il a toujours l'avenir devant lui à 19 ans à peine.