Mayulu : « On a réussi à avoir cette identité-là en tant qu'équipe »

Vous êtes fatigué, il y a de quoi, parce que vous avez beaucoup couru aujourd'hui en équipe... Qu'est-ce qui a permis justement à cette équipe de renverser comme ça le Barça et à maîtriser autant le Barça ?

« On n'a pas lâché l'affaire, malgré qu'ils aient marqué le premier but. On a gardé la tête froide, on savait que si on travaillait bien, on posait notre jeu, on allait réussir à remporter ce match et à revenir. C'est ce qu'on a fait, on est très contents. »

Vous vous rendez compte quand même de la performance aujourd'hui, vous arrivez à avoir du recul là-dessus, même si vous sortez juste du match, c'est une énorme performance quand même ?

« Oui, bien sûr, on n'a pas lâché l'affaire, on est comme ça, on a réussi à avoir cette identité-là en tant qu'équipe. Chaque joueur, on a réussi à mettre ça dans notre mentalité, à ne pas lâcher malgré les événements du match, malgré ce qui se passe, donc on a pu le transmettre aujourd'hui sur le terrain. C'est un travail d'équipe et le coach aussi, il apporte sa graine chaque jour, donc on est très contents. »

Et de votre côté, vous avez été très clinique sur votre premier ballon dans la surface adverse, vous marquez. Vous, je vous donne la stat, c'est un but toutes les 60 minutes en Ligue des Champions. Parlez-nous déjà de ce but ce soir et de votre réussite en Ligue des Champions.

« Oui, c'est un travail collectif. Nuno (Mendes) a réussi à faire un énorme décalage avec sa percée. Ensuite, il a pu me la mettre, j'ai essayé de ne pas être hors-jeu. Ensuite, j'ai contrôlé, j'ai tiré, mais c'est un travail collectif avant tout. J'ai pu égaliser avec ce but, ça nous a remis dans le match. Donc oui, le travail d'équipe, c'est top ça. »

Il va y avoir aussi beaucoup de fierté pour vous, titi parisien et d'autres partenaires qui ont été sur le terrain ce soir. Vous êtes un peu le chef de bande quelque part de tous ces jeunes qui percent en Ligue des Champions avec le Paris Saint-Germain ?

« Non, pas chef de bande, non. Parce qu'en vrai, on a le même âge, on a un an d'écart ou même pas. Donc oui, on essaye de tous être ensemble. C'est une fierté de voir les titis monter et rentrer dans ce genre de match. On essaye chaque jour de travailler à l'entraînement pour que le coach nous fasse confiance. Il nous fait confiance, il nous met. Donc on essaye de lui transmettre cette confiance-là sur le terrain. »