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Retour sur Aston Villa/PSG (3-2) en 30 pensées rapides

Publié le mercredi 16 avril 2025 à 19:10 par Philippe Goguet
Après le quart de finale retour de Ligue des Champions remporté par un Aston Villa qui a bien secoué le PSG (3-1), voici 30 pensées sur ce match en général, la performance douteuse des Parisiens, le rebond anglais après l'aller et la qualification parisienne au final.
Après le quart de finale retour de Ligue des Champions remporté par un Aston Villa qui a bien secoué le PSG (3-1), voici 30 pensées sur ce match en général, la performance douteuse des Parisiens, le rebond anglais après l'aller et la qualification parisienne au final.
  1. Le PSG est en demi-finale avec un goût légèrement amer en bouche, ce qui dit à la fois beaucoup de la nouvelle normalité de voir Paris à ce niveau et du niveau d'exigence désormais atteint par cette équipe.
     
  2. Le PSG a perdu pour la première fois depuis plus d'un mois et, malgré le soulagement de la qualification, le goût de la défaite est toujours aussi peu agréable. 
     
  3. Paris a dominé 120 voire 140 des 180 minutes de la double confrontation et est donc un qualifié très logique, malgré le gros trou d'air de Villa Park.
     
  4. Bien que considéré comme un gardien pas très adapté à la Premier League de par ses difficultés dans les airs, Gianluigi Donnarumma a pourtant signé ses deux meilleurs matches de Coupe d'Europe avec le PSG sur les pelouses très britanniques de Liverpool et Aston Villa.
     
  5. C'est la première fois de l'ère Luis Enrique qu'un avantage de deux buts se transforme en défaite. Le PSG s'était déjà fait remonter de deux buts à Brest puis à Montpellier la saison passée, mais avait gagné à la fin.
     
  6. Cette série de trois buts consécutifs sans en marquer un seul n'est pas sans rappeler un autre match en Angleterre, à Newcastle, avec Paris qui s'était fait là aussi bien secouer.
     
  7. Le maillot Jordan Wings n'est désormais plus invaincu cette saison, ce qui rappelle qu'il n'existe pas de maillot invincible. Garde-t-il malgré tout son côté superstitieux puisque Paris est qualifié ?
  8. Le but de Hakimi à Aston Villa n'est pas sans rappeler celui de Dembélé à Liverpool : encore une fois, c'est un centre de Barcola dans une zone très dure à défendre qui a provoqué l'erreur adverse. Konaté et Alisson s'étaient gênés à Anfield, Pau Torres et Martinez ont fait de même à Villa Park, Dembélé et Hakimi ont su en profiter.
     
  9. Rarement le PSG aura chuté autant de niveau entre les 30 premières minutes et les 30 suivantes, passant d'une équipe impressionnante à une bouillie collective d'un niveau rarement vu cette saison.
     
  10. Il ne sert à rien de projeter le temps faible parisien survenu à 2-0 sur une éventuelle demi-finale, car il est peu probable que le PSG mènera 5-1 sur la double confrontation en demi-finale. Or, le contexte a créé la déconcentration.
     
  11. L'inexpérience relative du PSG n'avait pas encore été trop ressentie cette saison, elle l'a finalement été lorsque les Parisiens ont cru le match gagné et ont commencé à se relâcher, passant du jeu simple et efficace habituel à une démonstration de gestes techniques hors de propos et logiquement punie. 
     
  12. Aston Villa n'a clairement pas volé sa victoire vu la coupure de courant constatée côté parisien mais il ne faut pas négliger la belle réussite des locaux avec deux frappes déviées qui finissent au fond. Là aussi, un petit côté Newcastle/PSG ressort.
     
  13. L'arrêt de Donnarumma sur la frappe de Rashford est, facilement, dans le top 5 de ses plus grands arrêts sous le maillot du PSG.
  14. Les prestations défensives de Nuno Mendes sont tout de même bien peu rassurantes dès lors que l'adversaire direct ne s'appelle pas Mohamed Salah. Le Portugais est beaucoup trop en difficulté dès lors qu'il n'est plus dans le duel pur.
     
  15. Les défenseurs latéraux du PSG, Nuno Mendes et Hakimi, ont marqué 60% des buts parisiens dans cette double confrontation, ce qui est à la fois très surprenant et pas si illogique vu la façon de jouer des Parisiens.
  16. Le but de Nuno Mendes lors du match aller valait bel et bien de l'or.
     
  17. L'arbitre de la rencontre José María Sánchez Martínez a été excellent dans l'ensemble, mais le PSG a pour une fois été arbitré comme une grande équipe avec quelques coups de sifflet qui sont bien tombés.
     
  18. L'occasion d'Asensio à la 70e est possiblement le tournant du match tant Paris a repris la maîtrise du match à partir de cet instant. Si l'occasion finale de Maatsen restera dans les mémoires, l'équipe la plus proche de marquer le 6e but du match a largement été le PSG.
     
  19. Durant la phase de poules, la principale question du onze de départ était l'identité du troisième milieu, entre Ruiz, Zaïre-Emery et Neves selon les matches. Désormais, c'est celle du troisième attaquant avec Kvara, Barcola et Doué.
  20. Luis Enrique n'a fait qu'un changement, ce qui peut être lu comme une certaine défiance envers son banc de touche, mais il n'y avait aucun remplacement spécialement évident à effectuer alors que l'équipe parisienne avait remis la main sur la partie.
     
  21. Le festival de gestes techniques ratés en première période a été le catalyseur de la révolte d'Aston Villa. Mais Unai Emery a tout de même fait de très bons ajustements à la mi-temps, son équipe signant son meilleur quart d'heure des 180 minutes dans la foulée.
     
  22. Le calme de Luis Enrique sur son banc de touche a tout de même été des plus rassurants, notamment pour son équipe.
     
  23. L'écart de niveau entre le match aller et le retour de Kvara est aussi impressionnant que celui de son équipe à Villa Park avant le 2-0 et après celui-ci. Le Géorgien est passé de son meilleur match à Paris à son pire, contre le même adversaire.
     
  24. Kvara n'aime visiblement pas du tout jouer côté droit mais c'est pourtant l'assurance pour lui d'être dans le onze de départ à chaque rencontre, plus qu'en se positionnant comme ailier gauche uniquement avec la concurrence frontale de Barcola.
     
  25. Willian Pacho a réussi un sauvetage exceptionnel dans les arrêts de jeu mais il faut reconnaître que le geste acrobatique de Maatsen était tout aussi exceptionnel.
  26. Considéré en début de saison comme le quatrième voire cinquième milieu de terrain par les supporters et même par séquences par Luis Enrique, Fabian Ruiz a pourtant été le meilleur sur les deux quarts de finale.
     
  27. Vite oublié de par le scénario du match, le deuxième but du PSG est malgré tout une action collective de tout premier ordre qui s'est étalée sur 80m avec plusieurs gestes de très grande classe : l'extérieur de Marquinhos au départ, la remise de Kvara, l'ouverture de Neves, la passe intérieure de Dembélé puis la finition de Mendes. Un but de niveau top 4 de Ligue des Champions.
     
  28. Même s'il a finalement pas mal gâché d'occasions sur la double confrontation, Ousmane Dembélé a tout de même été double passeur décisif, signe que sa double facette de joueur est toujours aussi présente et dure à gérer pour les adversaires.
     
  29. Le fait que l'équipe parisienne réalise en même temps que Vitinha son plus mauvais match depuis Arsenal/PSG n'est pas le fruit du hasard. Le Portugais a le rôle le plus central de l'équipe et il est le pouls de celle-ci.
     
  30. Le PSG a eu l'immense chance ce mardi soir de jouer avec le feu sans se brûler, il reste désormais à espérer qu'il arrêtera de vouloir jouer avec. 

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