Sans trembler mais sans être spécialement flamboyant, le PSG a dominé Seattle à la Coupe du monde des clubs. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Donnarumma : Le gardien italien a réussi l'exploit d'avoir créé la seule occasion adverse par sa maladresse balle au pied, sa tentative de relance après un dribble échouant de façon assez dramatique. A l'exception de ce coup de chaud, il avait plutôt bien géré le pressing adverse, s'appliquant sans en faire trop.
Hakimi : Le Marocain a très bien représenté les débuts compliqués de son équipe dans la partie, gêné par le pressing très haut des Sounders en début de match puis bien peu inspiré techniquement pendant un bon moment. La disponibilité était déjà là mais le tranchant pas vraiment et il lui a fallu du temps pour être à son meilleur. Les espaces qui se sont ouverts en seconde période lui ont offert cette possibilité et il a marqué le 2-0 avec un calme et une précision de pur buteur. Sa dernière demi-heure a été sur cette lancée, dominante et consistante.
Marquinhos : Alors que son équipe peinait à entrer dans la partie, le capitaine était en revanche à l'heure et sa capacité à repousser les attaques adverses a fait du bien. Il ne s'est ensuite jamais départi de son sérieux et de sa concentration de tous les instants, que ce soit dans le jeu ou sur coups de pied arrêté, au sol ou dans les airs. Avec le ballon, il a été impeccable également.
Pacho : Comme son partenaire en défense centrale, l'Equatorien a signé un excellent début de match et repoussé tous les assauts de Seattle. Lorsque le PSG s'est installé très haut sur le terrain, il a continué à être très dominant et à faire subir à l'avant-centre adverse le même calvaire habituel qu'à tous ses opposants. Quand il a été touché à la cheville en cours d'action, il a malgré tout réussi à tenir bon et à ne concéder qu'un corner. Avec le ballon, il a aussi affiché ses progrès, trouvant quelques bonnes passes verticales.
Nuno Mendes : Le latéral gauche du PSG a pu bénéficier de pas mal de libertés ce lundi pour s'exprimer et il en a fait plus ou moins bon usage. Son punch balle au pied a fait du bien de façon régulière mais il a régulièrement manqué aussi de justesse technique, son entente avec Kvara étant dans l'ensemble assez moyenne. Défensivement, il a dans l'ensemble su verrouiller son couloir face à un adversaire faiblard, mais l'ailier droit entré en jeu l'a sérieusement challengé.
João Neves : De retour dans le onze de départ, le milieu relayeur droit portugais n'a pas vraiment changé la face de l'équipe et il a signé le même match que souvent depuis des semaines, donc avec une activité défensive précieuse et intense à la perte du ballon mais avec bien du mal à peser offensivement. Dans ce dernier domaine, cela a toutefois été mieux après la pause avec plus de dynamisme et quelques actions individuelles intéressantes.
Zaïre-Emery l'a remplacé pour la dernière demi-heure et le Français a signé une bien belle entrée. Il s'est d'entrée signalé par un gros retour dans sa surface pour ce qui allait être le début de l'action du 2-0. Tranchant sur ses prises de balle, il a aussi été tout proche du 3-0 avec un miracle du défenseur sur sa ligne pour le priver d'un but.
Vitinha : La sentinelle parisienne a encore enchaîné et il lui a fallu quelques minutes pour se mettre en route en début de partie. Il a ensuite pris en main le jeu parisien et, après avoir eu quelques difficultés à donner du rythme, il a franchement réussi à poser sa patte sur la partie. Tout passait par lui et Vitinha dominait le match dans toutes les catégories. Impeccable défensivement et insensible à tous les pressings, il a en plus su débloquer la partie avant la pause avec une frappe déviée par chance. Pas un hasard non plus, puisqu'il s'agissait déjà de sa troisième.
Fabian Ruiz : Contrairement à la plupart, l'Espagnol a réussi un bon début de match, affichant un vrai calme et de la justesse technique face au pressing adverse. Il a ensuite surfé sur ce bon début mais a perdu peu à peu de la justesse dans ce qu'il a fait. Outre son habituel manque de vitesse qui s'est parfois manifesté, le relayeur gauche a aussi été moins propre que d'habitude avec le ballon, la fatigue se faisant possiblement sentir.
Doué : Après un début de match franchement raté, sa frappe puissante dans la surface a lancé son match et il a alors su apporter beaucoup à son équipe, notamment dans le jeu. Parmi les rares à avoir le coffre et les jambes pour provoquer, l'ailier droit parisien a fait du bien par ses dribbles et le déséquilibre qu'il provoque chez l'adversaire. Il a su rester simple dans le jeu mais a en revanche eu un vrai déchet devant le but avec une grosse balle de 2-0 non exploitée.
Mbaye l'a remplacé pour la toute fin de match et il a eu du mal à faire la différence sur les quelques ballons touchés.
Mayulu : Aligné en pointe à la place d'un Ramos très décevant sur les deux premiers matches, le jeune Parisien n'a pas vraiment fait mieux, il faut bien l'avouer. Dans ce rôle totalement nouveau, il n'a pas vraiment su peser dans la surface ou servir de point d'appui, à de rares exceptions comme lorsqu'il a combiné avec Doué qui s'infiltrait. Mais Mayulu a en revanche été bon quand il a décroché et pu servir de relais au coeur du jeu, lançant très bien ses partenaires. Dans le pressing, il a été généreux.
Ramos l'a remplacé et il a simplement été en vue sur quelques relais dans le coeur du jeu, pas forcément tous bien joués.
Kvaratskhelia : L'ailier géorgien a eu pour lui d'ouvrir le premier but du match, le plus dur à marquer, même s'il y a une belle part de chance dans son action. Mais ce n'était sûrement pas par chance qu'il avait décalé Doué à l'heure de jeu, plutôt en totale contrôle. Ces deux actions sont en revanche pratiquement les seules vraiment positives de son match, Kvara ayant eu énormément de mal à faire des différences sur son côté gauche. La volonté est toujours là mais les jambes semblent énormément manquer.
Barcola l'a remplacé poste pour poste et il a apporté du déséquilibre et de la percussion de façon immédiate, sans compter une impression de vitesse balle au pied qui tranche avec ses partenaires. L'ailier parisien a donné une passe décisive, aurait dû en avoir une seconde et il a également défendu. Une entrée pleine, et un CV bien déposé pour le prochain match dans le onze de départ.
NB : Source des images PSG.fr
