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Ses progrès, sa gestion de la pression, la sélection, le Golden Boy, etc, la conf’ complète de Doué avant PSG/Aston Villa

Publié le mardi 8 avril 2025 à 14:44 par Luca Demange
À la veille du quart de finale aller de Ligue des Champions face à Aston Villa, Désiré Doué a accompagné Luis Enrique lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. Le jeune élément offensif parisien a balayé plusieurs thématiques, de sa progression personnelle à la dynamique collective impressionnante du PSG. Sa conférence de presse est à retrouver en intégralité ici :
À la veille du quart de finale aller de Ligue des Champions face à Aston Villa, Désiré Doué a accompagné Luis Enrique lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. Le jeune élément offensif parisien a balayé plusieurs thématiques, de sa progression personnelle à la dynamique collective impressionnante du PSG. Sa conférence de presse est à retrouver en intégralité ici :

Tu es dans une très belle forme en ce moment. D'ailleurs, tu es nominé dans les meilleurs joueurs du mois de mars avec Dembélé et Biereth. Est-ce que ces distinctions individuelles, les distinctions individuelles en général, sont importantes pour toi et dans quel aspect du jeu tu dois encore progresser ? 

« Bonjour. Vous savez, je suis encore un très jeune joueur donc j'essaie de progresser au quotidien. Je suis très bien entouré. Il y a beaucoup de très grands joueurs dans cette équipe qui m'apportent beaucoup. Les cadres aussi sont là pour me conseiller, me recadrer quand ça va un peu moins bien. Aujourd'hui, je suis dans une bonne forme, dans une bonne progression et il faut que ça continue. »

Tu as connu ta première sélection en équipe de France récemment et historiquement, notamment quand on est jeune, la première sélection est toujours un cap difficile à passer. Après, dans les semaines qui suivent, est-ce que tu ressens ça ou est-ce que tout arrive avec légèreté ?

« Vous savez, c'était un rêve pour moi de jouer en sélection A et quand j'ai su que j'étais appelé, j'étais juste très heureux donc j'y suis allé sans aucune pression mais plutôt avec beaucoup de bonheur et beaucoup de fierté. De l'excitation, ça c'est sûr, mais avec du recul je suis très content de ma première sélection, de ce qui s'est passé et content d'avoir pu découvrir l'équipe de France. Et maintenant on va continuer à travailler pour y retourner. »

Vous allez affronter Aston Villa sans votre capitaine Marquinhos, comment on aborde ce grand rendez-vous de Ligue des Champions sans la présence du capitaine ? Et en face il y a Dibu Martinez, un personnage bien connu en France, pas toujours aimé. Est-ce que en tant qu'attaquant, il y a une attraction particulière à affronter ce type de gardien ? Est-ce que vous en avez parlé dans le vestiaire ?

« On a parlé de l'absence de Marquinhos, notre capitaine. Bien sûr il ne sera pas là demain mais on a des joueurs de très haut niveau à chaque poste. C'est ce qui nous permet de faire tourner l'équipe quand il le faut. Marquinhos ne sera pas sur le terrain mais il sera là à côté pour nous soutenir, pour nous encourager, pour nous conseiller donc c'est un support très important et pas négligeable.

Et après vis-à-vis du gardien d'Aston Villa, c'est un gardien comme les autres. Bien sûr que c'est un gardien qui a joué pour l'Argentine. Il y a forcément pour les attaquants français un peu de revanche peut- être. Mais moi je ne l'ai jamais affronté encore et l'objectif pour l'équipe demain, ce sera de lui marquer autant de buts que possible. »

À 19 ans, tu vas jouer ton premier quart de finale du Ligue des Champions. Comment tu appréhendes cette rencontre à titre individuel ? 

« Je suis très content. Ça suit la progression de toute l'équipe. Nos ambitions de début de saison sont d'aller le plus loin possible dans chaque compétition. Donc on aborde ce match avec beaucoup de sérieux et on va y aller pour gagner. »

Tout le monde a noté le sang froid avec lequel tu as abordé notamment les deux tirs au but, que ce soit avec le PSG à Liverpool ou avec l'équipe de France face à la Croatie. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ces moments-là? Comment tu les vis ? Est-ce que cette pression quelque part te rend encore plus fort ? Ou est-ce que tu fais le vide ? Est-ce que tu peux nous décrire cette capacité justement à aller outre la pression ?

« Je ressens la pression. Ne vous trompez pas, je ressens la pression comme tout le monde. Après voilà, le pénalty c'est un geste technique que je travaille forcément à l'entraînement, que j'ai beaucoup travaillé depuis très longtemps comme la plupart des attaquants. Donc quand j'arrive devant le gardien, mon objectif c'est de placer le ballon à contre-pied et ça a marché donc je suis très content. »

Plusieurs de tes formateurs te voient devenir à terme un capitaine. Est-ce que maintenant que tu as apprivoisé ton nouvel environnement, tu te surprends à prendre plus la parole, à donner des conseils ou à aspirer à devenir un leader à terme dans les années à venir ?

« C'est quelque chose qui peut arriver aujourd'hui, je n'y pense pas du tout pour être honnête parce que voilà, il y a des cadres dans l'équipe, il y a les capitaines qui sont déjà nommés. Je me contente d'être le plus performant possible sur le terrain, d'apporter à l'équipe et de mettre mes qualités au service du collectif à chaque match. »

Vous avez sorti Liverpool au tour précédent, là c'est un autre club anglais Aston Villa. Est-ce que ça ne ressemble pas un peu à un piège ou un traquenard pour le PSG parce que, sur le papier, vous partez favori dans cette double confrontation ?

« Parler d'un favori aujourd'hui, je ne sais pas si c'est la bonne chose à faire »

« Quand on arrive en quarts de finale de Champions League, il n'y a pas forcément de hasard. Il n'y en a pas. Si Aston Villa est là, c'est qu'il le mérite. Parler d'un favori aujourd'hui, je ne sais pas si c'est la bonne chose à faire. Nous on aborde ce match avec beaucoup de sérieux comme je vous l'ai dit et on va y aller pour gagner. Aston Villa c'est une très bonne équipe qui a des bons joueurs et voilà, on doit être sérieux du début jusqu'à la fin du match. Dès demain, et sur le match retour aussi. »

Vous venez d'être sacrés champions de France, c'est le 13ème titre de l'histoire de ce club. Comment se remettre rapidement dans un match à élimination directe comme celui de demain soir ?

« On l’a déjà fait. Dès notre retour à l’entraînement, on s’est remis dedans. On était entièrement focalisés sur le match de Ligue des Champions. Ce matin, on a encore eu une séance ; on est concentrés, on sait ce qu’on a à faire, et demain sera le moment de réaliser un grand match. »

Tu as ce profil de joueur très instinctif et explosif dans un groupe aussi relevé que le PSG. Comment tu as fait pour t'imposer sans complexe ?

« J'essaie de toujours garder ma personnalité. Comme je vous l'ai dit, je suis encore un jeune joueur donc je dois progresser sur beaucoup d'aspects. Même sur l'aspect offensif bien sûr. Il y a le coach, le staff, les joueurs qui m'ont beaucoup conseillé parce que des fois j'en fais un peu trop. J'en fais toujours un peu trop peut-être (rires). J'essaie de tout le temps me remettre en question mais toujours garder ma personnalité et ce qui fait mon style aussi. »

Tu es un joueur assez axé sur le dribble. Comment Luis Enrique t'aide à progresser dans ce domaine et quelles consignes il te donne pour être le plus efficace possible ?

« Quand on joue, on sait qu'il y a différentes zones. On ne peut pas dribbler en défense, dribbler dans notre propre surface. Donc voilà, il y a des zones à respecter sur le terrain, des zones où on doit passer vite le ballon, des zones où on doit construire et des zones où on a beaucoup plus de liberté. Et j'essaie de mettre ça en place à chaque fois à l'entraînement puis en match. Je pense que ça m'aide beaucoup. »

Vous avez découvert cette saison la Ligue des Champions, l'équipe de France, on en a parlé tout à l'heure. Ça a l'air facile pour vous, qu'est-ce que vous avez appris dans ces grands matchs ?

« Ce sont des matchs qui nous apportent beaucoup. Déjà sur le plan émotionnel, c'est des pressions à gérer parce que quand on sort du stade Rennais, on n'a pas forcément tout connu au niveau de la Champions League, de la sélection nationale, donc c'est des nouvelles choses à appréhender. Mais voilà, ça fait partie de mon apprentissage. Aujourd'hui, je me sens de mieux en mieux dans cette équipe et l'équipe aussi tourne très bien. Donc je suis très content. »

Si tu devais retenir un seul moment depuis le début de saison, un match, une action, lequel ce serait ?

« Il y en a beaucoup mais je dirais la qualification contre Liverpool. »

On sait qu’il y a deux choses importantes pour vous : le collectif, d’une part, et les beaux gestes, d’autre part. D’où vous vient cette passion ? Est-ce important pour vous de proposer du spectacle aux amateurs de football, que ce soit au stade ou devant leur télévision ?

« Je dirais le collectif en un, l'efficacité en deux et après, bien sûr, prendre du plaisir sur le terrain. Mais le plus important, c'est de performer. Si je fais un match où je ne fais pas de gestes techniques mais je permets à l'équipe de marquer ou de faire marquer, c'est encore mieux. Donc voilà. »

On parlait du match contre Liverpool où t'avais choqué pas mal d'observateurs et de supporters anglais par ton talent. Aujourd'hui, tu rentres dans la discussion pour le trophée du Golden Boy. Comment tu te situes par rapport à ça ? Est-ce que, aujourd'hui, tu te mets dans la même case de joueur que Lamine Yamal par exemple ?

« Vous savez, pour progresser, je me compare à moi-même. J'ai entendu des plus grands athlètes que la chose à faire pour progresser, c'est de se comparer à soi-même. C'est ce que j'essaie de faire au quotidien. J'analyse beaucoup mes matchs, j'analyse beaucoup aussi mes entraînements avec mon entourage, avec le staff, donc j'essaie toujours de me remettre en question, de travailler, de garder toujours une discipline et j'espère que tout ça m'emmènera au très très haut niveau. »

J'aimerais vous demander l'importance et l'impact des joueurs portugais dans le club. Est-ce qu'il pourrait être une saison historique pour le PSG ?

« Oui, les joueurs portugais nous aident beaucoup dans cette équipe, notamment sur le plan émotionnel parce que ce sont des gars super cools. Pouvoir travailler avec eux au quotidien, c'est juste un bonheur. Je pense à Joao, Viti, Gonçalo, Nuno, ils sont tous super gentils, super agréables. Outre le fait qu'ils soient des super hommes, sur le terrain, on voit ce qu'ils font. Ce sont des joueurs qui nous apportent énormément, ils sont juste excellents. Il faut que ça continue comme ça. On est un groupe, il y a forcément différents joueurs de différents pays et c'est ce qui fait aussi notre force aujourd'hui. »

Même si vous êtes arrivés cet été, pendant longtemps, c'était difficile pour les jeunes joueurs de s'imposer et de progresser au PSG, notamment les jeunes Français. L'an dernier, il y a eu Bradley qui est devenu international cette saison. Est-ce que selon vous, c'est avant tout dû à la présence de Luis Enrique, qui aime bien les jeunes joueurs ? Il y a deux joueurs qui sont aussi proches des A en équipe de France, c'est Rayan Cherki et Maghnès Akliouche. Est-ce que vous leur conseillerez de venir au PSG pour progresser ? 

« Ce choix viendra du club s'il souhaite les recruter. Aujourd'hui, j'ai fait le choix de venir au PSG. J'en suis très très content et je pense qu'aujourd'hui, c'est un club qui fait rêver beaucoup de jeunes, beaucoup de joueurs. Donc forcément, c'est un super projet. Pour moi, oui. »


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