L’UNFP tire la sonnette d’alarme sur le calendrier infernal du PSG

Ce samedi à 18h, le PSG dispute un huitième de finale de Coupe du monde des clubs contre l’Inter Miami, dans une rencontre qui marque son 62e match officiel de la saison. Un chiffre qui, pour l’UNFP, illustre un dérèglement structurel du calendrier international.

Dans un communiqué publié ce dimanche, le syndicat des joueurs professionnels français déplore une « augmentation drastique des charges de travail » et pointe la FIFA, seule organisatrice de cette nouvelle compétition. « Du haut de sa tour d’ivoire qu’il promène aux quatre coins de la planète, Gianni Infantino (le président de la FIFA) ne s’embarrasse pas du sort que le calendrier réserve aux premiers acteurs du jeu », écrit l’UNFP, qui l’accuse de « bafouer la santé physique et mentale des joueurs pour quelques dollars de plus. »

Trois semaines de repos, un droit menacé ?

L’un des points centraux soulevés par l’UNFP concerne la période de repos à laquelle ont droit les joueurs professionnels entre deux saisons. En France, la Charte du football professionnel prévoit trois semaines incompressibles de repos total, un principe également reconnu dans de nombreux pays.

Si le PSG devait disputer la finale de la Coupe du monde des clubs, programmée le 13 juillet à New York, les joueurs ne pourraient entamer leur période de repos qu’à partir du 14 juillet au plus tôt. Cette coupure les mènerait jusqu’aux alentours du 4 août, soit moins de dix jours avant la Supercoupe d'Europe contre Tottenham, prévue le 13 août à Udine, en Italie.

Dans le même temps, le flou demeure autour de la première journée de Ligue 1, où le PSG doit affronter le FC Nantes le 16 ou 17 août. Si un éventuel report du match a été envisagé, aucune décision officielle n’a été communiquée, et plusieurs sources évoquent des échos contradictoires quant à un éventuel aménagement du calendrier.

Une critique partagée à l’échelle européenne

L’UNFP rappelle que cette position est partagée par la FIFPRO, la FIFPRO Europe et soutenue par un arrêt récent de la Cour européenne (affaire Diarra), qui encourage la FIFA à impliquer les acteurs concernés dans ses décisions. Pour l’heure, aucune adaptation n’a été annoncée pour le PSG.