Le PSG « mène des études sérieuses » pour son futur stade

Pendant que le département juridique du PSG était convoqué par la commission juridique de la LFP pour tenter de régler son différend avec le clan Mbappé, la région Île-de-France présidée par Valérie Pécresse votait elle mercredi un amendement au schéma d'aménagement de la région (SDRIF). Un amendement comprenant notamment la création d'une enveloppe régionale pour que des projets sportifs d'intérêt régional puissent voir le jour d'ici 2040.

La région Île-de-France a ainsi officiellement décidé mercredi de réserver un terrain de 50 hectares pour accueillir le projet de futur stade du PSG, dans le cas évidemment où ce projet verrait le jour, ce qui est encore loin d'être fait. « Bien que l'exécutif régional se soit positionné à de nombreuses reprises en faveur du maintien du Paris Saint-Germain au Parc des Princes, le blocage de la Ville de Paris semble remettre en cause la pérennité du stade », explique ainsi la région dans un communiqué pour justifier sa décision.

Le PSG cherche en effet à acheter le Parc des Princes pour l'agrandir depuis plusieurs années, mais la mairie de Paris, qui est propriétaire du stade, s'y oppose farouchement. Un refus qui a poussé Nasser Al-Khelaïfi à déclarer en février dernier que le club comptait « bouger » du Parc des Princes à terme et construire un stade plus grand ailleurs. L'amendement de la région IDR « est la réponse à une demande du club », a ainsi confirmé la direction du PSG auprès de l'AFP.

Le PSG n'a pas encore trouvé son futur terrain, mais y travaille

Si la région est prête à aider le PSG, encore faut-il trouver le bon emplacement. Plusieurs villes d'Île-de-France se sont déjà positionnées publiquement (Montigny-le-Bretonneux et Aulnay-sous-Bois notamment), mais « de nombreuses communes ont fait des appels du pied pour se faire de la publicité », estime la direction du PSG, qui a assuré à l'AFP qu'elle n'avait pas encore déterminé la localisation de son futur stade mais continuait de « mener des études sérieuses » en ce sens.

A noter que la décision de la région de réserver un terrain au PSG n'a pas fait l'unanimité au sein du conseil régional, composé de 209 élus. Certains élus d'opposition ont contesté cette décision, notamment Jean-Marc Germain, qui n'est autre que le mari d'Anne Hidalgo, la maire de Paris et grande rivale politque de Valérie Pécresse. Des élus LFI se sont aussi indignés : « Vous vous apprêtez à offrir un plateau de 50 hectares non pas au PSG mais aux hommes d'affaires qataris au nom de votre guéguerre médiatique avec Anne Hidalgo ».