Kimpembe : « Je vais prendre ce que le coach va me donner »

Qu'est-ce que tu as ressenti au moment de partir à l'échauffement, avec cette acclamation des supporters ?

« Beaucoup de fierté. C'était un accomplissement, un grand pas en avant. Cela m'a fait vraiment chaud au cœur avec tout le public qui m'a acclamé. Je les remercie d'ailleurs. »

Cela a été long pour vous ?

« Très, très long. Mais voilà, je suis quelqu'un de patient. Je sais que tout passe par le travail. J'attendais cette opportunité de pouvoir revenir pour aider l'équipe, même si c'était très, très long. Mais voilà, aujourd'hui je suis très, très heureux et très, très fier d'avoir pu contribuer à cette victoire ce soir. »

Le geste d'Achraf Hakimi de vous donner tout de suite le brassard, c'est beau...

« Oui, c'est beau, c'est magnifique. J'ai la chance d'avoir des collègues qui sont restés derrière moi pendant cette convalescence et tout ce temps de préparation, de réhabilitation. C'était compliqué, mais j'ai eu la chance d'être bien entouré. »

Vos dix minutes sur le terrain vous ont-elles semblé longues ?

« Oui, super longues (rires). Mais on en profite, parce qu'on joue pour ça. Cela m'a fait plaisir de pouvoir revenir. Même si ce n'était que 10 minutes, c'étaient les 10 minutes les plus longues de ma vie et je les ai vraiment savourées. »

Avec un petit carton en plus...

« Oui, c'est la spéciale ça (rires). »

Qu'avez-vous appris durant cette longue absence. Qu'en avez-vous retiré de positif ?

« Beaucoup de patience, beaucoup d'expérience. C'est une épreuve qui a été vraiment compliquée, je ne la souhaite à personne. Et voilà, c'est un nouvel homme qui grandit aussi, qui mûrit. Attendre dans son coin, ce n'est pas facile, mais ça a été chose faite et ce soir je suis vraiment très, très content. »

Comment tu te sens physiquement ? Maintenant qu'on t'a revu, on va vouloir te revoir. Est-ce que te parler de Brest en Ligue des champions, c'est aller un peu trop vite ? Est-ce que te parler de plus de matches en Ligue 1, c'est un peu plus sage ?

« Il n'y a pas de sage ou pas sage. Je vais prendre ce que le coach va me donner. Après, c'est lui le chef, c'est lui qui décide. Je suis là, c'est le plus important. Je savoure au maximum. Ça a été super long donc quand le coach me donnera l'opportunité de pouvoir aider l'équipe, ce sera à moi de répondre présent et d'avoir ce rôle là, qui est celui d'aider l'équipe au maximum. »

Même si le terrain était difficile ce soir, qu'est-ce qui vous a aidé à tenir ?

« Je dirais que c'est ma force principale, qui est ma mentalité, le fait d'être patient, très croyant aussi. Cela m'a aidé à surmonter ces épreuves, ces étapes. J'ai la chance d'être bien entouré, d'avoir ma famille et mes amis proches de moi. C'est ce qui m'a permis aujourd'hui de pouvoir passer ce cap-là. »

Malgré le froid, est-ce que tu avais envie de quitter le terrain ou de rester un peu ?

« Non. Il pouvait faire -15 degrés, le corps était chaud déjà même si c'était une température assez fraîche. Comme je l'ai dit, on profite de ces instants, on prend ce qu'on nous donne et voilà, ça fait toujours plaisir. »