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Lorient/PSG (0-1), les performances individuelles

Publié le mercredi 20 avril 2016 à 3:19 par Iaro
Le PSG s'est qualifié pour la finale de la Coupe de France en dominant Lorient (1-0) dans un match guère emballant. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens, au cas par cas.
Le PSG s'est qualifié pour la finale de la Coupe de France en dominant Lorient (1-0) dans un match guère emballant. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens, au cas par cas.

Sirigu : L'Italien enchaîne dans les buts parisiens en vue de l'Euro et, à plus court terme, de la finale de la Coupe de la Ligue samedi. Déjà en vue samedi dernier contre Caen, le remplaçant de Trapp a récidivé en seconde mi-temps, avec plusieurs ballons bien captés et, surtout, une double parade de qualité sur un tir à bout portant de Moukandjo, avant de sortir avec autorité devant Guerreiro dans la continuité. Deux minutes plus tard, ses coéquipiers ouvraient le score, et on ne reverra plus Lorient. A réitérer samedi soir, au Stade de France, contre Lille.

Aurier : L'Ivoirien, semble-t-il définitivement de retour parmi les titulaires, a été l'auteur d'une nouvelle prestation contrastée. Visiblement fébrile et auteur de quelques pertes de balle évitables avant le repos, il a laissé entrevoir, par bribes, en seconde période, un peu de l'Aurier actif et dominant qui en avait fait un des meilleurs parisiens de la saison avant l'affaire Périscope, notamment à coup de duels disputés avec autorité, dans son style caractéristique. Envoyé au but par Pastore, il aurait pu tuer le match à la 87ème mais il n'a pas su concrétiser.

Marquinhos : Le jeune Brésilien enchaîne en l'absence de David Luiz et il a plutôt réussi son match, à base notamment d'interceptions (5, record du match). Il a aussi brillé en fin de partie d'un très gros "bloc" devant Jouffre, par contre il aurait pu mettre son camp dans de sales draps en fin de première période quand, à la 33ème, il a taclé Guerreiro visiblement illicitement, en pleine surface. Heureusement pour Paris et "Marqui", l'arbitre n'a pas bronché. A signaler qu'il empoche aussi le record de ballons disputés du match (112), signe des difficultés du PSG à organiser le jeu depuis l'entre-jeu.

Thiago Silva : Le capitaine était l'un des rares côté PSG à avoir la tête à l'endroit et il a signé un quasi-sans faute défensif, du début du match avec une situation sauvée dans sa surface autour de la 20ème, tout du long de par ses dégagements (10, record du match), et jusqu'à la fin alors que les Lorientais poussaient. Celui qui a avoué en fin de match que City n'est pas encore oublié aurait même pu marquer sur corner, mais sa tête manquait de puissance.

Maxwell : Blanc ne lâche pas ses cadres en cette fin de saison et le Brésilien, qu'on imaginait en balance avec Kurzawa pour les derniers matchs, était bien là pour aider les siens à aller chercher la finale, et pour préparer celle de samedi. Il s'est, comme souvent, concentré sur les fondamentaux et son absence de dépassement de fonction, combinée aux difficultés d'Aurier à droite, a largement expliqué le côté très prévisible du PSG. Appliqué défensivement, il aurait toutefois pu coûter cher aux siens en toute fin de match suite à un ballon remis plein axe aux 12 mètres, finalement dégagé par les siens.

Stambouli : L'analyse du match de l'ancien de Tottenham est forcément paradoxale puisque, sorti à la 68ème, il a eu le temps de disputer 108 ballons. Pourtant, on l'a extrêmement peu vu. Les siens ont eu les pires peines du monde à organiser le jeu en sa présence, signe du caractère non impactant de son match, et il était trop absent sur certains contres lorientais devant sa défense. Pas inoubliable donc, Pastore l'a remplacé pour 25 minutes et, hasard ou coïncidence, le PSG a validé sa qualification peu après son entrée, conjuguée à celle de Lucas. Dans le même registre qu'à Lyon ou à City, il a beaucoup apporté en termes de disponibilité et de verticalité mais il aurait pu mieux jouer certains coups, avec plus de qualité dans ses choix ou d'égoïsme au moment de conclure.

Rabiot : Le jeune international espoirs avait soufflé contre Caen et celui qui est certainement le meilleur milieu de terrain parisien de la saison retrouvait le pré pour cette demi-finale. Il a été l'auteur d'une prestation très neutre, avec de la disponibilité mais beaucoup de difficultés à se mettre dans le sens du jeu et il a été absent de tous les bons coups parisiens. Il enchaînera certainement samedi et on l'attend à un autre niveau, pour valider sa bonne année 2015/16. 

Matuidi : On attend mieux d'un des leaders, quoi qu'on en dise, du PSG de Laurent Blanc. Très actif mais aussi très désordonné, on l'a encore vu partout et nulle part, déséquilibrant le milieu de terrain parisien pendant la plus grande partie du match. Il y a à boire et à manger dans sa prestation : de bonnes choses quand il est allé longer la ligne avec un superbe centre en première intention pour Ibrahimovic avant la mi-temps, un apport défensif inégal comme cette action perte de balle/faute stupide aux abords de la surface à la 88ème, et un carton jaune, encore un, récolté pour une embrouille avec Ndong.

Di Maria : En difficulté samedi après un double-match contre City raté, l'Argentin vit des heures compliquées et ce soir il a la plupart du temps joué à l'envers. Hyper disponible mais tellement malheureux dans ses choix, il a longtemps symbolisé le PSG emprunté qui a mis 75 minutes à faire plier les Bretons. Passeur décisif anecdotique pour Ibrahimovic sur le but, puisque le Suédois a fait tout le boulot, il a empilé les choix compliqués et les imprécisions et il doit maintenant se ressaisir pour aider les siens à finir dignement la saison. Remplacé par Van der Wiel pour les dernières minutes.

Cavani : L'autre Sud-Américain de l'attaque parisienne a très vite affiché la couleur en début de match avec une collection de passes manquées, dans des zones basses ou excentrées du terrain qui plus est, qui ont dû ravir son entraîneur qui l'avait encore préféré à Lucas. Ses meilleures actions ? Comme souvent des frappes en première intention, d'une tête sur corner ou d'une demi-volée puissante en fin de première mi-temps, hélas sans succès. Lucas a terminé la partie et il a fait du bien face à des Lorientais qui laissaient d'autant plus d'espaces qu'ils couraient après le score. Comme Pastore, lui aussi aurait pu se montrer plus juste pour plier définitivement le match.

Ibrahimovic : Le Suédois confirme son archi-domination dans les compétitions domestiques, mais est-ce une surprise ? Longtemps en difficulté, averti par Monsieur Moreira peu avant son but, il a même privé Cavani d'a minima un gros tir cadré en contrant sa volée dans les derniers mètres adverses en fin de première mi-temps. Le patron a finalement tué le suspense de lui-même, se saisissant du ballon à 35 mètres des buts, utilisant bien les appels de Matuidi et Pastore pour aller fixer et conclure de l'extérieur, plein axe, face à un Lecomte battu, à quinze minutes du terme, évitant ainsi une prolongation ennuyeuse dans l'optique de la finale de samedi aux siens. C'est tout, ou presque, pour un Zlatan encore relativement peu impliqué dans le jeu, mais ça suffit au PSG.


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