L'adjoint de Luis Enrique décisif dans le transfert de Safonov

Inconnu du grand public français avant les premières rumeurs l'envoyant au PSG fin mai, Matvey Safonov a été la première recrue estivale du club parisien. Peut-être celle qui a le plus surpris, puisque le club a déboursé près de 20 millions d'euros, bonus compris, pour un portier destiné a priori à être la doublure de Gianluigi Donnarumma.

Mais le gardien russe, qui était titulaire à Krasnodar et en sélection, a rapidement fait savoir qu'il ne venait pas à Paris pour se contenter d'une place de numéro 2. « Personne ne m'a jamais dit que j'étais numéro 2. Je viens à Paris pour me battre. Je veux jouer au football. Même s'ils m'avaient dit que j'étais numéro 2, je ne les aurais pas écoutés. C'est à moi de donner le meilleur de moi-même. Je ne me vois pas comme un numéro 2 », confiait-il ainsi au journaliste russe Nobel Arustamyan fin juin.

Un salaire confortable pour un numéro 2

Après quatre journées de Ligue 1, Safonov n'a pour le moment pas joué une minute et son statut de numéro 2 se confirme, même si rien n'est figé. Il devrait d'ailleurs profiter de la gêne musculaire à la cuisse droite de Gianluigi Donnarumma pour faire ses grands débuts officiels avec le PSG ce mercredi en Champions League face à Gérone. L'occasion pour lui de montrer qu'il peut être une solution viable en cas de baisse de forme du portier italien ou de blessure de ce dernier.

Dans son édition du jour, L'Equipe nous apprend que Safonov touche environ 400 000 euros brut par mois au PSG. C'est deux fois moins que Donnarumma (849 500 €/mois) et moins également que ce que touchait Keylor Navas la saison passée (572 600 €), mais cela reste un salaire confortable pour un remplaçant. 

Le profil de Safonov validé par Borja Alvarez

Plus intéressant encore, L'Equipe revient sur le processus qui a mené à son recrutement cet été et explique que comme toujours, Luis Campos a proposé plusieurs noms à Luis Enrique et à son staff une fois la décision de recruter un nouveau gardien actée. Et l'entraîneur espagnol du PSG aurait ainsi laisser Borja Alvarez, son entraîneur des gardiens, valider la décision finale.

Cela ne veut évidemment pas dire que Luis Enrique ne voulait pas Safonov ou n'est pas fan de son profil, mais plutôt que le Russe n'était pas forcément un joueur spécifiquement réclamé par le coach espagnol, qui a préféré faire confiance à son adjoint pour ce recrutement à un poste si particulier.

Fin août, Luis Enrique rappelait d'ailleurs qu'il avait « toujours eu une influence sur les transferts depuis mes premiers pas au PSG ». Il ajoutait : « Ce serait ridicule qu'un club recrute des joueurs sans prendre en compte l'avis de son entraîneur. On n'a pas pris un seul joueur sans que j'aie donné mon avis. Une autre chose est de savoir si je les ai fait progresser. »