Mendy et Edel honorés en Inde

Déjà champion de la première édition de l'Indian Super League (le nouveau championnat indien), Edel a également été sacré meilleur gardien de la compétition. Un autre ancien parisien l'accompagne, Bernard Mendy. L'ancien latéral droit joue désormais dans l'axe et il a brillé durant la compétition, se montrant particulièrement solide et polyvalent (il a joué à 6 postes différents en un match). A noter qu'il a également été élu meilleur défenseur de son club, le Chennai FC.

L'équipe-type de l'Indian Super League, avec un ancien champion d'Europe (Katsouranis) et un ancien international brésilien (Elano, 70 capes) :

Mendy s'était notamment fait remarquer par ce but complètement fou (on vous recommande les effets spéciaux) :

Après son titre, Edel a également réglé quelques comptes avec le PSG dans une interview à So Foot hier. Il est revenu sur son passage au PSG : « Je le trouve positif. Il y a des moments où j'étais moins bien, mais ça arrive dans une carrière de haut niveau. Je suis fier de ce que j'ai réalisé là-bas, parce que je sortais de nulle part et je me retrouvais à jouer au Parc des Princes… ». Edel avoue également une certaine aigreur par rapport à l'image qu'on a de lui : «  Il y a aussi les fameuses « boulettes ». Moi, j'en vois trois. Contre Monaco au Parc en 2009-2010, puis en match de préparation à l'été 2010 contre le Sporting Lisbonne, sur la passe en retrait de Sammy Traoré, et enfin à Lyon en 2010-2011. Mais les gens ne soulignaient jamais mes bonnes performances. »

Il est également revenu sur les conditions de son départ : « On joue à Brest à quelques journées de la fin du championnat. Je remplace Greg Coupet qui se blesse. On mène 1-0, je provoque un penalty, et au final, on fait 2-2. Évidemment, je me fais fusiller dans la presse le lendemain. Sous la pression médiatique, les dirigeants retardent ma prolongation de contrat à la fin de la saison. Je rencontre Antoine Kombouaré dans son bureau après la dernière journée, et là, il m'annonce que finalement, il ne me garde pas… J'étais surpris, je l'ai vécu comme un manque de respect. J'avais repoussé cette offre en Turquie, j'étais persuadé que j'allais prolonger, on me l'avait promis. Aujourd'hui encore, j'en veux à Antoine Kombouaré, Robin Leproux et Alain Roche. »