Avant PSG/Nantes, nous avons fait l'équipe commune des anciens des deux clubs.
Landreau : Probablement le plus nantais de cette équipe. Révélé à 17 ans sous les couleurs nantaises, il gagne tout en 10 ans avec son club de cœur avant de signer à Paris en 2006. Après une très bonne première saison, les deux suivantes sont bien moins bonnes et Landreau part à Lille sans que personne ne le retienne, ses boulettes ayant lassé supporters et dirigeants. Il se relance à Lille avec un nouveau titre de champion avant de se fâcher avec le club puis finit tranquillement à Bastia, battant le record du nombre de matches en L1 (618).
Armand : Révélation de la saison 2000/2001 comme arrière gauche alors qu’il arrive de D2, il s’impose à Nantes comme une des valeurs sûres de L1 à son poste. Arrivé à Paris pour remplacer Heinze, il vit des saisons très contrastées comme arrière gauche. Au final, ses deux meilleures seront dans l’axe (2006/2007 et 2010/2011). A l’arrivée de QSI, il recule dans la hiérarchie et part finalement à Rennes, où il joue encore.
Yepes : Arrivé de River Plate avec une réputation flatteuse, Yepes devient vite le chouchou de la Beaujoire durant ses années nantaises, à grands coups de tacles glissés devant sa surface et de coups de tête décisifs dans celle adverse. A Paris, il ne retrouvera jamais tout à fait sa grandeur nantaise malgré quelques bonnes périodes et il part en fin de contrat sans que personne ne le retienne, son salaire étant trop lourd. En Italie, au Chievo puis au Milan, il se relance et s’offre une belle fin. Il est reparti en Argentine cet été, à San Lorenzo, à 38 ans.
Kombouaré : Le kanak arrivé en Métropole à 20 ans a été formé au FC Nantes. Après sept saisons sous les couleurs nantaises et un détour à Toulon, il signe au PSG et deviendra Casque d’Or, le buteur mythique de PSG/Real, match qu’il joue car Roche est suspendu. En 1995, las de jouer les utilités, il part finir sa carrière en Suisse puis en Écosse. Il est revenu comme coach il y a peu, avec plus ou moins de succès.
Bibard : Comme Kombouaré, Landreau et bien d’autres, il a été formé à Nantes avant de venir tenter sa chance à Paris. Il met du temps à s’imposer comme latéral à Nantes et en part pratiquement dès qu’il y arrive. A peine arrivé à Paris, il est champion en 1986 et joue la Coupe du Monde au Mexique comme remplaçant d’Amoros. Il finira sa carrière professionnelle au PSG en 1991 avant une expérience à Oman, quand Canal+ arrive.
Cauet : Deux saisons à Nantes, une seule au PSG mais il a pourtant laissé une très belle image dans les deux clubs. Formé à l’OM, c’est pourtant chez les Canaris qu’il lance sa carrière. Champion dès son arrivée, il confirme ensuite avant de signer à Paris en 1996 pour remplacer Bravo. Une excellente saison plus tard, il signe à l’Inter où il jouera 4 saisons et sera très régulièrement utilisé au sein d’un effectif de cadors (Ronaldo, Djorkaeff, Baggio, Zamorano, Zanetti, etc).
Le Guen : Un des grands symboles de l’ère Canal+, capitaine en 1994 quand le PSG est champion. Formé à Brest, le Breton s’émancipe en signant à Nantes en 1989. Deux saisons convaincantes plus tard, il rejoint l’ambitieux PSG de Canal+ où il brillera, comme milieu puis défenseur avant de prendre sa retraite en 1998. Il devient un entraîneur coté à Rennes puis Lyon avant de se perdre aux Rangers. Son retour à Paris a ensuite été compliqué entre la lutte pour le maintien en 2007 et 2008 puis la bonne surprise de 2008/2009 mal conclue (Europe ratée d’un point).
Makelele : Formé à Brest, il signe à Nantes quand le club coule en 1991. A Nantes, il devient une valeur sûre de la D1 comme milieu droit au point de devenir international et signe à l’OM en 1997. C’est un échec et il part alors à Vigo en Espagne. Repositionné milieu défensif, il devient une référence mondiale à ce poste au Real puis à Chelsea avant de finir sa carrière au PSG. Arrivé pour jouer une saison, il en joue finalement trois avant d’intégrer le staff.
Loko : Avant « El Loco » Bielsa, la D1 a connu Patrice Loko. A peu près aussi fou hors du terrain quand il montre son sexe à une gendarmette peu après son arrivée à Paris, il est également un attaquant de grande qualité sur le pré. Intenable durant la saison 1994/1995, il forme avec Ouédec une doublette en or qui mènera Nantes au titre de champion. A Paris, il sera plus irrégulier mais s’offre quelques matches dantesques (AEK/PSG (0-3), triplé de Loko). Après le PSG, sa fin de carrière est plus anecdotique et il enchaîne les clubs.
Halilhodzic : Avant-centre de référence à Nantes dans les années 80, il est alors la terreur des défenses adverses à la pointe de l’attaque et enchaîne les buts, servi par son ami Loïc Amisse. Le PSG le fait signer en 1986 après le titre et cela sera un demi-échec, le joueur ayant de nombreux problèmes familiaux qui le pousse à résilier son contrat avant rentrer dans son pays, la Bosnie, où la guerre éclate peu après. Il revient comme coach à Paris en 2003 et devient « Coach Vahid », personnage mythique connu pour son inflexibilité. Après une excellente saison 2003/2004, la suivante est plus compliquée et il est limogé dès l’hiver.
Ouédec : Un des plus gros échecs du PSG, la preuve vivante que le FC Nantes est un club à part. Buteur régulier et talentueux avec les Canaris, il signe à Paris à l’été 1998 et score à tout va pendant les matches de préparation. Malheureusement, quand la compétition arrive, c’est une autre histoire et il ne marquera qu’un seul but pour Paris en compétition officielle, le soir du dramatique Haïfa/PSG (3-2). Il part ensuite à Montpellier pour un nouvel échec et vit une fin de carrière difficile.
Ils auraient pu être cités : Ateba, Laspalles, Cubilier, Poullain, Alioune Touré, etc
