Areola : « Là où il y aura du temps de jeu, ce sera bien »

Sa saison avec Villarreal :

« Je suis très heureux, l'équipe tourne bien malgré l'enchaînement des matchs et le manque de fraîcheur. Personnellement, j'ai le temps de jeu qu'il me faut. Je suis épanoui. J'ai découvert en Espagne un championnat qui me convient, très intense, où les petites équipes viennent toujours pour gagner. Pour un gardien, la qualité des joueurs est telle que le danger peut venir de partout. [...] Mon prêt sans option d'achat ? C'était une demande mutuelle. Je devais continuer sur ma lancée. J'ai fait une saison en Ligue 2 (NDLR : Lens, en 2013-2014), puis une Ligue 1 (NDLR : Bastia, 2014-2015) et Villarreal m'a proposé un super challenge. On a pris la bonne décision avec le PSG de venir ici. Oui, je les suis d'un oeil mais, pour le moment, je suis concentré sur ma tâche ici, à savoir porter le club le plus haut possible. Le bilan, on le fera en fin de saison. On verra si j'ai mon mot à dire ou pas. »

Toujours suivi par le PSG ?

« Bien sûr, j'ai des contacts avec les dirigeants, notamment Olivier Létang (NDLR : directeur sportif adjoint). J'en ai aussi avec l'entraîneur des gardiens, Nicolas Dehon. On fait des points réguliers. Nico, je l'ai eu la semaine dernière par exemple. On a fait un bilan de ma première partie de saison. Satisfait ? (Rires.) Oui, ça va ! A moi de continuer. Le PSG est content de moi. »

Doublure à Paris l'an prochain ?

« L'important, c'est de jouer. Engranger des minutes et de l'expérience. Ça va dépendre de mes performances à Villarreal. Le PSG est mon club de coeur, mon club formateur. On fera un bilan avec les dirigeants et mes proches en fin de saison. Rester en Espagne ? Là où il y aura du temps de jeu, ce sera bien. »

Son jeu au pied :

« Depuis que je suis là, j'ai progressé. On travaille beaucoup avec les pieds. On repart de derrière à chaque fois, si j'ai une solution de passe avec un partenaire, je la tente immédiatement. J'essaye aussi de jouer plus haut, d'anticiper. Villarreal joue l'attaque et c'est parfait pour un gardien « moderne ». Ce sont des nouveaux critères dans le football. Il faut s'adapter. Ça me plaît. »

L'équipe de France :

« Déjà, être convoqué dès cette saison chez les Bleus, c'est extraordinaire. J'ai profité de chaque moment. Etre appelé après deux saisons pros, imaginez... Que je sois ou pas à l'Euro, ce ne sera que du bonus. J'ai mis un pied chez les Bleus. A moi d'être performant et de continuer à grandir. J'ai Franck Raviot (NDLR : l'entraîneur des gardiens chez les Bleus) au téléphone. Il était mon ancien coach à l'INF Clairefontaine où il m'a fait rentrer à 12 ans. Il m'a suivi trois ans là-bas. On s'envoie régulièrement de nos nouvelles. »

NB : Propos recueillis par Le Parisien