Blanc explique la concurrence avec les cas de Rabiot et d'Ibra

La concurrence est un des grands thèmes du moment au PSG et Laurent Blanc a été interrogé sur ce sujet par la presse à la veille de PSG/OM. Deux joueurs ont servi pour illustrer le discours du coach, Adrien Rabiot qui joue peu et Zlatan Ibrahimovic qui a beaucoup joué dernièrement.

Le jeune Rabiot qui joue peu :

Rabiot n'a pas joué depuis le PSG/Bordeaux du 11 septembre dernier et le joueur semble avoir disparu de la circulation en ce moment. Blanc a répondu sur la situation du jeune joueur : « Vous allez le voir, il participera certainement à une rotation. Je vais vous dire la vérité, il devait jouer à Reims mais il s’est malheureusement blessé. Ce n’est pas de sa faute mais cela lui a certainement porté préjudice sur ce match-là et pour pouvoir enchaîner derrière. »

Pour autant, il ne le condamne pas pour l'avenir : « Il a été sélectionné avec les Espoirs, cela lui donnera certainement du temps de jeu et il en aura dans l’année. Dans le milieu, il y a six joueurs de grand niveau pour trois postes, cela fait des choix difficiles mais Adrien aura l’opportunité de pouvoir démontrer ses qualités à un moment donné. » Blanc a d'ailleurs évoqué une des qualités de Rabiot, sa polyvalence : « Il peut jouer demi-défensif mais il peut jouer aussi ailleurs. »

Le trentenaire blessé Zlatan qui a enchaîné :

Au contraire, Zlatan Ibrahimovic vient d'enchaîner quatre matches complets alors qu'il revient de blessure et Blanc s'est justifié sur son utilisation : « Mon idée était de donner du temps de jeu à Ibra comme j’ai pu en donner à tous les joueurs qui revenaient [de blessure]. Je pense qu’il peut faire beaucoup mieux mais l’avoir fait jouer va lui permettre de retrouver un certain rythme et un certain niveau. J’espère que cela aura servi à cela. Durant la saison, que ce soit Ibra ou d’autres, si notre effectif reste de qualité et de quantité, il y aura de la concurrence et il faudra préserver certains joueurs. Ibra en fera partie, comme tous les autres. »

Quelques instants auparavant, le manager parisien avait expliqué sa logique de façon plus globale : « Il y aura un management sensible avec tous les joueurs. Dès que vous touchez aux joueurs, c’est sensible car ils veulent tous jouer : c’est aussi simple que ça. Tout le monde est unanime pour dire que la concurrence fait progresser car cela oblige à élever le niveau de jeu mais, souvent, les joueurs aiment bien la concurrence chez les autres. Il y en aura de partout vu l’effectif que nous avons et la chance d’avoir tout notre effectif à disposition. »

Alors que le Suédois fête ses 34 ans aujourd'hui, Blanc n'a pas précisé s'il comptait le faire jouer demain mais il a glissé une petite phrase qui pourrait laisser à penser que oui : « J’espère que c’est lui qui va nous offrir quelque chose demain soir. » Blanc a ensuite été amené à débattre sur l'âge à partir duquel on est vieux dans le football : « Quand on ne peut plus courir. Il n’y a pas d’âge. Tant que vous pouvez courir et marquer des buts, il faut le faire. Le jour où vous ne pouvez plus le faire, là, sincèrement, c’est quelque chose de grave. »