Hidalgo : « Je crois que le PSG n'a pas beaucoup de plans B »

La guéguerre entre le PSG et la Mairie de Paris continue. Depuis plusieurs mois maintenant, les deux parties se répondent par média interposé. Si le club de la capitale souhaite acheter le Parc des Princes afin d'y faire des travaux pour augmenter le nombre de places dans les tribunes, la ville refuse clairement de céder l'antre de la Porte de Saint-Cloud à la direction Rouge et Bleu. Ces derniers menacent donc de quitter le stade et donc de jouer ailleurs.

Ce jeudi, dans l'émission Télématin de France 2, Anne Hidalgo a été interrogée sur le sujet. « Je comprends bien sûr l'économie d'un club de ce niveau-là dans laquelle la propriété du stade fait partie de l'équation économique. Je l'entends mais le Parc des Princes n'est pas à vendre » a lâché la Maire de Paris. « Définitivement, fermement ? » lui lance Thomas Sotto, présentateur de l'émission. « Définitivement » rétorque-t-elle, avant d'ajouter « en revanche, bien sûr qu'avec mon club, parce que c'est mon club le PSG, et son Président (Nasser Al-Khelaïfi), nous avons à nous parler ».

Anne Hidalgo souhaite accompagner le PSG

Thomas Sotto questionne ensuite Anne Hidalgo sur les menaces du Qatar de s'en aller du Parc des Princes pour évoluer au Stade de France. « Vous savez, je crois qu'il n'y a pas beaucoup de plans B » glisse la Maire avant que le présentateur lui suggère le Stade de France, une idée qui serait validée par Emmanuel Macron. « Je lui souhaite bon courage pour vendre le Stade de France. C'est une hypothèse souvent évoquée dans les médias mais je pense que ce n'est pas une hypothèse raisonnable. Le Stade de France doit accueillir au-delà de compétitions liées à un seul club » s'explique la femme politique.

Anne Hidalgo a fini par conclure son propos en ouvrant la discussion avec le Qatar et en assurant son souhait de l'épauler : « Je pense qu'il faut sortir de cette situation. Moi j'aime ce club, j'ai envie que le PSG puisse prospérer. S'il y a des travaux à faire, il faut les faire. J'accompagnerai du mieux que je peux ces travaux car je tiens à cette équipe et à ses performances. Pour le reste, c'est de la discussion qu'on doit avoir de façon raisonnable entre gens raisonnables ».