Le PSG impacté par un potentiel rachat de Manchester United par le Qatar ?

L’émir du Qatar, grand patron du PSG et propriétaire du Qatar Investments Authority (QIA), Tamim ben Hamad Al Thani s’est rendu hier soir au Parc des Princes pour le huitième de finale de Ligue des Champions face au Bayern. Cette virée à Paris ne serait qu’un crochet pour l'homme d'État, actuellement en voyage diplomatique en Europe. Selon les informations de L’Équipe, l’Émir aurait pour ambition de racheter le club de Manchester United.

Le club anglais a été mis en vente en novembre dernier par la famille Glazer, propriétaire historique depuis 2005. Cette vente suscite l'intérêt de nombreux actionnaires tel que le milliardaire Elon Musk ou encore l’actuel propriétaire de l’OGC Nice, Jim Ratcliffe. Mais pour l’heure, le candidat le plus crédible à ce rachat reste le Qatar. Une proposition de 4 milliards de livres aurait déjà été formulée selon le média anglais The Telegraph.

Déjà propriétaire du PSG, QSI ne pourrait pas servir d'étendard pour le club des Red Devils. Certains points de règlement de l’UEFA interdisent notamment à un seul actionnaire de posséder deux clubs engagés en Coupe d’Europe.

Un montage financier doit alors s’effectuer. Selon le quotidien L’Équipe et d'autres médias étrangers, l’offre émanant du Qatar proviendrait de fonds privés qataris et non de QSI ou QIA. Ce schéma semble similaire à celui utilisé par le groupe Red Bull avec Leipzig et Salzbourg, deux clubs jouant régulièrement la Ligue des Champions. Rien d’illégal donc, ça joue.

Et le PSG dans tout ça ?

Fan de Manchester United depuis sa tendre enfance, l’Émir du Qatar Tamim ben Hamad Al Thani y voit une occasion en or de pouvoir diriger le club. L’homme jouerait ainsi sur deux tableaux, jonglant entre la France et L’Angleterre. Compte tenu de l'investissement démesuré que représente l’acquisition des Red Devils, on pourrait penser à des conséquences directes pour le PSG. Mais il n’en est rien. 

Toujours selon les informations de L'Équipe, des sources qataries auraient réaffirmé que l’Émir n’a aucune intention pour autant d'abandonner le projet parisien : « Ce sont des fonds privés qui souhaitent investir à Manchester United. QIA n’a rien à voir là-dedans. Et même si c’était le cas, QIA et QSI n’ont pas les mêmes ambitions et la même vocation. Il n’y aurait aucun problème. Et de toute façon, ce n’est pas QIA directement qui va formuler cette offre. »

Ces dernières semaines, Qatar Sports Investments (QSI), propriétaire du PSG et filiale de QIA, aurait envisagé d’ouvrir un deuxième volet d'investissement dans le football, probablement pour accueillir le capital d’un gros club. Les candidats au rachat de Manchester United auront jusqu’au vendredi 17 février pour formuler leur dernière offre.