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15 pensées rapides sur le PSG à la Coupe du monde des clubs

Publié le lundi 23 juin 2025 à 18:04 par Philippe Goguet
Alors que le PSG va jouer un match décisif face à Seattle pour son troisième et dernier match de poules, voici 15 pensées rapides sur les débuts des Parisiens à la Coupe du monde des clubs.
Alors que le PSG va jouer un match décisif face à Seattle pour son troisième et dernier match de poules, voici 15 pensées rapides sur les débuts des Parisiens à la Coupe du monde des clubs.
  1. Comme lors des deux matchs précédents, le plus gros doute avant cette rencontre à Seattle sera la capacité des joueurs du PSG à créer des occasions. Malgré les quatre buts inscrits contre l'Atletico, le nombre d'occasions franche n'était pas non plus délirant, deux des quatre buts ayant d'ailleurs été inscrits en toute fin de match quand les Madrilènes ont lâché. Contre Botafogo, Paris n'a créé qu'une réelle occasion par mi-temps, dont une des deux sur coups de pied arrêté.
     
  2. Le jeu très énergivore du PSG a forcément souffert de la très forte chaleur de Los Angeles et il faut espérer que cette rencontre disputée beaucoup plus au nord, sous une température annoncée de 23 degrés, permettra aux joueurs parisiens d'être moins gênés par les conditions météorologiques. Car le PSG pourrait rejouer dès samedi à Philadelphe dans une fournaise :
  3. En termes d'ambiance, cette rencontre face au public fidèle et plutôt réputé de Seattle sera probablement la plus compliquée de la compétition pour les Parisiens puisqu'il s'agira de la seule véritablement jouée à l'extérieur, et pas sur terrain neutre.
     
  4. Si le PSG a des difficultés à attaquer et à créer des occasions depuis le début de la compétition, il faut en revanche admettre que la défense tient très bien son rang jusque-là et est le principal motif de satisfaction.
     
  5. Si le PSG veut créer plus d'occasions sans avoir à proposer un jeu forcément meilleur, il a tout intérêt à progresser sur les coups de pied arrêtés et particulièrement les corners, un domaine dans lequel il est tout bonnement catastrophique depuis le début de la compétition. Les tireurs ont pourtant été nombreux mais aucune des combinaisons parisiennes n'a jusque-là apporté le moindre danger.
     
  6. La question de l'attaquant axial est pour le moins centrale à cet instant de la compétition, sachant que Dembélé est désormais tout proche de revenir. Ramos a proposé deux prestations individuelles absolument catastrophiques mais aucun des remplaçants n'a réellement su faire beaucoup mieux que le Portugais non plus, rendant donc l'absence de l'habituel titulaire véritablement problématique. Elle pose aussi la question de la doublure de Dembélé pour la saison prochaine...
  7. Après avoir affronté deux équipes défensivement plutôt réputées avec l'Atlético Madrid et le Botafogo, le PSG va probablement croiser une formation un peu plus naïve, ou en tout cas moins aboutie, sur le plan défensif avec Seattle. De quoi permettre aux Parisiens de créer un peu plus d'occasions de but que sur les précédentes rencontres.
     
  8. Après avoir aligné son équipe type contre l'Atletico, Luis Enrique a beaucoup fait tourner contre Botafogo. Pour ce troisième et dernier match de poule, décisif pour la suite de la compétition, il faudra voir son approche mais peu de joueurs devrait enchaîner un troisième match en huit jours, surtout sachant qu'il n'y a eu que trois jours et demi entre les deux derniers matchs, plus un très long déplacement entre la Californie et l'État de Washington.
     
  9. Fabian Ruiz a pris 5 cartons jaunes en 56 matches avec le PSG cette saison. M. Kovacs lui a attribué deux de ses cinq cartons, en n'ayant pourtant arbitré que quatre de ces 56 matches.
     
  10. Le PSG aligne en l'absence de l'ambidextre Dembélé des attaques souvent composées de trois droitiers et l'absence de variété de pied se fait parfois ressentir, surtout côté droit où s'infiltrer jusqu'à l'axe est parfois compliqué avec un joueur sur son pied fort.
     
  11. En perdant contre Botafogo, le PSG s'est tout de même très fortement compliqué la vie et se retrouve à jouer un troisième match décisif au lieu de pouvoir économiser des forces et faire très largement tourner son effectif. Heureusement que la large victoire contre l'Atletico lui offre une belle différence de but générale et particulière en compensation. Il faut croire que Luis Enrique n'aime pas les premières phases des compétitions.
  12. Mëme si les uns ont beaucoup plus joué que les autres, l'écart entre les titulaires et les remplaçants a rarement paru aussi grand. Les habituels remplaçants auraient pu profiter de leur fraîcheur relative pour se montrer performant mais cela n'a pas sauté aux yeux jusque-là et ils semblent plutôt hors de rythme. Ce qui n'est pas illogique puisque Paris a enchaîné deux finales avec les titulaires tandis que les remplaçants n'ont pour la plupart pratiquement pas joué au cours du dernier mois.
     
  13. Verra-t-on Presnel Kimpembe et Gabriel Moscardo au cours de cette Coupe du monde des clubs ? Ce PSG/Seattle, pour peu que le score soit large en fin de partie, ressemble pratiquement déjà à la dernière chance pour eux.
     
  14. Il faudra surveiller à quel point la domination des clubs brésiliens sur la compétition va tenir dans la durée, notamment car le PSG va possiblement croiser Palmeiras dès les huitièmes de finale...
     
  15. Heureusement qu'il y a le PSG pour rester connecté à cette compétition car il est toujours aussi compliqué de s'emballer pour elle entre les horaires, les conditions de jeu, la réalisation TV ou encore le niveau de jeu de bon nombre des participants. 

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