Barcola n’a pas fait de sentiments lors de PSG/OL

Pas de sentiments. Bradley Barcola a brillé pour sa première dans le peau d’un titulaire face à son ancien club, lors de la large victoire du PSG contre l’OL (4-1), ce dimanche soir, en clôture de la 30e journée de Ligue 1. Conspué par le parcage rhodanien et célébré par ses nouveaux supporters, l’attaquant parisien a été impliqué sur les trois premières réalisations de son équipe et a fait vivre un calvaire à Ainsley Maitland-Niles jusqu’à sa sortie.

En l’absence de Kylian Mbappé et d’Ousmane Dembélé, laissés sur le banc au coup d’envoi par Luis Enrique cinq jours après la qualification en demi-finale de Ligue des champions obtenue à Barcelone (4-1), Barcola a repris les rênes du jeu parisien sans crainte. Tout sauf une surprise à écouter Luis Enrique. « C’est pour cela que nous l’avons recruté », s’est-il réjoui face aux médias après le match. 

Une première demi-heure de rêve

Impliqué dans la construction des premier et troisième buts (3e, 33e), l’ailier de 21 ans a également dévié le ballon de la tête pour Lucas Beraldo sur un corner de Marco Asensio dans l’intervalle (6e). Sa prestation aurait même pu être agrémentée d’un but si sa frappe n’avait pas touché le poteau droit d’Anthony Lopes (34e).

Omniprésent lorsque le PSG possédait le ballon, Barcola s’est également illustré lorsque son équipe en était privé. Trois minutes avant son remplacement par Senny Mayulu (68e), l’ex-Lyonnais réalisait une course intense de plusieurs dizaines de mètres pour presser Maxence Caqueret puis Maitland-Niles à la suite d’un corner lyonnais. Une preuve de son implication sans faille et d’une forme ascendante depuis son retour d’une blessure aux ischio-jambiers subie avec les Espoirs.

Déjà décisif à Barcelone mardi, Barcola a un peu plus justifié la confiance que lui témoigne Luis Enrique. « Je crois que Bradley a été un pari de la direction sportive et du staff. Il est un joueur jeune, français, avec un potentiel physique et technique de très haut niveau », déclarait l’entraîneur espagnol du PSG à son sujet ce samedi.

Sorti sous les applaudissements, Barcola a rejoint le banc avec le sentiment du travail accompli. Peut-être a-t-il alors repensé au chemin parcouru depuis ce match aller, remporté sur le même score à Lyon début septembre. Élément le moins attendu des sept attaquants parisiens, il avait alors suppléé Dembélé pour un dernier quart d’heure prometteur. Les promesses sont devenues des actes.