Blanc : « Javier n’en pouvait plus »

Un scénario dur à avaler :

« On peut parler de faute mais ça arrive, la preuve. Il n’y a pas que le PSG qui prend des buts dans les dernières secondes. On a ce syndrome de préserver le score et, malheureusement, on ne fait pas ce qu’il faut pour gagner 1-0. Ce n’est pas interdit de gagner les matches 1-0.

On peut être déçus d’avoir ouvert le score et puis de se faire rattraper dans les derniers instants parce que mon équipe a été fébrile. Ce qu’on avait peur qu’il arrive est arrivé. »

La sortie de Pastore :

« Javier n’en pouvait plus, il était cuit. Il faut être au courant de ça. Je sais que vous commentez les changements mais il faut être au courant que le joueur était cuit comme on dit. Je pensais que faire rentrer quelqu’un de frais aurait pu nous apporter, et nous a apporté, un peu plus de pressing. De toute façon, on reculait. Notre défaut de ce match là, et surtout la perte de ces deux points, c’est qu’on a trop reculé. »

Cavani en manque de confiance :

« C’est un marqueur de buts, et quand il ne marque pas, c’est effectivement un problème mais il s’est encore beaucoup sacrifié pour l’équipe. Le seul problème, c’est qu’il a des situations dangereuses qu’il n’arrive pas à convertir. Mais Cavani reste un joueur qui marquera des buts. »

Un physique qui souffre :

« On a fait notre 7^ème match en 23 jours, cela commence à peser et ce n’est pas illogique que ce soir, dans les 5 dernières minutes, les garçons soient au bout du rouleau, physiquement.

Beaucoup de joueurs ont fait la Coupe du Monde, ne l’oublions pas. On peut dire que Monaco était plus frais physiquement alors qu’ils ont eux aussi joué en Champions League donc il faut le reconnaître. Ils ont certainement fait moins d’efforts que nous sur le match de C1 mais on avait fait le nécessaire. Monaco s’est procuré des occasions parce qu’ils ont des bons joueurs qui sont venus avec des intentions de jeu mais quelques situations de Paris auraient pu être converties en buts. »

Le retour de la crise ?

« On veut gagner les matches. Quand on n’arrive pas à les gagner, on n’est pas heureux. Et ce soir, on n’est pas heureux. »

L’OM qui s’envole :

« Cela ne m’inquiète pas spécialement mais c’est vrai qu’ils sont devant, ils le méritent. Ils ne jouent pas la coupe d’Europe non plus, ne l’oublions pas. »