Galtier après Reims/PSG : « Aucune des deux équipes n’a su maîtriser les évènements, et le corps arbitral également »

On vous imagine déçu du résultat de ce soir à Reims (1-1). Mais comment expliquer les difficultés  rencontrées par votre équipe ?
« Il y a eu beaucoup de nervosité des deux côtés. Il y a beaucoup de duels, d’accrochages et de discussions. Je n’en ai pas les raisons. En tout cas, aucune des deux équipes n’a su maîtriser les évènements, et le corps arbitral également. Ça a engendré ce type de match, mais je ne peux pas l’expliquer. En première période, nous nous sommes entêtés à vouloir sortir court alors que nous aurions dû tenter de jouer plus long pour casser la pression adverse. Nous avons donné espoir à l’adversaire de récupérer le ballon très haut sur nos sorties courtes.

Paradoxalement, une fois en infériorité numérique, nous avons fait une meilleure deuxième période. Nous avions alors beaucoup plus de maîtrise technique et de jeu. Nous nous sommes procurés une belle opportunité lors du premier acte, et deux autres lors du second. J’ai trouvé que l’équipe a mieux joué en infériorité numérique, avec plus de disponibilité dans le jeu. Je n’ai pas les raisons de la nervosité des uns et des autres. Ce résultat est bien sûr une déception. Quand on a l’ambition d’être champion, il faut être capable de gagner chaque match. Ce soir, nous avons eu des circonstances atténuantes, mais ce ne sont pas des excuses. »

La nervosité est un thème récurrent au PSG. Vos joueurs sont expérimentés mais ont souvent du mal à gérer leurs émotions dans l’adversité et face à un scénario qui ne leur sourit pas. Pourquoi ce manque de maîtrise de Neymar, Marco Verratti ou encore Sergio Ramos, qui a a priori insulté l’arbitre ?
« Sur les insultes (proférées par Ramos), j’ai vécu ça il y a trois ans et demi avec un joueur étranger, qui a sorti une parole que nous sortons pendant les entraînements. Je connais très bien Sergio, et je ne suis pas persuadé que l’insulte sortie était adressée à l’arbitre. C’est une insulte d’entraînement, qui est beaucoup entendue sur les terrains en Espagne. L’arbitre l’a pris pour lui et l’a expulsé, je ne reviens pas là-dessus. Il y a eu beaucoup de nervosité, de frustration, peut-être liées au fait que l’adversaire était en train de bien nous bloquer. Mes joueurs ont beaucoup d’expérience, mais ils sont aussi de grands compétiteurs. Je ne suis pas en train de les excuser. Je vais évidemment en parler avec eux, parce que nous avons besoin d’eux. Nous enchaînons les matches et nous allons en perdre certains, suspendus à cause de cartons stupides. Nous devons y remédier, oui, mais j’en parlerai avec eux. »

Place à Benfica maintenant.
« Je le répète, mais Reims a fait une grosse première période. Notre deuxième période en infériorité numérique a elle été bien meilleure, donc il faudra s’appuyer sur ça. »