« Le leadership était en tribunes », Galtier appuie sur les absences en défense

On attendait le retour du PSG au Parc des Princes. Clairement, Paris a été mauvais ce soir ?

« Oui. L’histoire du match : but à la 45e et but à la 47e. Évidemment, après ça, c’est difficile. Nous avons pris des ballons dans la profondeur. Nous avons aussi recherché la profondeur et le dos de la défense rennaise. Ça a réussi du côté de Rennes, ça ne nous a pas réussis. Ils marquent sur leur grosse occasion en première période. Nous, nous en avions deux ou trois, et nous ne parvenons pas à marquer. Après, au retour du vestiaire, quand on prend ce deuxième but, on sait que ça va être compliqué. Sans se réfugier de l’état actuel de l’effectif, on peut quand même comprendre que les joueurs, quand on prépare le match avec autant d'absents, autant peu de solutions pour forcer le destin, il n’y a pas un manque de motivation, mais peut-être de la résignation. »

Pembele est sorti à la mi-temps. Que s’est-il passé ?

« Il a une douleur. Il a été opéré des ligaments croisés il y a dix mois. Il a une douleur au genou. Il a fallu qu’il sorte à la pause, ce n’était pas prévu. C’est encore un coup dur. Rennes a profité d’une défense sans expérience, sans automatisme. Nous, nous avons malheureusement été maladroits. Steve Mandanda a aussi sorti les arrêts qu’il fallait sortir. Même en étant mené 2-0, je pensais qu’un but pouvait relancer la machine. Malheureusement, on n'y est pas arrivé. »

Vous dites qu’on ne peut pas parler de manque de motivation. L’impression qu’on a eu autour de nous, c’était réellement ça. On n'a pas vu de leadership...

« Oui, mais le leadership, il était en tribunes. Pour pousser une équipe, ça doit venir de derrière. Malheureusement, nos leaders derrière, ils n’étaient pas là. Automatiquement, il peut y avoir un sentiment de résignation parce qu’on se doute qu’en étant mené au score, ça allait être compliqué. »