Article 

Le match, l'ambiance, Donnarumma, son attitude, etc, la conf' de Pochettino après PSG/OM (2-1)

Publié le lundi 18 avril 2022 à 1:03 par Arthur Verdelet
C'est un Mauricio Pochettino à peine plus emballant que le PSG/OM (2-1) du soir qui s'est présenté en conférence de presse après la partie. Il a été question du match, rapidement, mais aussi de quelques éléments externes comme l'ambiance ou encore son attitude au bord du terrain. Il a aussi soutenu Donnarumma.

Paris a-t-il mérité sa victoire et mieux joué que Marseille selon vous ?
« Je crois que oui. Vous attendez plus ? Il n’y a rien à dire de plus. »

Vous disiez hier en conférence de presse que c’était le plus grand match de la saison en Ligue 1 pour Paris. Mais vous attendiez-vous à ce qu’il y ait si peu d’intensité et d’ambition dans le jeu au final ?
« Les trois points sont le plus important. Il y avait de l’intensité des deux côtés. Les jambes de certains sont peut-être fatiguées, nous sommes en fin de saison. C’était important de prendre les trois points. »

Les performances de vos joueurs vont-ont elles satisfait ce soir ?
« Oui. »

Le Parc des Princes était tristement calme ce soir. L’ambiance a notamment été critiquée par Marquinhos après le match. Qu’avez-vous à dire concernant la nouvelle grève des supporters ce soir ?
« Nous espérons toujours une ambiance dans laquelle nos supporters nous injectent leur énergie, pour que ce soit un spectacle dans les règles de l’art. Lors des derniers matchs, après l’élimination en Ligue des Champions, les fans ont exprimé leur colère. Je dis toujours que la liberté d’expression le permet. Ils ont la liberté de l’exprimer de la forme qu’ils le souhaitent. Mais je pense que le temps d’un match de 90 minutes, cela pourrait être mis de côté. Malheureusement ce n’est pas comme cela que ça se passe, et je ne peux rien y changer. Je dois juste effectuer mon travail et tout tenter pour que le club obtienne un dixième titre en Ligue 1. C’est quelque chose que je pense sous-estimé et très important pour l’histoire du club. Nous sommes tous ensemble et espérons le vivre de la meilleure des manières, que la joie soit partagée avec tout le monde. »

Paris restait sur plusieurs prestations avec beaucoup de buts et d’occasions. Ce soir, cela n’a pas été le cas puisque vous n’avez pas eu la possession et vous êtes procuré très peu d’occasions. Comment expliquez-vous cela ?
« Je n’ai pas encore vu les statistiques. Mais la possession est une donnée qui n’est pas toujours corrélée à l’efficacité. Le plus important était de prendre les trois points. Les Classiques sont des finales et il faut les gagner. Il y a des choses à améliorer, bien sûr. Masi nous méritions de prendre les trois points. »

Quelle importance revêt pour l’avenir le fait d’avoir su traverser les moments les plus difficiles du match sans craquer mentalement ? 
« Il y a énormément de sujets débattus dans le football. Quand vous gagnez ou perdez, on dit toujours qu’il y a des choses à en tirer et qui vous permettent d’apprendre. Le football est un système dynamique, avec des situations inespérées d’adaptation. On peut dire ce qu’on veut, mais du moment que tu gagnes, c’est positif. Cela passe notamment par des émotions liées à des contextes différents. Mais si l’on perd, on dira que cela est négatif pour l’équipe. C’est une bonne question, mais nous espérons qu’avoir su gérer ces moments difficiles nous servira. »

Gianluigi Donnarumma a une nouvelle fois paru assez fébrile ce soir. Dans la situation que nous connaissons, comment faire pour lui redonner confiance avec le PSG ? 
« Je suis satisfait de ce que fait Gianluigi. Les rendements ne sont pas linéaires au cours d’une saison. Il a un très bon niveau pendant de nombreux mois. C’est clair que nous possédons deux gardiens de très grand niveau. Keylor était à peine de retour après sa blessure en sélection et il s’est à peine entraîné avec le groupe hier. Nous verrons qui jouera le prochain match. Il n’y a pas de cas spécifique lié aux gardiens. Ils sont comme les autres et ont donc des bas et des hauts. Tous les joueurs sont susceptibles de commettre des erreurs. »

Vous vous levez peu du banc lors des derniers matchs. Comment expliquez-vous cette différence avec les autres entraîneurs du championnat ? 
« Je n’ai pas remarqué cela. Mais je ne joue pas. Rester sur le banc ou me lever ne change pas grand-chose. Les joueurs sont ceux qui dictent ce qu’il se passe sur le terrain. Je ne savais pas qu’il existe un catalogue dictant comment les entraîneurs doivent se tenir. Je crois que le match où j’ai passé le plus de temps debout était contre Monaco (défaite 3-0), donc ce n’est pas très positif (rire). Le plus important est d’avoir bien préparé son équipe avant le match également. Ce que vous dites est un concept erroné. L’entraîneur qui crie ou bouge le plus n’est pas automatiquement celui que les joueurs écoutent le plus. Montrer de la tranquillité sur la touche peut dire que vous avez bien préparé le match. J’aime n’avoir qu’à modifier quelques éléments lors d’arrêts de jeu, lors de discussions avec les joueurs. Vous avez dû le remarquer ce soir, mais cela me paraît être plus utile. Au contraire, être très nerveux veut dire que des choses ne sont pas claires et qu’il faut constamment ajouter des explications. Je ne suis pas comme cela, je ne dirige pas mes joueurs avec un joystick. Ce n’est pas la Playstation ou Football Manager. Nous avons aussi une semaine d’entraînement pour nous préparer. Nous pourrions en débattre dans un autre cadre et à un autre moment mais il y a beaucoup de concepts et d’idées faussées dans le football. Beaucoup de gens vivent dans cette vision faussée liée aux jeux vidéo sans connaître la réalité des choses. »


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Match lié 

News 

Aujourd'hui

dimanche 28 avril

samedi 27 avril

vendredi 26 avril

jeudi 25 avril

mercredi 24 avril

mardi 23 avril

lundi 22 avril

dimanche 21 avril

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee