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OM/PSG (2-3), les performances individuelles

Publié le lundi 6 avril 2015 à 15:47
Retour sur le match de chacun des joueurs parisiens hier à Marseille

Sirigu : Les matchs se suivent et se ressemblent pour l'ancien de Palerme. Il capte des ballons sur lui mais sur les buts, il n'a pas fait de miracle. Battu de près de la tête au premier poteau sur le premier, Gignac l'a encore défait d'un tir croisé sur lequel il se couche un peu vite pour le 1-2. Une bonne claquette en fin de 1ère mi-temps mais dans l'ensemble trop facultatif. Pas si mal dans le domaine aérien (à une exception près) mais encore un peu en difficulté au pied.

Marquinhos : Sans histoire jusqu'à l'ouverture du score, où Gignac le dévore littéralement au duel. La sortie de D.Luiz lui a permis de se recentrer et il a été sobre et peu inquiété par la suite. Il a correctement repris ses marques à un poste où il va devoir enchaîner. Surtout, il marque le deuxième but qui efface son retard sur l'action du 0-1, d'un tir puissant de près après avoir bien suivi.

David Luiz : Le Brésilien n'avait pas trop été inquiété défensivement jusqu'à sa sortie, profitant des bonnes dispositions parisiennes du début de match. Parfois folklorique à la relance avant de laisser sa place à Van der Wiel sur blessure musculaire. Le Néerlandais a été honorable pendant une petite heure, parfois inspiré comme sur cet excellent centre pour Ibrahimovic à la 55ème, parfois plus en difficulté pour gérer la profondeur dans son dos. Il a en revanche multiplié les fautes stupides et inutiles dans son couloir.

Thiago Silva : On attendait beaucoup du capitaine parisien et il a été impeccable, particulièrement quand l'adversité s'est intensifiée. Il a coupé beaucoup de trajectoires, a assuré à la relance et replacé, encouragé ses coéquipiers. Deux interventions impressionnantes à noter : une en première période où il passe devant son adversaire de la poitrine et une à l'heure de jeu quand il empêche Gignac de partir au but. Il faut brûler un cierge pour que le patron ne se blesse pas dans la dernière ligne droite. 

Maxwell : L'ancien de Barcelone aime bien faire souffrir l'OM et s'il n'a pas autant brillé que précédemment, il a eu le mérite d'être toujours bien placé et Thauvin n'a jamais existé. Deux dégagements très importants dans sa surface sur des seconds ballons. mais il a parfois abusé des longs ballons, ce qui est inhabituel pour lui.

Thiago Motta : L'Italien a été très inspiré dans l'utilisation du ballon et il a constitué un appui déterminant pour ses partenaires de l'axe. A contrario, il a parfois semblé toucher à ses limites physiques au pire de l'engagement marseillais dans les duels et on l'a peu vu s'en remettre à son vice habituel. Il a dû laisser ses partenaires à 10 dans les arrêts de jeu, lui aussi sorti sur blessure musculaire.

Verratti : Encore une prestation haut de gamme dans un grand rendez-vous pour l'ancien de Pescara. Très stratège dans l'orientation du jeu dans son binôme avec Motta, il a été hyperactif, aussi bien pour couper les remontées de balle adverses que pour lancer ses offensifs. Entre autres caviars, il a notamment mis sur orbite Pastore, mais ses éclairs n'ont pas été conclus avec efficacité par ses équipiers. Il prend un carton jaune qu'on peut considérer comme sévère vu qu'il n'a fait que deux fautes.

Matuidi : Une première demi-heure un ton en-dessous, entre passes mal données et fautes inutiles. Comme si le premier but de Gignac (sur lequel il n'a pas pu empêcher Payet de centrer) l'avait réveillé, c'est lui qui a sonné la révolte ensuite. Bluffant d'abnégation face à des Marseillais dominants au duel entre la 30ème au 60ème, il a surnagé et a inscrit un but énorme du droit, son mauvais pied, des 18 mètres. Très précieux ensuite pour tenir le score et dégoûter les locaux. Impliqué sur tous les buts, il a été l'homme du match.

Cavani : L'Uruguayen était dans un tout petit soir. Gêné avec le ballon, il n'a jamais su se mettre en situation, sauf sur une passe profonde de Pastore mais il n'a pas pu l'exploiter par maladresse, sur son pied gauche. Inutile, il est sorti mécontent et à moitié blessé à l'heure de jeu. Lavezzi l'a remplacé dans son style caractéristique : des courses, des maladresses et une belle occasion repoussée par Mandanda. Précieux en fin de match quand il fallait gagner du temps.

Pastore : L'Argentin revenait juste des Etats-Unis et il a souffert face à l'adversité physique imposée par les Olympiens, comme sur le but du 1-2 où il perd son duel, entre manque d'envie et faiblesse dans l'impact. A son débit, il faut rajouter deux belles occasions sur lesquelles il n'a pas trouvé le cadre. Mais il a été précieux par ailleurs de par ses passes dans les espaces et il a largement haussé son niveau après le repos, comme sur sa remontée de balle sur le but du 3-2. Sorti bouilli, c'est Rabiot qui l'a remplacé pour les 10 dernières minutes. Le jeune Parisien s'est vite mis au niveau et a été à deux doigts de signer une belle passe décisive pour Zlatan.

Ibrahimovic : Autant le dire, le Suédois a livré une prestation ridicule, notamment dans l'engagement. D'abord dominant dans les airs, il a progressivement décliné sur cet aspect de son jeu, sa nonchalance et son évitement du duel sautant alors réellement aux yeux. Il est vaguement impliqué sur les deux derniers buts, mais ces actions non maitrisées ne rattrapent pas un match où il a déçu dans tous les secteurs du jeu.


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