L'entraîneur argentin du PSG Mauricio Pochettino s'est présenté à la traditionnelle conférence de presse d'avant-match pour la rencontre opposant le PSG à Nantes dimanche. L'Argentin est notamment revenu sur la prolongation de Di Maria, les différences entre exercer en tant que coach à Paris et à Tottenham, et sur ses méthodes. Mais aussi sur la blessure de Neymar ou l'avantage supposé des adversaires d'un PSG qui joue encore toutes les compétitions. Il est enfin revenu sur la rencontre difficile face à Barcelone, ne montrant pas d'inquiétudes particulières et endossant l'entière responsabilité de la mauvaise performance collective de l'équipe en première période.
Sa réaction sur la prolongation de Di Maria :
« Je crois que c'est une chose importante pour le club et aussi pour Angel. Angel, c'est un joueur clé depuis des années. Je suis très content de cette prolongation, les deux parties sont très contentes que cette relation continue. »
Les différences entre exercer en tant que coach à Paris et à Tottenham :
« Le processus se rallonge dans le temps, il faut s'adapter »
« La différence, c'est qu'à Tottenham, nous sommes arrivés le 27 mai. On a eu le temps, plus d'un mois pour préparer une pré-saison qui a débuté le 1er juillet, pour mettre des bases de travail que l'on allait travailler tout au long de l'année. Alors qu'en arrivant ici, on a déjà fait 16 matches de compétition. Et des compétitions différentes - une finale du Trophée des Champions, la Champions League, la Coupe de France, la Ligue 1. Et en étant comme ça, tous les changements doivent se faire à des petits degrés, le processus se rallonge dans le temps, il faut s'adapter. Il faut s'adapter à toutes ces petites situations pour avoir des améliorations qui se font petit à petit. Pour répondre à votre question sur la méthodologie, nous n'avons pas regardé la méthodologie mise en place avant notre arrivée, on met en pratique notre méthologie en mettant en place les différents concepts qu'on veut pour l'équipe. »
De la prudence avec Neymar ou une rechute ? :
« Ce que j'avais dit, c'est qu'il y avait une possibilité d'arriver à ce match de Barcelone. Il n'y pas eu de rechute. Aujourd'hui, il a fait une partie de l'entraînement avec le groupe. Et après on va continuer à regarder son évolution et on espère qu'il sera bientôt avec nous. »
Le PSG seul club encore en course pour la victoire dans toutes les compétitions, un avantage pour les autres ? :
« Il ne faut pas se chercher des excuses, Paris doit jouer chaque compétition et chaque match pour le gagner »
« Je ne pense pas que ce soit un avantage ou un désavantage d'être encore sur tous les tableaux. Le PSG doit toujours jouer dans toutes les compétitions, (chercher) à être compétitif et à arriver le plus possible loin dans toutes les compétitions. C’est l'objectif pour le club. Il ne faut pas chercher des excuses. Paris doit jouer chaque compétition et chaque match pour gagner. »
Une adaptation aux joueurs et au pays visible dans les méthodes depuis son arrivée ? :
« Ce n’est pas parce qu'on a changé de pays, ou (la question) d'avoir un autre nombre de joueurs. Mais au moment où nous sommes arrivés au club, il fallait faire une analyse de l'état de forme des joueurs pour mettre en place un plan et optimiser chaque secteur. Nous avons la responsabilité, avec peu de temps, d’optimiser chaque aspect des joueurs pour qu’ils soient compétitifs et que l’on gagne. Nous sommes arrivés le 3 janvier. Il n'y a pas d’excuse à trouver. Mais ce que nous voulons trouver, c'est le meilleur pour chaque joueur pour optimiser et améliorer l’équipe chaque jour. »
Un match piège contre Nantes après Barcelone ? :
« Oui, c’est un match très important et difficile pour nous. Je ne dirais pas que c'est un match piège parce qu'on est déjà avisés de la situation. C'est toujours important de bien maîtriser un match, comme on a eu (l'occasion de le voir). Il y a eu une soirée de grande joie après le match de Coupe d'Europe. Maintenant, de jouer contre Nantes, on sait que ce sera difficile contre une équipe athlétique. De notre côté, on doit être plein de fraîcheur pour obtenir une victoire. »
Inquiet d’avoir concédé autant d’occasions franches contre Barcelone ? :
« C'est un match éliminatoire qui se joue sur 180 minutes.
On a gagné 5-2 contre Barcelone »
« Non. Peut-être que la première partie du match retour où nous ne sommes pas contents à 100 %. Mais il ne faut pas non plus se focaliser seulement sur cette partie là. C'est un match éliminatoire qui se joue sur 180 minutes. Et quand on regarde la performance globale, on a gagné 5-2 contre Barcelone. La magie de la Champions League fait aussi qu'il y a des moments d'un match qui sont spéciaux. Mais on sait aussi qu'il y a des matches où on a été bien mais qu'il y avait des choses à s'améliorer, d'autres où on était moins bien mais on savait qu'il fallait s'améliorer. Mais en général, la performance a été très bonne, on s'est qualifiés pour les quarts de finale. Et on sait qu'on peut toujours s'améliorer. »
Le match raté de Kurzawa, Paredes et Florenzi peut-il remettre en question la hiérarchie ? :
« Non, ce qui est clair, c’est que quand une équipe n’est pas au niveau attendu, c’est de la responsabilité du coach. Les performances sont collectives. Celui qui est reponsable d'une mauvaise performance collective est celui qui est devant vous. Sinon, le football est un sport collectif, les perfomances sont à regarder sur ce plan. En parlant de cette première période, c'était un problème collectif. C’est vrai que Keylor Navas a dû faire une grande performance, de très bonnes interventions, mais la responsabilité est toujours collective. On ne se concentre pas sur des individualités. »
