Pour Michel, PSG/OM est « un match pour se retrouver et repartir de l’avant »

Au lendemain de la défaite de l’OM contre le Slovan Liberec, l’entraîneur espagnol de l’OM était de nouveau en conférence de presse pour aborder le match contre le PSG de dimanche. S'il est forcément revenu sur le match d'hier, il a affiché une belle confiance pour le match de dimanche tout en faisant l'apologie de Blanc et du PSG.

Vaincu mais dominant dans le jeu en Coupe d'Europe, l’entraîneur olympien s’est voulu rassurant face aux médias : « Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs, ils ont tout donné. On a été un peu maladroits mais ils ont tout tenté, tout essayé. […] On n’a pas d’autres alternatives que de repartir en avant. Je ne permettrai pas à mes joueurs de gémir et de se plaindre, on doit repartir de l’avant. Il faut encourager et valoriser nos joueurs. Tout nous tombe dessus et ils ne perdent pas espoir. »

PSG/OM, un match à part

Après cet état des lieux positif, l’entraîneur de l’OM a évoqué le PSG/OM de dimanche : « C’est un match pour se retrouver, pour repartir de l’avant et pour corriger ce résultat et montrer réellement qui nous sommes. Nous savons que le PSG est une grande équipe mais c’est une motivation supplémentaire pour nous. On ne peut pas mettre de côté l’importance d’un classico comme celui-ci. Je l’avais en tête avant de venir ici. »

La presse marseillaise a alors demandé au technicien espagnol de s’exprimer sur le match à venir : « C’est un match spécial et il le sera toujours, même s’il y a une différence de niveau incroyable cette année. Ils ont fait un recrutement que l’on ne peut pas se payer. L’OM a perdu les deux matches l’an passé mais avait joué de manière incroyable. […] Bien sûr, je regarde le football mondial et je m’intéresse à toutes les cultures du football. C’est un match que l’on regarde. »

Le modèle grec face au PSG

Technicien passé par l’Olympiakos, un club avec lequel il a rencontré le PSG en Champions League il ya deux saisons, Michel prend le club grec en exemple pour le PSG/OM à venir : « Nous allons jouer avec nos valeurs et nos caractéristiques. Si on l’a fait avec l’Olympiakos [les Grecs avaient fortement bousculé le PSG à Athènes], on peut le faire. L’équipe ira à Paris pour gagner et pour bien jouer. »

Après cette description du match, il est passé à l’adversaire, le PSG : « C’est une équipe qui s’est bien améliorée avec Di Maria et l’assise défensive est bien meilleure également. Ils ont effectivement un effectif nombreux et ils peuvent changer jusqu’à 7 joueurs par rapport à l’équipe qui a joué en Ukraine sans ressentir les changements. Je pense également qu’elle est dirigée par un entraineur parfait pour cette équipe là. Il sait jouer avec les egos des uns et des autres. »

En fin de conférence, après avoir refusé de donner sa composition (« Je la donne d’abord aux joueurs, ils m’ont demandé à l’avoir la veille »), l’expérimenté Michel a parlé de son expérience des clasicos, les vrais, entre Barcelone et le Real Madrid : « A Madrid je jouais deux fois le match : une fois dans ma tête et une fois sur le terrain. »